Verts et Ouverts pour une Agglomération écologique et citoyenne

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Tribune de juillet/août 2004

RETOUR SUR LES EUROPENNES :

Nous remercions les 8,5 % d’électrices et d’électeurs de Cergy qui ont voté pour la liste des Verts. Mais quels enseignements peut-on tirer, en quelques lignes, de ce scrutin ? Si, en France le débat européen n’a pas eu lieu, il y a des responsables : tout d’abord, un gouvernement qui n’a fait sur ces élections qu’une campagne d’information très tardive et sans ambition. Ensuite, un mode de scrutin, imaginé par Jospin et mis en place par Raffarin, qui n’avait comme seul but que de casser tout débat national et de favoriser le bipartisme UMP et PS. Et nous mêmes qui n’avons pas su vous convaincre de la pertinence de nos propositions et des enjeux européens. Le résultat ne s’est pas fait attendre : plus de 57 % d’abstention en France ! Nous sommes tristes pour l’Europe démocratique. Mais le duo UMP/PS n’est pas le seul responsable ; en effet c’est dans toute l’Europe que l’abstention a été forte. Peu connue, perçue comme lointaine, l’Europe doit travailler sa construction en lien avec les préoccupations des citoyens. Des crises environnementales aux forums sociaux européens, de la politique énergétique à la constitution européenne, de la directive sur les services aux Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) … les sujets ne manquent pas.

JUSTEMENT … DEVENEZ DETECTIVE « OGM » AVEC GREENPEACE

Une nouvelle réglementation européenne sur l'étiquetage et la traçabilité des OGM dans l'alimentation est, avec l’action des Députés Verts européens, entrée en vigueur le 18 avril 2004 pour assurer une meilleure information des consommateurs et leur permettre de choisir une alimentation avec ou sans OGM… En partie seulement, car si cette réglementation constitue une avancée, elle présente aussi des lacunes, en particulier celle de ne pas s'appliquer aux aliments comprenant des produits animaux (viandes, œufs, produits laitiers) issus d'animaux nourris avec des OGM. La nouvelle réglementation doit néanmoins devenir un outil précieux de mobilisation de chaque consommateur, c'est-à-dire de chacun de nous, pour affirmer notre refus qu'une technologie non maîtrisée mette en danger notre santé et notre environnement.

Qu'est-ce qu'un détective OGM et qui peut le devenir ?

C’est un consommateur averti qui mène l'enquête dans les supermarchés et enseignes alimentaires afin de traquer les produits transgéniques et faire en sorte qu'ils disparaissent des rayons et qui est convaincu que l'opinion des consommateurs peut influer sur les choix des industriels de l'agro-alimentaire. Pour en savoir plus ou vous associer à cette campagne: Tel : 01 44 64 02 02 ou http://greenpeace.datapps.com/detectivesOGM

JUILLET : AUGMENTATION DE 3,8% DE LA CARTE ORANGE

Alors qu’il y a urgence de favoriser les transports collectifs pour diminuer l’impact de la circulation automobile pour lutter contre la pollution de l’air et l’effet de serre (changements climatiques) et préserver la santé publique (30 000 décés par an occasionnés par cancers et maladies cardio vasculaires), cette décision est inacceptable et contraire à l’intérêt général. Une fois de plus, les Verts avaient-ils tort depuis 30 ans de dénoncer ces risques ?

LE GESTE DU MOIS : LA CONDUITE ECONOMIQUE EN VOITURE

En appuyant sur le « champignon », non seulement nous mettons des vies en danger, mais aussi, nous augmentons considérablement la consommation de notre véhicule, donc la pollution de l’air. Une augmentation de vitesse de 10 km/h peut entraîner jusqu’à 10 % de consommation supplémentaire. Les à-coups, accélérations et décélérations intempestives, maltraitent le véhicule et induisent une surconsommation de carburant pouvant aller jusqu’à 50 %. Nous vous souhaitons à toutes et à tous de bonnes vacances et vous donnons rendez-vous à la rentrée.

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY

Tribune de juin 2004

REFLEXION  SUR L’AMELIORATION DES CONDITIONS DE TRANSPORT DU RER A.

Regrets, dans la presse, du Maire et Président de l’Agglomération de ne pas avoir été reçu en premier par le Président de la SNCF, satisfaction du Député et du Conseiller Général de Cergy Nord d’avoir été reçus par celui-ci  et de pouvoir annoncer à la presse un vrai « faux scoop » : l’arrivée de 14 rames à double étage en 2005.

Regards des élus VERTS sur cette question importante pour la vie quotidienne des Cergypontains :

Précisons tout d’abord que ces rames à double étage qui seront mises en service en 2005 ont été largement financées par le Conseil Régional Ile de France (décision prise depuis 2003). Comment ne pas rappeler aussi que lorsque les Verts sont arrivés en 1992 au Conseil Régional Ile de France, dirigé à l’époque par la droite, 2/3 du budget transport était consacré aux routes. Après 10 ans de bagarre des Conseillers Régionaux Verts, 2/3 du budget transport est consacré aux transports en commun.

L’actuelle situation de retard en matière d’équipements roulants résulte de l’absence, pendant plusieurs décennies,  de volonté politique des pouvoirs publics (Etat et collectivités territoriales) de développer des transports collectifs dignes de ce nom. Car durant tout ce temps, la pensée unique, qui régnait au sein des formations de la droite et de la gauche traditionnelle, était passée par là, favorisant le routier et l’autoroutier et délaissant les transports en commun.

La mise en service de ces rames à double étage nous satisfait. Mais cela ne constitue qu’une réponse partielle. Alors, que chacun œuvre aujourd’hui, à son niveau, à l’amélioration de la situation, tant mieux ! Mais, en toute modestie, car nous ne pouvons oublier les choix politiques passés faits en faveur  du tout voiture, choix politiques qu’en tant qu’écologistes nous critiquions et que nous continuerons de critiquer, ce qui nous a souvent valu ironie et sarcasme en guise de réponse.

ACHETER AUTREMENT NOS LEGUMES A CERGY-PONTOISE :

Jean Pierre BOURVEN, agriculteur biologique de Cergy, vient de lancer le panier bio. Une fois par semaine, l’abonné enlève un cageot de légumes de saison. Fini les légumes d’hiver qu’on consomme en été (et réciproquement), dont le transport de l’autre bout du monde est source de pollution (rejets de gaz à effet de serre, nuisances aériennes …). Le circuit de distribution est court, l’achat contribue au maintien d’une activité agricole locale, témoin de l’histoire de notre territoire. Enfin, les produits issus de l’agriculture biologique sont cultivés sans apport d’entrants chimiques, ce qui ne contribue pas à la pollution des sols et des nappes phréatiques (actuellement 20% des pesticides mondiaux sont utilisés sur le territoire national).

Bref, une façon de consommer que nous ne pouvons qu’encourager : elle est plus respectueuse de l’environnement et de la santé publique, alternative au circuit de la grande distribution classique et favorise l’emploi de proximité.

LE GESTE DU MOIS : laver son linge en toute sérénité.

Pour un lavage, 90 % de l’électricité sert à chauffer l’eau. Donc un cycle à 30 °C ou 40 °C consomme 3 fois moins d’énergie qu’un cycle à 90 °C.

Un lavage à machine pleine vaut mieux que deux lavages à 1/2 charge.

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY.

Tribune de mai 2004

Après Avril 2002, Mars 2004…Bientôt  la 6ème République ?

A l’occasion des cantonales et régionales, un  vote sanction s’est exprimé à l’encontre du gouvernement. Le premier ministre reconduit dans ses fonctions l’a lui-même reconnu sans toutefois  modifier sa politique se contentant d’organiser avec J Chirac un jeu de chaise musicale en guise de remaniement ministériel ! Pourtant cette embellie électorale des partis de gauche (dont des Verts) pose de nombreuses questions  à nos partis sur leur exercice du pouvoir dans les institutions. La déroute électorale de la droite n’est pas sans rappeler celle de la gauche aux présidentielles de 2002 …Avec une extrême droite qui maintient globalement ses résultats lors de ce scrutin , il semble que bien peu en aient tirés les leçons.

A Cergy, malgré une abstention encore trop forte (49%) vous avez soutenu le rassemblement de la gauche et des Verts avec  8708 voix,  devant l’ UMP et l’UDF avec 4510 et le FN avec 1171. Merci pour votre confiance dans le projet que nous avons présenté pour faire de l’Ile de France la première éco-région d’Europe ayant une démocratie participative ambitieuse. Ce programme est le résultat d’un travail collectif de toutes les composantes de la nouvelle majorité du conseil régional, il tente de répondre aux attentes des franciliens en leur proposant comme priorités les transports publics sans défaut, le logement pour tous, la première éco-région d’Europe, des emplois stables et qualifiés, la solidarité, le soutien à la recherche et aux pratiques culturelles et sportives.

Nous pensons par ailleurs qu’il est urgent d’adopter des pratiques  institutionnelles plus proches des citoyens et  novatrices.

Une seule formation (fut –elle d’opposition au pouvoir en place) ne peut prétendre les réussir sans des alliés et une répartition équitable des responsabilités. Cependant au lendemain du 28 Mars toutes les présidences des conseils régionaux de gauche furent confiées à un seul parti …Dommage… Nous pensons pourtant que la sagesse des hommes accompagnée de la mobilisation des citoyens limitera certains appétits de pouvoir sans partage issu d’un autre age (fruits amers d’une 5ème république agonisante).

Il s’agit donc de préparer ici et maintenant (dans les régions, les communes administrées par les formations de gauche et des Verts) les conditions d’élaboration d’un nouveau projet de société qui serait largement débattu. Il ne fait pas de doute que des  transformations du fonctionnement et d’organisation des institutions, sont indispensables à tous les niveaux (notamment à  travers le non cumul des mandats électifs).

                        Les Conseils Consultatifs de Quartier et la démocratie locale : rêve ou réalité ?

A Cergy les attentes concernant une réelle écoute et une prise en compte des préoccupations des habitants par les élus et les services ne se démentent pas, mais les décalages persistants entre l’instance élue, l’administration et les conseils consultatifs n’ont pu qu’engendrer malaise et frustration.

En effet malgré la richesse et les contributions, les retours n’ont pas été réellement à la hauteur  du temps et de l’investissement consentis par les conseillers de quartier.

La vraie réponse n’est-elle pas dans les moyens que se donneront les Cergyssois pour contrôler et interpeller l’action des élus au-delà des programmes et des rendez-vous électoraux ?

Dans l’état actuel de la législation les CCQ continueront, selon les textes en vigueur, de donner un état de l’opinion des résidents des quartiers désignés par Mr le Maire et investis par le vote du conseil municipal. 

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY.

Tribune d'avril 2004

35% de négaWatts* réalisé sur l’éclairage public d’une copropriété :

de la théorie à la pratique, des économies d’énergie à tous les coins de rue.

Ce mois ci, nous avons décidé d’ouvrir nos colonnes à 2 habitants de Cergy : Serge TROUSSEREAU et Abdelkader HAMRI.

« L’histoire a commencé par une discussion informelle entre 3 Cergyssois. M HAMRI, professeur d’énergétique à l’EPMI de Cergy, M. TROUSSEREAU, président de l’ASL** « Le Village à Cergy » et M. DENIS, vice-président à la communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise qui décident de mener une opération de démonstration d’économie d’énergie sur l’éclairage des voies privées de l’ASL.

Le projet suivi par des élèves ingénieurs de l’EPMI, s’est déroulé grâce au prêt du matériel par une entreprise et à la réalisation des branchements électriques par la communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise.

1ère étape : courant octobre 2003, un état des lieux (consommations, états des équipements…) de l’éclairage de l’ASL, propositions de solutions techniques pratiques et peu coûteuses à mettre en œuvre.

2ème  étape : de novembre 2003 à janvier 2004, deux actions ont été mises en œuvre :

- La première porte sur les lampes. Les lampes anciennes (au mercure) ont été remplacées par des nouvelles (au sodium) mois consommatrices.

- La seconde porte sur le système d’allumage des lampes. Un régulateur réducteur de tension, placé en amont du transformateur, alimente  les lampes avec une tension régulière (ce qui accroît leur durée de vie). Une baisse de tension est programmée à partir d’une heure tardive de la nuit jusqu’au levée du jour.

Le suivi des consommations réalisé durant ces 4 mois, a mis en évidence une économie de 35 % sur la consommation d’électricité. Ces résultats ont été communiqués au bureau de l’ASL et au service Eclairage public de la communauté d’agglomération.

Au vu de ces résultats, l’ASL envisage d’acquérir un régulateur réducteur de tension. »

**************************************************

Quels enseignements tirer de cette expérience ?

Ces résultats encourageants méritent d’être diffusés tant auprès des propriétaires de réseaux d’éclairage publics que privés, car ils démontrent :

- l’importance des économies d’énergie possibles,

- le potentiel de compétence de l’agglomération qui peut être mobilisé pour créer une dynamique entre divers acteurs (Ecoles, collectivités, citoyens et entreprises)  de l’agglomération.

Par ailleurs, le service éclairage public de la communauté d’agglomération va installer et tester un équipement similaire sur une partie du réseau dont il a la charge.

C’est pour cela qu’en tant qu’élus verts nous proposons et travaillons à la création d’une agence locale de l’énergie fédérant différents acteurs et utilisateurs de l’agglomération de Cergy Pontoise. Elle permettrait de faire émerger des projets innovants tant dans l’intérêt général des collectivités que des particuliers. Cette expérience nous conforte dans notre démarche.

Si la création d’une telle agence vous intéresse, nous sommes à votre disposition pour organiser une réunion d’information et vous pouvez nous contacter au 01 30 38 67 74 (répondeur des VERTS)

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY

Tribune de mars 2004

RETOUR SUR LE CONSEIL MUNICIPAL ET LE CONSEIL COMMUNAUTAIRE DE FEVRIER.

Conseil Municipal du 5 février 2004

Depuis plusieurs semaines, les questions de logements et de familles sans logis alimentent l’actualité locale. Une grande partie du dernier conseil municipal a été consacrée à ces questions. Interpellé par le collectif de soutien aux sans-logis, le conseil municipal a, sur proposition du groupe socialiste et divers gauches, avec notre soutien et celui du groupe communiste, adopté une motion dans laquelle nous précisons que nous ne souhaitons pas engager de réquisition de logements sur Cergy. Nous assumons politiquement cette position.

Il faut en effet garantir à tous un traitement équitable des demandes de logement tout en tenant compte des situations d’urgence. Est-il nécessaire de rappeler que toutes les communes doivent participer à l’effort de construction de logements sociaux. ( 42% à Cergy alors que de nombreuses villes en ont moins de 20% )

Cette « expression forte », pour reprendre les termes de M. le Maire, doit à notre sens s’accompagner d’une explication forte y compris et d’abord auprès des acteurs locaux de ce collectif. C’est pourquoi nous avons tenté une médiation entre M. le Maire et le collectif en vue d’organiser une rencontre, même si des enjeux divers animent les membres de ce collectif. Celle-ci n’a pas été maintenue comme prévue le vendredi 6 février. Nous le regrettons et restons disponibles pour une telle rencontre.

Conseil Communautaire du 3 février 2004.

A l’occasion de ce conseil, le groupe des élus Verts a été le seul à ne pas voter la délibération relative à la modification du PAZ de la Préfecture, modification engagée en vue de travaux d’extension de l’ESSEC.

La suppression de la servitude de passage, objet de l’enquête publique lancée le 9 janvier par arrêté de M. le Maire et sans présentation en conseil municipal, est un non-sens. Elle est contraire à l’intérêt général et va à l’encontre des prescriptions adoptées par le SAN dans son Plan de Déplacements Urbains.

Le seul argument exposé dans la note de présentation du dossier d’enquête, à savoir de « remédier aux nuisances » n’est pas de nature à justifier une telle modification. Ces problèmes peuvent être réglés par des moyens plus appropriés (clôtures, aménagements des espaces, surveillance).

La suppression de fait de cet axe de liaison pédestre et cycliste est la négation d’un parti d’urbanisme retenu par les concepteurs de la ville nouvelle* dés la fin des années 60 auquel les habitants de cette ville ont largement adhéré et a constitué un argument de vente des promoteurs.

Cette voie piétonne a plus de 30 années d’histoire et fait maintenant partie du patrimoine urbain et paysager auquel les cergyssois sont tant attachés.

C’est enfin la rupture d’une voie reliant le bois de Cergy à St Christophe et permettant des déplacements en toute sécurité.

Nous pensons préférable que l’emprise de ce chemin piéton passe dans le domaine public.

Peut-on imaginer qu’il en soit autrement dans la mesure ou, sur le plan administratif, la prescription trentenaire s’applique.

*Cf : pages 119 et 120 de l’ouvrage de B.HIRSCH

« Oublier Cergy.L’invention d’une ville nouvelle » Cergy-Pontoise 1965-1975

Presses de l’ENPC

Le groupe des élu(e)s VERT(E)S de Cergy : Marc DENIS 33, Cyrille BAGOT, Jean-François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF,Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Dominique ROY

Jean BONNEFOY.

Tribune de février 2004

LA MAISON DES ARTS ET DES CULTURES DU MONDE

La « Maison des arts et des cultures du monde » est une idée que, nous Verts de CERGY, avions présentée dans notre programme dès le premier tour de la campagne électorale des municipales de mars 2001. Il s’agissait de valoriser la diversité des origines de la population de notre ville.

Dès lors que nous avons constitué une liste commune, avec le PS, le PC et les divers gauche au second tour, cette idée a été partagée et portée par ce qui allait devenir la majorité plurielle de Cergy.

Depuis cette époque, le sujet a fait couler beaucoup d’encre sur le papier et de salive sur bien des langues. Nous pensons qu’il est grand temps de clarifier ce projet afin d’éviter rumeurs et confusions diverses.

La Maison des arts et des cultures du Monde, telle que nous la concevions, était un lieu situé dans un bâtiment communal assez vaste, permettant d’accueillir des expositions d’objets d’art (sculptures, peintures et tous arts graphiques sur tous types de support…), des exhibitions à caractère traditionnel ou folklorique (représentations théâtrales, danses et autres…). Un lieu où pourrait avoir lieu également des conférences sur les arts et les cultures du monde. Il va de soi que ces diverses manifestations devaient naturellement concerner, en priorité, les parties du monde d’où sont originaires beaucoup de nos habitants (de la Baltique aux Balkans, de l’extrême Orient à l’Afrique noire et aux Amériques, en passant, bien sûr par le grand Maghreb et le proche Orient). Manifestations à être organisées de préférence par les intéressés eux-mêmes et bien entendu ouvertes à tous.

Devrions nous ajouter qu’il s’agissait donc bien d’un lieu d’échanges et de rencontres ou bien cela coule-t-il de source comme nous le pensons ?

Ce bâtiment pourrait donc comporter une pièce centrale vaste, polyvalente, d’une part et diverses pièces de dimensions plus réduites, d’autre part. Certaines de ces pièces pourraient permettre des rencontres entre habitants, réunis en associations ou non, comme cela se fait déjà dans les maisons de quartier.

Ceci étant dit sur le « culturel », voire le « social », nous savons qu’il existe à CERGY de petites communautés de confessions religieuses, au demeurant reconnues officiellement, qui sont trop pauvres pour s’offrir un lieu de culte particulier et pour lesquelles la mairie n’a pas de locaux suffisants à leur prêter. Nous pensons tout à fait conforme à la loi de 1905 que pour pratiquer leur culte, ou même l’enseigner à leurs membres, nous disons bien à leurs membres, c’est-à-dire sans aucun prosélytisme, ces communautés puissent disposer de ces espaces à titre occasionnel et temporaire, suivant un calendrier préétabli.

Qu’en ce lieu soit organisé des rencontres entre membres de religions différentes et même avec des laïques, dans le but de mieux se connaître les uns et les autres, dans un esprit de paix et de concorde, nous semble également tout à fait souhaitable.

Par contre, nous réaffirmons qu’en aucun cas cette Maison des Arts et des Cultures du monde ne saurait être « consacrée » à aucun culte quel qu’il soit.

Que l’on cesse donc de polémiquer sur le sujet en parlant d’une éventuelle « Maison des religions ».

LE GESTE DU MOIS :

Un réfrigérateur fonctionne comme un échangeur de chaleur. Il l’extrait d’autant plus facilement (et consomme moins) dès qu’il est loin d’une source de chaleur, que l’air circule librement à l’arrière de l’appareil et que la grille est régulièrement dépoussiérée.

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY.

Tribune de janvier 2004

BONNE ANNEE 2004

Comme le veut la tradition, nous vous souhaitons à toutes et à tous une excellente année 2004, faite de respect mutuel, de tolérance et de citoyenneté.

Aux personnels communaux, nous souhaitons pleine réussite dans leurs projets familiaux. En cette période de réorganisation des services (dont la mise en œuvre ne relève que de l’Autorité de Monsieur le Maire), nous leur témoignons notre confiance et leur adressons notre reconnaissance pour le travail qu’ils ont réalisé.

Vœux de la Communauté d’Agglomération (ex-SAN, vœux de la ville et de la CA sur l’esplanade de Paris, vœux dans les 10 autres communes de l’agglomération, vœux dans les quartiers…la ronde des canapés, petits fours et champagne va pouvoir commencer. Il faudra écouter les discours avec beaucoup de sérieux. Alors que l’on demande à tous de faire des économies budgétaires et en particulier au personnel communal, est-il bien raisonnable d’engager autant de dépenses de cette nature ? Nous n’y serons pas !

Budget 2004 : quelques réflexions.

Le groupe Vert n’a pas pris part au vote sur le chapitre 012 « charges de personnel ».

De même, nous pensons que le budget voté en décembre fait la part trop belle aux crédits dédiés aux opérations de communication. Ces crédits ont mieux à faire dans les associations d’insertion professionnelles. Certes, par exemple, la subvention au Maillon (épicerie sociale) a augmenté.

C’est le moins que l’on puisse faire face à la précarité et la misère croissantes.

Il y a assez des mesures désastreuses prises par le gouvernement actuel. Face à la réduction des aides sociales et la diminution du soutien à la politique de la ville décidées par M. RAFFARIN, le budget direct alloué aux actions sociales et insertion (1 003 299 euro équivalent au budget communication de la ville de 1 000 440 euros) n’est pas à la hauteur des enjeux.

L’emploi, le logement, l’environnement et les relations avec les pays en voie de développement sont au cœur des problèmes de notre société. Les politiques publiques sont loin d’être à la hauteur des aspirations à une vie décente pour tous.

« La pauvreté est la plus grande source de pollution » GANDHI

LE RENDEZ VOUS DU MOIS : MANIFESTATION CONTRE LA RELANCE DU PROGRAMME NUCLEAIRE LE 17 JANVIER A PARIS.

Contre la relance du programme nucléaire que prépare le Gouvernement, alors qu’il faudrait augmenter les économies d’énergie et développer les énergies locales et renouvelables, les Verts avec de nombreuses autres organisations appellent à une manifestation nationale. Rendez vous Place la République à 14 h 00 le 17 janvier.

LE GESTE DU MOIS :

Je dégivre régulièrement mon réfrigérateur dès que la couche de givre atteint 5 mm. La glace agit comme un isolant qui peut faire consommer jusqu’à 30 % de plus d’électricité.

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY.

Tribune de décembre 2003

         NUCLEAIRE : EXTENSION ARBITRAIRE ET INACCEPTABLE DU SECRET DEFENSE !

Circulez, il n’y a plus rien à voir !

Alors que les assises nationales de l’énergie, organisées par le Gouvernement, viennent à peine de s’achever, avant même que le débat sur la loi d’orientation relative à la politique de l’énergie à l’Assemblée Nationale ait eu lieu, la Ministre de l’Industrie a annoncé la construction du réacteur  expérimental EPR (réacteur européen à eau sous pression).

Une décision de relance du programme nucléaire qui va se prendre dans un contexte inquiétant.

Le 9 août, en toute discrétion, était publié un arrêté relatif au secret-défense dans le domaine de la protection et du contrôle des matières radioactives. Ce texte stipule que les informations relatives aux matières nucléaires présentent désormais un caractère de secret de la défense nationale. Elles doivent être classifiées et leur diffusion strictement restreinte. Etant donné ce que recouvre le terme de “ matières radioactives ”, la masse d’informations qui bascule dans la confidentialité est considérable. Tous les types de combustibles nucléaires sont donc concernés, de leur fabrication jusqu’à leur retraitement ou leur stockage. Et la nature des informations visées par l’arrêté est extensive : tout ce qui concerne la surveillance, le confinement, le transport de ces matières est désormais classifié, tout comme les données relatives aux exercices de crise ou à la vulnérabilité des dispositifs. Quiconque passe outre l’interdit est passible de sanctions pouvant aller jusqu’à 7 ans d’emprisonnement ou plus de 100 000 euros d’amende.

Un simple arrêté place le nucléaire en dehors de tout contrôle démocratique.

Mais si les choses s’arrêtaient là. Et bien non !

Ainsi, le 10 septembre était publié un décret présidentiel portant création d’un “ comité interministériel aux crises nucléaires et radiologiques ” qui confie au secrétaire général de la Défense nationale la haute main sur le gestion des accidents nucléaires, qu’ils surviennent sur une installation civile ou militaire, ou en cours de transport. La Direction Générale de la Sûreté Nucléaire et de la Radioprotection, déjà sous la tutelle étroite du ministère de l’économie et de l’industrie, est aussi placé sous contrôle du ministère de la défense pour toutes les situations de crise.

Nous sommes face à un mouvement général pour renforcer le contrôle de l’information et octroyer au ministère de la défense nationale des pouvoirs inédits en matière de nucléaire civil.

Face à ce constat, plusieurs dizaines d’associations et de syndicats (La CRIIRAD, Le Réseau "Sortir du nucléaire", Reporters sans frontières, France Libertés, France Nature Environnement, Agir pour l'environnement, Les Amis de la terre, Le Réseau Action Climat, Nature et Progrès, Greenpeace, L’Association Française des Malades de la Thyroïde, Le Groupement de Scientifiques pour l’Information sur l’Energie Nucléaire, La FGTE – CFDT, La Coordination nationale contre l'enfouissement des déchets radioactifs, SUD  rail …) lancent une pétition pour défendre le droit à l’information sur le nucléaire et ses dangers et demandent l’abrogation de l’arrêté “ Secret-Défense ” du 9 août.

Pour en savoir plus ou signer la pétition nationale, consultez le site WEB de la Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la RADioactivité (CRIIRAD) www.criirad.org

Les VERTS soutiennent cette action. Dans une démocratie, le Gouvernement doit assurer un juste équilibre entre le droit à l’information et les restrictions qui lui sont apportées au nom de la sûreté et de l’ordre public. Lorsque des limitations exorbitantes et injustifiées sont introduites, lorsqu’elles répondent non pas à l’intérêt général mais aux intérêts particuliers de tel ou tel exploitant, on bascule dans l’arbitraire. Le Gouvernement, aveugle sur les risques que constitue le nucléaire, a, de plus, décidé de rendre la société civile muette en la baillonnant.

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY.

Tribune de novembre 2003

                       EXTENSION DU CINEMA UGC A CERGY LE HAUT

A l’occasion du conseil municipal du 26 septembre, nous avons présenté une motion relative à l’extension du cinéma UGC à Cergy le Haut. Nous y demandions, ni plus, ni moins que la position adoptée par le bureau du SAN en mars 2003 soit officiellement portée à connaissance des membres de la Commission Nationale d’Equipements Cinématographiques avant sa réunion du 30 septembre.

Notre démarche n’avait pas de quoi surprendre. Notre position n’avait rien de neuf : en effet, dès l’implantation, les Verts avaient émis des réserves. Lors de l’inauguration, le groupe des élus Verts avait annoncé sa non participation. Alors, rien de surprenant que nous ayions déposé la motion qui suit :

Considérant le caractère intercommunal du projet d’extension du complexe cinématographique UGC à

Cergy le Haut,

Considérant la position adoptée par le Bureau du Syndicat d’Agglomération Nouvelle de Cergy-Pontoise, «…Le syndicat d’agglomération de Cergy-Pontoise estime que l’extension projetée du cinéma UGC Cité Ciné de Cergy le Haut à hauteur de six salles et 1600 places s’écarte des orientations qu’il a définies dès 1998. Cette extension est susceptible de remettre en cause l’équilibre actuel du réseau de diffusion existant, le groupe UGC disposant en l’état de 79% de parts de marché contre 21% au groupe Utopia. Faute de stabilité avérée dans la durée des pôles de Saint Ouen, Pontoise et Cergy Préfecture, elle pourrait provoquer la disparition de l’un et/ou l’autre de ces pôles, remettant en cause les principes de l’aménagement de son territoire et, le cas échéant, l’offre d’Art et d’Essai existante. En outre, elle ne répond pas, en l’état actuel, aux principes et objectifs de la Charte de développement de l’urbanisme commercial sur laquelle il s’est engagé en 1998. Il se prononcera en conséquence en défaveur de ce projet lors de la CDEC du 18 mars 2003. »

Le Conseil Municipal de Cergy, réuni en session ordinaire le  25 septembre 2003, se prononce en défaveur de ce projet d’extension, et mandate le Maire pour porter à connaissance des membres de la CNEC la position adoptée par le Conseil Municipal réuni ce jour.

Résultat des votes :

Pour : 8 Verts, 10 opposition et 2 divers gauche.  Abstention : 4 PC et 1 MRC.  Contre : aucun Ne prend pas part au vote : 20 PS, PRG et divers gauches.

Le résultat du vote appelle de notre part, suite aux différentes interventions, les réflexions suivantes :

-          si nous  nous réjouissons du soutien de l’opposition, nous n’oublions pas leur absence d’expression lors de l’implantation d’UGC.

-          nous notons l’abstention de nos partenaires communistes à Cergy alors qu’ils ont adopté le même texte au SAN au prétexte que cette motion était parcellaire et non judicieuse politiquement.

-          nos partenaires socialistes et apparentés, trouvant notre motion réductrice, n’ont pas pris part au vote. Faut-il en déduire, qu’avec la quasi totalité des élus socialistes non cergyssois siégeant au SAN, nous avons voté un texte restrictif ? Ou, faut-il simplement entrevoir là une difficulté des élus socialistes à élaborer une posture commune ?

De cette soirée, nous ne ne retiendrons qu’une chose : une position officielle a été adoptée à la majorité par le Conseil Municipal. C’est là l’essentiel en démocratie.

Malheureusement, depuis cette séance du Conseil Municipal, la Commission Nationale d’Equipements Cinématographiques s’est prononcée en faveur de l’extension d’UGC.

LE GESTE DU MOIS :

Je dégivre régulièrement mon réfrigérateur dès que la couche de givre atteint 5 mm. La glace agit comme un isolant qui peut faire consommer jusqu’à 30 % de plus d’électricité.

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY.

Tribune d'octobre 2003

TRANSFORMATION DU SAN EN COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION

Dans leur tribune du mois dernier, les élus Socialistes regrettaient que leurs partenaires Communistes et Verts aient "osé" émettre leurs propres avis et suggestions lors du débat sur l'évolution de l'intercommunalité. Nous tenons simplement ici à rappeler que contrairement à l'unanimisme, la diversité et l'écoute sont aussi sources de richesse et de progrès.

(Extraits de l’intervention des VERTS au Comité du SAN et au CM de Cergy)

…/… A l’occasion de la transformation du SAN en Communauté d’Agglomération, de ce changement de statut, une page se tourne, nous dit-on ! Réalité ou bien n’y a t-il les que les mots qui changent ? …/…

D’un syndicat d’agglomération nouvelle à une communauté d’agglomération sans nouveauté.

La formule peut, peut-être, paraître abrupte, voire décourageante par rapport au temps investi par chacun (élus et agents des communes et du SAN) sur ce dossier. Mais n’y voyez pas d’agressivité de notre part.

Fin 2002, les Verts de l’agglomération, avaient rendu publique leurs orientations (Pour mémoire et de façon synthétique : Oui à la transformation en CA, Oui à la prise de toutes les compétences optionnelles proposées par la loi Chevénement et au un transfert d’autres compétences (dites facultatives), et cela sans aucun a priori sur leur champ d’intervention, Oui à une évolution de périmètre de la future CA vers des communes limitrophes (Bassin Conflanais, Boisemont …) qui se situent dans un continuité urbaine.)

C’est sur cette base que nous sommes intervenus et que nous passons un compromis politique.

Le projet de statut qui nous est aujourd’hui soumis, résulte de longues et fastidieuses discussions tout d’abord entre les maires et vices-présidents du SAN, puis uniquement entre maires. Sur le plan de la méthode, nous le regrettons, car celle-ci privilégiait (consciemment ou inconsciemment) une approche d’abord fondée sur les territoires communaux et non sur le territoire intercommunal.

Nous manquons d’enthousiasme. Même si nous constatons des avancées sur quelques sujets sur d’autres sujets, nous avons manqué d’audace et d’imagination. Nous pensons plus particulièrement à la collecte des déchets, à l’éclairage public, à la cuisine centrale … Autant de domaines, où nous aurions pu renforcer la coopération intercommunale, simplifier le travail des agents, et rendre plus lisible pour les citoyens les compétences exercées par les uns ou par les autres.

Mais demain, d’autres compétences pourront et devront faire l’objet d’un débat pour leur  transfert vers la communauté d’agglomération …/…

S’il nous faut, tenir compte d’un calendrier (procéder à un changement de statut en 2003), ne nous y laissons pas enfermer. Le débat (quel est le niveau pertinent de pilotage et d’animation politique, de gestion sur le territoire des Boucles de l’Oise) est posé. Il reviendra, tôt ou tard, sur la table…/…

Ce projet nous le voterons, mais nous le voterons sans enthousiasme particulier.

Ce projet de changement de statut, s’il ne reprend pas l’ensemble de nos attentes, néanmois, il ne constitue pas une ensemble d’orientations qui, à nos yeux, seraient inacceptables. Il ne présente ni régressions notables, ni avancées significatives qui bouleversent l’équilibre institutionnel existant. Ce projet de statut ne constitue pas une fin en soi, mais une étape dans un long processus d’évolution qu’il nous faudra poursuivre et qui, sur le plan légal, peut encore évoluer. L’avenir n’est donc pas figé.

CONFERENCE – DEBAT : CHANGEMENT CLIMATIQUE, CANICULE, EFFET DE SERRE, TROU DANS LA COUCHE D’OZONE, TEMPETE, INONDATIONS …

Ces phénomènes  sont-ils liés aux changements climatiques ? Peut-on seulement parler de catastrophes naturelles ? Devons nous dès maintenant prendre des mesures préventives ? Quelles orientations faut-il préconiser en matière de politique des transports, d’énergie … ?

Pour répondre à ces questions, les VERTS reçoivent  le 24 OCTOBRE à 20 H 30, à la maison de quartier des Touleuses  de CERGY Pierre RADANNE, Ancien Président de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Environnement - Membre de la Mission Interministérielle sur l’Effet de Serr

Tribune de septembre 2003

                                           Canicule : quels enseignements en tirer.

Pour mémoire, quelques faits incontestables : la planète a vu sa température s’élever en moyenne de 0,6 °C et  celle de la France d’environ 1°C. Huit des dix années les plus chaudes en moyenne dans le monde ont en lieu depuis 1987. Cet été n’est finalement pas surprenant. Si sur le plan scientifique, il est impossible de certifier que cette canicule est due au réchauffement de la planéte, l’augmentation de fréquence et d’intensité de phénoménes météorologiques extrêmes conforte les diverses études sur le changement climatique.

Cette canicule a été malheureusement  riche d’événements douloureux car nous ne pouvons oublier les milliers de décés, les feux de forêts, les pertes de récoltes …, mais aussi riche d’enseignements, et nous n’en retiendrons que deux : celui de la vulnérabilité de notre système de production d’énergie électrique d’origine nucléaire et l’aggravation des problèmes climatiques par l’usage massif des appareils de climatisation.

La première mesure que le gouvernement devrait prendre, au lieu d’autoriser EDF à chauffer les rivières ou à pomper l’eau si précieuse des nappes phréatiques pour refroidir les réacteurs, c’est d’agir sur la demande en stoppant toute campagne de publicité vantant la consommation d’électricité via le chauffage et la climatisation et de lancer un programme de réduction de la consommation d’électricité.. Il faut impérativement rééquilibrer le parc de production d’électricité en diversifiant les systèmes de production.

Par ailleurs, les industriels n’ont pas apporté de solutions à la hauteur des enjeux afin de réduire les rejets polluants des automobiles et de concevoir des systèmes de refroidissement sans impact environnemental.

Les climatiseurs sont un désastre pour l'atmosphère et vont faire grimper encore plus le thermomètre à l'avenir. Ils fonctionnent avec des fluides frigorigènes (HydroFluoroCarbones), substances à pouvoir de réchauffement 1.300 fois plus élevé que celui du CO2, le plus connu des gaz responsables du changement climatique.Les fuites d'HFC, au niveau des circuits, joints et tuyaux souples, peuvent être la source de rejets d’importantes quantités de gaz à effet de serre. Le climatiseur dévore aussi beaucoup d'énergie, elle-même produite souvent à partir de sources d'énergie polluant la planète. Ainsi la "clim" automobile, qui équipe trois véhicules neufs sur quatre vendus en France, consomme 25% à 35% de carburant en plus en ville. Dans l'habitat et durant un été "normal", les climatiseurs vendus le plus couramment accroissent la consommation d'électricité de quelque 2.000 kWh pour trois mois pour une petite surface (45 m2) et la facture de 20 à 25%. Dans l'habitat, l'avenir appartient entre autre à l'architecture et à la rénovation bioclimatiques.Enfin, les climatiseurs, comme les réfrigérateurs, sont rarement recyclés et le fluide, qui finit en décharge, occasionne une nouvelle fuite de gaz à effet de serre.

Ces faits nous rappellent qu’il y a, urgence à agir, chacun à son niveau. Ainsi, au moment où la ville de Cergy réfléchit à son projet de ville à 20/30 ans, la question de la maîtrise de l’énergie et des rejets de gaz à effet de serre sur son territoire devrait être un axe de réflexion et d’actions.

Création d’un véritable service de l’énergie au sein des services techniques municipaux, systématisation des achats de véhicules propres, obligation aux promoteurs immobiliers de recourir aux énergies renouvelables (chauffage et chauffe-eau solaire, architecture biocliamtique, pompes à chaleur …) dans les projets d’urbanisme,  campagnes de sensibilisation et d’information des citoyens sur les gestes économes en énergie et en eau, maîtrise des déplacements individuels …constituent quelques exemples d’outils ou d’orientations qu’il faudrait mettre en œuvre.

Le geste du mois :

Pour les véhicules, faire réviser régulièrement l'appareil de climatisation pour limiter les fuites d’HFC.

Ne pas régler la climatisation trop froid. Une différence de 5 degrés avec la chaleur extérieure suffit le plus souvent au confort des occupants. Un recul d'un simple degré abaisse déjà la consommation d'électricité de 7-8%.

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy :

Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY

Tribune de juillet/août 2003

TRISTES PERSPECTIVES EN CETTE VEILLE DE VACANCES !

Aujourd'hui, aucun champ de la société n'échappe à la boulimie de réformes du gouvernement Raffarin.

Il s'agit d'une offensive pour démanteler toutes les protections construites années après années contre la jungle du marché.

Les régressions en matière sociale (remise en cause des 35 heures, réforme des retraites actuellement en débat à l’Assemblée Nationale, projet de réforme à venir sur la protection sociale et la santé, revenu minimum d'insertion/revenu minimum d'activité) vont de pair avec celles concernant l’environnement (cadeaux faits aux chasseurs, remise en cause des lois littoral et montagne, préparation de la relance du programme nucléaire, autorisation élargie de cultures d’Organismes Génétiquement Modifiés à venir, diminution des budgets du Ministère de l’Environnement et de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie, etc.) et celles sur les libertés (lois Sarkozy, asile, immigration).

Les mêmes qui prônent la liberté du travail conçue comme la réduction des protections sociales, prônent la liberté de chasse, celle de construire n'importe quoi n'importe où… Le développement durable, pour eux, signifie garantie de polluer durablement (les voyous des mers, le scandale des remboursements du Fipol après les marées noires, l'attitude honteuse de MetalEurope... constituent autant d'actes de piraterie environnementale, certes dénoncés par de brillantes déclarations de la part du gouvernement contre les pollueurs, mais qui ne paient pas la note.Courant juin, le Conseil des Ministres européens de l'environnement a examiné la directive européenne sur la responsabilité environnementale des entreprises. Le projet du Parlement européen proposait que les entreprises dussent faire une provision financière pour réparer les dégâts des éventuelles pollutions qu'elles pourraient causer. Déjà au Parlement européen, les députés européens UMP s'y étaient opposés. Sous la pression de la France, cette mesure a été supprimée.)

L' aménagement du territoire ne les intéresse pas : fini les services publics structurants, exit la lutte contre l'effet de serre, à plus tard une agriculture des sols et des hommes. La décentralisation, c'est le transfert des charges sur les collectivités locales.

On ne gagnera pas sur l'environnement si on perd les luttes sociales et citoyennes actuelles.

Voilà pourquoi les Verts sont dans les mobilisations, tout en s'attelant à reconstruire une alternative par leurs propositions.

LE GESTE DU MOIS : LA CONDUITE ECONOMIQUE EN VOITURE

A la veille des départs en vacances, souvenons nous qu’en appuyant sur le « champignon », non seulement nous mettons des vies en danger, mais aussi, nous augmentons considérablement la consommation de notre véhicule, donc la pollution de l’air.

Les à-coups, accélérations et décélérations intempestives, maltraitent le véhicule et induisent une surconsommation de carburant pouvant aller jusqu’à 50 %.

Nous vous souhaitons à toutes et à tous de bonnes vacances et vous donnons rendez-vous à la rentrée.

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy :

Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY

Tribune de juin 2003

                                 RETOUR SUR LE CONSEIL MUNICIPAL DU 15 MAI

La séance a débuté par un débat sur l’intercommunalité : à cette occasion, nous avons réaffirmé notre engagement en faveur d’une évolution de statut du SAN (Syndicat d’Agglomération Nouvelle) en communauté d’agglomération et d’un renforcement de la coopération intercommunale (voir notre contribution au débat disponible sur le site des VERTS Val d’Oise www.verts95.ouvaton.org).

La suite de la séance a été essentiellement consacrée à l’éducation.

Sur la délibération relative à la réforme des actions éducatives, les élus verts ont voté les propositions présentées par JL Jacquet au nom de l’équipe municipale.

Sur la délibération relative à la convention  d’accompagnement à l’emploi des Agents Territoriaux Spécialisés des Ecoles Maternelles (ATSEM), nous n’avons pas pris part au vote.

Extraits de notre intervention :

« Le groupe des élus verts a fait connaître à plusieurs reprises (au sein de la majorité et dans notre tribune libre du mois d’avril) ses interrogations concernant la restriction du nombre d’ATSEM sans avoir défini leurs futures missions.

En effet, il nous semble difficile de juger de l’effectif nécessaire à moyen ou long terme pour continuer d’encadrer correctement les enfants en maternelle sans avoir précisé et préparé la redéfinition des activités dans les futures équipes d’ATSEM…

Pour autant, nous ne sommes pas hostiles à une redéfinition des taches des agents de notre collectivité (dans le cadre d’équipes) pour accompagner la mise en place de nouveaux services à la population et répondre à l’évolution de la ville.

Cette question est légitime et ne saurait constituer à nos yeux un sujet « tabou ». Il était, et il est de notre responsabilité et de notre devoir de s’interroger périodiquement sur l’adéquation entre les besoins et les moyens nécessaires pour mener les diverses politiques publiques que nous avons en charge.

Si, sur le principe, nous pensons que la convention relative à l’accompagnement à l’emploi des agents en contrat temporaire est de notre responsabilité car elle est l’expression d’un devoir de solidarité avec le personnel, nous ne pouvons pas, aujourd’hui, nous associer totalement à la démarche qui nous est proposée pour les raisons que nous avons précédemment évoquées.

En conséquence, nous ne prendrons pas part au vote sur la délibération relative à la convention  d’accompagnement à l’emploi des Agents Territoriaux Spécialisés des Ecoles Maternelles (ATSEM). »

LE GESTE DU MOIS : LA CONDUITE ECONOMIQUE EN VOITURE

A la veille des départs en vacances, souvenons nous qu’en appuyant sur le « champignon », non seulement nous mettons des vies en danger, mais aussi, nous augmentons considérablement la consommation de notre véhicule, donc la pollution de l’air.

Une augmentation de vitesse de 10 km/h peut entraîner jusqu’à 10 % de consommation supplémentaire.

A suivre …

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy :

Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY

Tribune de mai 2003

LA GESTION DE L’ENERGIE : DES ENJEUX MULTIPLES

Le 26 avril, nous avons « célébré » le 17ème anniversaire de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl. La guerre en Irak trouve en partie sa source dans les puits de pétrole. L’effet de serre (et donc les changements climatiques) est dû à l’augmentation de notre consommation d’énergie. Depuis 2 mois le gouvernement a lancé un débat national sur la politique énergétique française. L’énergie représente une part significative des budgets de fonctionnement municipaux.

Ces exemples montrent que l’énergie présente de multiples enjeux: risques technologiques du nucléaire, protection de l’environnement, stabilité géopolitique et économies budgétaires pour les collectivités.

Conscients de ces enjeux, et considérant que les collectivités locales doivent se préoccuper de cette question, les VERTS de Cergy-Pontoise ont envoyé à tous les maires et aux vices-présidents du SAN un texte de réflexion intitulé « quelle politique de l’énergie sur l’agglomération de Cergy-Pontoise ».

Dans ce document, nous avons esquissé une approche comparative entre les budgets de fonctionnement municipaux et du SAN et ceux d’autres agglomérations équivalentes qui se sont engagées depuis plusieurs années dans des politiques volontaristes de l’énergie et dotées des moyens d’intervention adéquats. La moyenne Cergypontaine (en 2001)  est d’environ 260 frs/an/habitant. Les autres agglomérations (Grenoble, Montpellier, Rennes, Lorient …) se situent entre 150 et 190 frs/an/hab. Nous pouvons constater qu’il y a une marge de progrès. Multiplions par 180 000 hab et vous obtiendrez un ordre de grandeur des économies budgétaires pour les 11 communes de l’agglomération et le SAN. Sans oublier les aspects bénéfiques en matière environnementale (lutte contre l’effet de serre, diminution de la pollution de l’air).

Des orientations en matière d’actions et d’organisation y sont proposés comme par exemple :

- la création de services techniques municipaux chargés de l’énergie,

- la création d’une agence locale de l’énergie qui pourrait être au service tant des collectivités locales (mutualisation de moyens) que des habitants, des entreprises et des bailleurs sociaux (missions de sensibilisation et de conseils)

-  de s’inscrire dans les dispositifs d’aides existants (plan local de maîtrise de l’énergie en partenariat avec le Conseil Régional, Opérations Programmées d’Amélioration Thermique des Bâtiments …)

Ce document est disponible sur le site des VERTS Val d’Oise www.verts95.ouvaton.org

LE GESTE DU MOIS : LA CUISSON ECONOME  (SUITE)

Les  cuissons sont fréquentes et sources de consommation d'énergie plus importante qu'on ne l'imagine. Quelques astuces simples vous permettront de réaliser des économies d'énergie (et donc d'argent).

Quelques minutes avant la fin de la cuisson, j’éteins la plaque électrique

Je ne remplis pas plus qu’il ne faut les récipients.

J’utilise une cocotte minute : c’est l’un des ustensiles les plus économiques et sains qui soient.

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy :

Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY

Tribune d'avril 2003

EVOLUTION DE L’INTERCOMMUNALITE

Depuis plus de 30 ans, Cergy s’est engagée au côté de 10 autres communes de l’agglomération dans la coopération intercommunale. Ainsi, de nombreux équipements ou services, dont nous sommes utilisateurs dans notre vie quotidienne, sont gérés par la SAN (Syndicat d’Agglomération Nouvelle) : élimination des déchets, transports en commun, développement économique, patinoire, certaines piscines, théâtres, conservatoire régional de musique, une partie de l’éclairage public, assainissement … en sont quelques exemples.

Avec la fin du statut de ville nouvelle décrétée par l’Etat fin 2002, le cadre de la coopération intercommunale est amené à évoluer vers la Communauté d’Agglomération et à redéfinir les compétences et le périmètre territorial sur lequel elle souhaite les exercer.

A cette occasion, les VERTS de l’agglomération ont rédigé une contribution au débat que nous avons envoyée à tous les maires et vice-présidents du SAN. En résumé nous y défendons le passage à la Communauté d’Agglomération, le transfert de nombreuses compétences des communes vers la Communauté d’Agglomération pour des raisons de cohérence, d’efficacité et de rationalisation de gestion. Par ailleurs, nous sommes ouverts à une évolution de son périmètre d’intervention.

Cette contribution au débat est disponible sur le site des VERTS Val d’Oise www.verts95.ouvaton.org

REFORME DES ACTIONS EDUCATIVES

Dans son ensemble, le projet de réforme des actions éducatives de la ville de Cergy soumis au débat (début avril lors de la semaine de l’éducation) correspond à de réelles avancées.

Nous émettons cependant les plus grandes réserves concernant le redéploiement des ATSEM.

Ce projet de réforme ne peut en effet être traité de façon cohérente et ne recueillera pas totalement notre adhésion tant que les nouvelles missions des ATSEM n'auront pas été définies et négociées avec les différentes instances communales et organisations syndicales représentatives des agents.

Si la pédagogie est de la seule responsabilité de l'Education Nationale, nous aurions tort d'oublier que les ATSEM, adultes référents reconnus des enfants et des parents, ont un rôle d'éducation au sein des écoles.

LE GESTE DU MOIS : LA CUISSON ECONOME

Les  cuissons sont fréquentes et sources de consommation d'énergie plus importante qu'on ne l'imagine. Quelques astuces simples vous permettront de réaliser des économies d'énergie (et donc d'argent).

Je mets un couvercle sur mes casseroles. C'est 20 à 30 % d'énergie économisée.

J'utilise une casserole de même diamètre que les plaques électriques, cela évite une perte d'énergie.

A suivre …

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy :

Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY

Tribune de Février 2003

BUDGET 2003 : EXTRAIT DE L’INTERVENTION DU GROUPE VERT

CONSEIL MUNICIPAL  DU 19/12/2002

Les élu(e)s Verts voteront le budget 2003… marqué par la volonté de maîtriser nos dépenses de fonctionnement et de préserver une capacité d’investissement par l’autofinancement dégagé … tout en permettant de poursuivre la mise en œuvre de diverses politiques publiques qui, à nos yeux, sont prioritaires (soutien aux associations intervenant dans le domaine de l’action sociale et de la prévention, participation soutenue dans le domaine éducatif, associatif et culturel …).

Néanmoins qu’il nous soit permis de vous faire part de quelques réflexions.

En ce qui concerne le budget de fonctionnement :

L’exercice de maîtrise des dépenses de fonctionnement renouvelé cette année, trouvera inéluctablement vite sa limite.

Cette orientation dans son approche actuelle ne saurait, à nos yeux, être poursuivie si elle amenait à une diminution non justifiable des services rendus à la population, ou si elle hypothéquait le maintien en bon état de fonctionnement de nos équipements.

La poursuite de cet exercice ne sera rendu possible et acceptable par la population et les services qu’en engageant des actions sur de nouveaux secteurs. A ce titre on peut penser pour les plus évidents (mais rien n’empêche d’être imaginatif en la matière) à :

- limiter les dépenses de communication (grâce par exemple à la simplicité des supports),

- supprimer certains frais tels que ceux des vœux multiples,

- s’assurer de la pertinence et l’opportunité des études initiées,

- poursuivre et amplifier des économies de flux (énergies, eau, télécommunications …) qui représentent encore un gisement important d’économie …

Cette logique de maîtrise des frais de fonctionnement, évidemment,  nous la faisons nôtre, mais nous souhaitons qu’elle soit, à l’occasion des prochains budgets, mise en œuvre, sans exclusive, sur tous les domaines. Il ne saurait y avoir de «domaines réservés et exemptés».

En ce qui concerne l’investissement :

Les marges de manœuvre préservées doivent :

-          nous permettre de poursuivre le développement de Cergy (achèvement des quartiers, équipements collectifs permettant de satisfaire certains besoins de la population) au sein de l’agglomération de Cergy Pontoise et,

-          nous procurer de nouvelles marges de manœuvre pour mettre en œuvre des politiques prenant en compte les  grands défis environnementaux de ce 21 ème siècle.

A ce titre on peut, par exemple, penser à :

- après identification des possibilités existantes, la réalisation éventuelle de salle de réunions pour les fêtes familiales ou associatives,

- l’achat de véhicules moins polluants du type GPL, GNV … ce qui contribuera à l’amélioration de la qualité de l’air et la lutte contre les rejets de gaz à effet de serre.

Le geste du mois : Economies d’eau.

Nous consommons huit fois plus d'eau que nos grands-parents. Il est impératif de réapprendre à ne plus gaspiller cette précieuse ressource. Nous avons vu le mois dernier qu'un changement de nos habitudes pouvait entraîner des économies substantielles. A partir de ce mois-ci, nous vous invitons à surveiller les fuites sur vos installations.

-1 robinet qui goutte = 15m3/an = 38 euros

-1 fuite légère de chasse d'eau = 35 m3/an = 91 euros

Le moyen le plus efficace pour détecter la moindre fuite reste l'indication fournie par le compteur d'eau. Il suffit de noter le volume d'eau sur l'index au cours d'une soirée en veillant évidemment à ce qu'aucun appareil ne puisse se mettre en marche.

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy.

Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY

Tribune de janvier 2003

LA TELEDISTRIBUTION : un cadeau empoisonné

Une idée intéressante au départ, transformée au cours du temps en cadeau empoisonné, le câble sur l'agglomération de Cergy-Pontoise c'est bien l'histoire d'une affaire bouclée en 1985 lorsque le comité du SAN, présidé alors par Christian GOURMELEN, décide de vendre le réseau à un opérateur, France Télécom Câble.

La gestion de ce réseau devient une affaire privée entre un opérateur FTC qui perd de l'argent faute d'abonnés aux douze chaînes cryptées et des cergypontains persuadés que le service de télédistribution sur les six chaînes nationales pouvait rester gratuit. La vétusté des installations et l'obsolescence des technologies mises en oeuvre ont fait le reste.

Nous ne sommes pas aujourd'hui dans une économie distributive (on peut le regretter) et tout service a un coût assumé par les usagers ou les collectivités.

Malgré tous les regrets que l'on peut avoir suite au retrait de FTC, la situation présente nous oblige à trouver la solution qui aura le moins d'impact sur le plan esthétique. Il faut tout mettre en oeuvre pour que le dispositif d'accompagnement des communes et de FTC vis à vis des ASL, copropriétés, bailleurs et particuliers contribue à minimiser le nombre d'antennes qu'il faudra installer sur l'agglomération.

En ce qui concerne la ville de Cergy, le groupe des élus Verts a proposé à Monsieur le Maire le versement d'une subvention pour l'installation de ces antennes dés lors que les regroupements seraient optimisés.

Nous faisons appel à la volonté des cergyssois pour trouver une fin honorable et la moins dommageable pour notre cadre de vie.

LE GESTE ECONOME DU MOIS

L'eau est indispensable à la vie. Maîtriser nos besoins en eau potable c'est préserver une ressource précieuse et peu abondante sur terre.

99,7% de l'eau terrestre est salée ou congelée. Le reste (0,3%) nécessite des moyens d'extraction et de traitement; un tiers de nos eaux souterraines ont un taux de nitrates supérieur à 50 milligrammes par litre.

Alors pour réduire la facture d'eau et d'énergie, et pour les générations futures, ne laissons pas couler l'eau inutilement.

° Inutile d'ouvrir le robinet en grand lorsque nous nous brossons les dents et quand nous nous savonnons sous la douche:

  - 4 minutes sous la douche = 0,5 euros

  - 16 minutes                           = 2 euros

° Prenons une douche plutôt qu'un bain:

  - 1 bain = 5 douches

  - 100 bains par an = 120 euros

Le groupe des élus Verts de Cergy vous présente ses meilleurs voeux pour l'année 2003.

Le groupe des élus Verts de Cergy 

Tribune de décembre 2002

FIN DU DEPLOIEMENT DE LA COLLECTE SELECTIVE A CERGY :

LES ELUS VERTS POUSSENT UN  NOUVEAU « TRI DE JOIE ».

Conscients que la mise en décharge de nos déchets ne constituait pas une solution à long terme pour la protection de l’environnement, que nos poubelles "« regorgeaient » de matières recyclables, valorisables et réutilisables, que les ressources de notre planète étaient limitées, , les écologistes plaidaient, depuis plus de 30 ans, pour la mise en place de filières de collectes sélectives et de recyclage de nos déchets. Il y a 2 ans, la précédente équipe du SAN a voté sa mise en œuvre.

A partir de ce mois de Décembre, nous allons tous, en plus du verre et du papier dans les bennes d’apport volontaire, pouvoir trier :

-          les fermentescibles et déchets verts pour l’habitat pavillonnaire,

-          les emballages pour les habitats pavillonnaire et collectif.

Comment ne pas rappeler l’en jeu environnemental et social d’une meilleure gestion de nos déchets. En effet, la collecte sélective et le recyclage des déchets permettent :

-          de lutter contre le gaspillage de matières premières dont les ressources sont limitées,

-          de supprimer la pollution des sols, des eaux …  occasionnées par la mise en décharge de divers déchets,

-          d’ économiser l’énergie (et donc de diminuer les rejets de gaz à effet de serre causes des changements climatiques par réchauffement de la planète)

-          la création d’emplois socialement et environnementalement utiles.

Pour toutes ces raisons, nous vous invitons à participer à la collecte sélective.

Quelques arguments s’il fallait encore vous convaincre d’adopter ce geste écocitoyen :

Une tonne d’emballages en aluminium recyclés  économise des ressources naturelles et 95 % de l’énergie nécessaire pour fabriquer l’aluminium de première fusion (4,7 tonnes de pétrole).

Une tonne de plastique recyclé économise 700 kg de pétrole brut.

Avec une trentaine de bouteilles plastiques on fabrique un pull.

Une tonne de briques alimentaires recyclées économise 2 tonnes de bois.

Une tonne de papiers recyclés économise 2 tonnes de bois et de 200 à 400 kg de pétrole.

Lorsqu’une agglomération  de 200 000 habitants met en place le recyclage des emballages et papiers, elle réalise une économie d’énergie correspondant à la consommation d’énergie annuelle de 1000 à 2000 habitants, selon les performances de collecte.

Enfin, nous finirons par quelques mots sur l’intérêt de recycler les déchets verts et fermentescibles.

Ces déchets sont transformés en compost riche en matière organique. Il permet d’enrichir les sols tout en diminuant les besoins d’engrais chimiques, ce qui constitue une manière de favoriser une alimentation saine. De plus, orienter ces déchets vers le compostage plutôt que vers les décharges permet de lutter contre l’effet de serre. La décomposition des déchets verts enfouis en décharge produit du méthane dont le pouvoir « effet-serrisant » est 20 fois supérieur à celui du gaz carbonique.

Les élu(e)s Vert(e)s : Marc DENIS, Jean BONNEFOY, Assia RIAHI, Pierre ALBRECHT, Dominique ROY, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Cyrille BAGOT.

Tribune de novembre 2002

L’ACTION DES ELUS VERTS DE CERGY AU SYNDICAT D’AGGLOMERATION NOUVELLE DE CERGY PONTOISE

Aux côtés des municipalités, le SAN intervient de manière de plus en plus importante dans de nombreux domaines de notre vie courante. Trois élus Verts de Cergy (M Denis, J Bonnefoy et P Albrecht) y siègent et il nous semblait important de vous faire part de quelques unes des actions qu’ils y mènent :

Collecte sélective des déchets : à Cergy, comme sur l’ensemble de l’agglomération, la collecte sélective se met en place depuis avril 2002. En décembre, elle sera étendue à toute la population de Cergy (collecte des emballages dans l’habitat collectif, collecte des emballages et des déchets verts et fermentescibles dans l’habitat pavillonnaire).

Politique de l’énergie : un plan local de maîtrise de l’énergie et de développement des énergies renouvelables a été adopté lors du comité du SAN d’octobre. Ce plan est articulé entre des actions immédiates et de court terme notamment :

-          sur environ un tiers des mâts d’éclairage public, remplacement des lampes ancien modèle par des lampes nouvelle génération qui consomment environ deux fois moins (le budget électricité du SAN pour l’éclairage public représente environ 1 million d’euros)

-          sur la signalisation tricolore, remplacement des lampes à incandescence par des diodes électroluminescentes qui consomment 75 % d’électricité en moins ( le budget électricité du SAN pour la signalisation tricolore représente environ 100 000 euros)

-          lancement de diagnostics thermiques et de maîtrise de la  demande d’électricité sur les principaux équipements du SAN et étude des possibilités d’utilisation d’énergies renouvelables …

Par ailleurs, en partenariat avec l’ADEME et l’ARENE Ile de France, une étude de faisabilité technico-économique sur la possibilité d’utiliser la co-combustion bois-charbon pour le chauffage urbain  est en cours. Il s’agirait, dans ce cas, de valoriser les bois d’élagage, de chantier, palettes … qui partent aujourd’hui le plus souvent en décharge.

Nouvelle rubrique : les bons gestes de l’écocitoyen.

De manière complémentaire aux interventions des pouvoirs publics, chacun de nous peut à son niveau œuvrer pour la protection de l’environnement (gestion des déchets, économies d’énergies et d’eau ...) C’est pourquoi nous avons décidé de créer cette rubrique pratique.

De plus, la  plupart de ces gestes sont généralement source d’économie pour le budget familial.

Le geste du mois : bien choisir ses ampoules pour l’éclairage domestique.

Pour votre éclairage, préférez (sauf dans les pièces à usage discontinu comme les toilettes, couloir …) les lampes fluocompactes dites « basse consommation » qui durent 8 fois plus longtemps et qui consomment 5 fois moins d’énergie que les lampes à incandescence et presque 8 fois moins que les lampes halogènes. Bien qu’un peu plus chères à l’achat, elles peuvent vous faire réaliser, selon la puissance, une économie de 60 à 90 euros (400 à 600 frs) sur la durée de vie d’une seule lampe.

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy.

Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY

Tribune d'octobre 2002

RETOUR SUR UNE ACTUALITE D’ETE RICHE D’INFORMATIONS.

Sur le plan communal, signature fin juin par le Maire, d’une charte pour le rapprochement des initiatives institutionnelles en faveur des mineurs et jeunes majeurs en difficulté sur le territoire de la commune de Cergy.

Lors du débat sur la sécurité (conseil municipal du 18/11/2001), les élus Verts avaient fait la déclaration suivante :

«  … Si les Verts approuvent la philosophie générale du texte proposé, ils restent réservés sur la création d’une brigade canine et le volet concernant la prévention.

Des moyens conséquents doivent être consacrés à des actions de prévention et de médiation en subventionnant plus fortement les associations qui travaillent dans ce domaine dès le budget 2002 … Il s’agit de réussir collectivement à croiser des connaissances, des énergies et des projets pour mobiliser toujours plus de citoyens … Le texte sur la police municipale, bien qu’il soit le résultat d’un travail conséquent et bien qu’il trace une claire orientation, reste insuffisant sur cet aspect. C’est pourquoi les Verts s’abstiendront sur ce dossier. »

La signature de cette charte recueille notre adhésion et constitue pour nous, un motif de satisfaction. En effet, réaliser le bilan des interventions des divers partenaires, améliorer la coordination de celles-ci sur le territoire de la commune …   ne peut que contribuer à renforcer la politique de prévention que nous avions formulée  et constitue un point d’entrée incontournable avant de poursuivre la mise en œuvre de moyens complémentaires qui pourrait, le cas échéant, s’avérer nécessaire.

Sur le plan national, cet été a, aussi, été marqué par d’importants événements ou informations :

Organismes Génétiquement Modifiés : la contamination s'étend.

Une fois de plus, les contrôles effectués sur des maïs de semence importés, destinés à la plantation, montrent une contamination par des OGM. Un quart des échantillons s'est révélé contaminé et va entraîner une contamination lente et irréversible du territoire français. Les Verts s'élèvent contre la décision de la Direction Générale de l'Alimentation qui a considéré que les échantillons pollués à moins de 0,5% pouvaient être plantés. Ainsi, avant toute décision politique, une direction technique entérine de fait l'acceptation d'un seuil de pollution à 0,5%. L'objectif poursuivi par les industriels de la semence et de l'agroalimentaire est d'obtenir un seuil de contamination légal le plus élevé possible.

Transport aérien et effet de serre : suite à l’arrêt des vols après les attentats du 11 septembre, des scientifiques américains ont confirmé que les traînées de condensation laissées par les réacteurs à haute altitude contribuent au réchauffement de la planète. L’aviation commerciale est responsable d’un peu plus de 3% de l’effet de serre. En 2050, le pourcentage sera de 15% si l’on ne réoriente pas notre politique des transports. C’est pour cela, en plus des nuisances sonores, que les VERTS demandent un transfert de l’aérien vers le ferroviaire pour les courtes distances.

Dramatiques inondations en Europe et en France : qui n’a pas ces images en tête ! Nouveau signe des conséquences du réchauffement du climat ? Nul ne peut le certifier. Mais, ce dont les scientifiques sont quasi certains, c’est que le réchauffement du climat bouleversera de façon significative le régime des pluies. Alors, ces inondations constituent-elles des évènements avec lesquels il va falloir apprendre à vivre ? On peut le craindre si nous ne faisons rien.

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy.

Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY

Tribune de septembre 2002

Conseiller(e) Municipal(e) : une fonction exigeante.

Laurence LECUIRE, Conseillère Municipale déléguée aux conseils consultatifs de quartiers auprès d’Antoine BONNEVAL, Adjoint au Maire, nous a informé de sa décision de mettre fin à son mandat.

Nous tenons à vous faire part des motivations de cette décision :

« En ce mois de septembre 2002 je quitte ma fonction de conseillère municipale à la ville de Cergy, fonction à laquelle vos suffrages m’avaient portée aux côtés de mes amis Verts au sein de la majorité plurielle en mars 2001. Je me suis lancée dans cette aventure avec beaucoup d’enthousiasme et ce n’est pas sans regret que je me suis résolue à abandonner prématurément mon mandat. Les Verts les premiers, avant que le législateur ne le rende obligatoire, ont appliqué le principe de parité dont chacun s’accorde désormais à dire que plus qu’une nécessité, il constitue un véritable enrichissement pour la vie politique.

La fonction d’élu(e) requiert un sens de l’engagement qui impose de fait le sacrifice d’une part importante de son temps personnel et la difficulté est grande de concilier vie familiale, vie professionnelle et vie d’élu(e). Au fil des 18 mois passés à la Mairie, j’ai  pu prendre la pleine mesure du temps qu’il faut consacrer à la tâche si on veut s’y atteler sérieusement. Je ne conçois pas de m’occuper à moitié seulement des dossiers présentés au Conseil Municipal, dossiers dont l’enjeu pour nous tous est primordial, - et encore moins des Conseils Consultatifs de Quartiers dont j’avais plus particulièrement la charge -. Ces derniers, mis en œuvre en décembre 2001, ont d’ores et déjà fait montre, par l’adhésion extraordinaire de ceux qui les constituent, de leur intérêt majeur pour la ville de Cergy. Ils n’en sont qu’à leurs balbutiements et continueront, grâce aux amendements qui se feront naturellement jour tout au long de la mandature, à enrichir toujours plus la vie municipale. Démocratie représentative et démocratie participative ne peuvent que fonctionner de pair. C’est pourquoi il importerait que les élu(e)s, grâce à une décharge professionnelle compensée par une réelle rétribution, aient les moyens de rester à l’écoute de ceux qui leur ont fait confiance et de promouvoir des orientations alternatives et innovantes. Dans le même ordre d’idée, que chaque habitant trouve ou retrouve l’envie et la possibilité de s’investir pleinement dans l’avenir de sa ville nous semble capital.

Je fais confiance aux Cergyssois, à Dominique Roy, candidate sur la liste des VERTS, qui me succédera dans l’équipe de la majorité plurielle, à mes amis Verts et à l’équipe municipale pour continuer à porter l’idéal qui m’animait, idéal de mieux être dans la cité en agissant pour un développement durable. »

Nous remercions Laurence pour sa contribution à la vie municipale et la sincérité de sa décision.

A cette occasion, nous réaffirmons l’urgence et la nécessité de mettre en chantier à l’Assemblée Nationale une loi  sur le statut de l’élu.

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s :

Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Laurence LECUIRE

Tribune de juin 2002

LES ANTENNES RELAIS DE TELEPHONIE PORTABLE :

UN SUJET DE SECURITE SANITAIRE

En août 2001, les Verts Val d’Oise, dans le cadre d’une campagne nationale auprès des Maires, invitaient les conseils municipaux du Val d’Oise à adopter un vœu à destination du Gouvernement pour améliorer la législation relative à l’implantation des antennes-relais. Cette initiative, nous nous proposions, dans notre tribune d’octobre, de la relayer à l’occasion d’un prochain conseil municipal de Cergy.

Depuis cette date, le contexte a, en partie grâce à la campagne menée par de nombreuses associations, évolué favorablement. Ainsi, une circulaire cosignée par les Ministres de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement, de la Santé et les Secrétaires d’Etat au Logement et à l’Industrie a été publiée en date du 16 octobre 2001 (JO n° 246 du 23 octobre 2001).

Ce texte rappelle les limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques, définies par le conseil de l’union européenne. Il fournit aux gestionnaires d’immeubles et aux opérateurs de téléphonie des règles pour l’implantation des stations de base de radiotéléphonie mobile. Il rappelle également les réglementations permettant aux autorités de s’assurer d’une bonne prise en compte de l’environnement dans l’installation des équipements radiotéléphoniques.

Ainsi, sur la base des valeurs limites d’exposition, le centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) a établi des règles pratiques d’installation des stations de base (modalités d’implantation selon les types de technologie d’antennes utilisées), visant notamment à délimiter les périmètres de sécurité autour des antennes relais. Ces règles, présentées en annexe de la circulaire, s’appliquent sans délais aux nouvelles installations et dans un délai maximum de 6 mois aux antennes existantes.

Enfin rappelons que l’autorité de régulation des télécommunications (ART) peut-être saisie de tout manquement aux obligations en matière de protection de l’environnement et de la santé prévues par le code des postes et télécommunications qui pourrait être constaté de la part des opérateurs.

Si cette circulaire constitue une avancée appréciable, il n’en demeure pas moins que la législation doit encore être renforcée notamment en ce qui concerne la protection et l’information des utilisateurs (signalisation précise des équipements, mise en garde sur les risques d’utilisation à l’image de la législation sur le tabac ou l’alcool, limitation de l’exposition aux champs électromagnétiques …)

Pour toute information complémentaire vous pouvez utilement consulter les sites suivants :

www.journaldesmaires.com

www.anfr.fr

ANFR : Agence Nationale des Fréquences.

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Tribune de mai 2002

1986 – 2002 : LA SURETE NUCLEAIRE RESTE UN DIFFICILE COMBAT

En avril 2001, nous avions consacré notre tribune aux conséquences de l’accident de la centrale nucléaire de Tchernobyl en 1986. A l’occasion de ce 16 ème « anniversaire », nous attirons votre attention sur la publication par le Gouvernement de divers décrets (contestables) sur la sécurité nucléaire et la radioprotection en France. Que disent-ils ?

Le ministère de l’Industrie s’empare de la radioprotection …

La radioprotection était, jusqu’à présent, placée sous la tutelle des ministères de la Santé et du Travail et à l’abri (au moins dans le Droit) des ingérences de celui de l’Industrie.

La nouvelle Direction Générale de la Sûreté Nucléaire et de la Radioprotection (DGSNR) qui traitera désormais les dossiers de radioprotection fonctionnera sous la tutelle de la Santé, de l’Environnement et, surtout, celle du ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie. Or, là, il y a un véritable conflit d’intérêt. Il n’est pas bon qu’une même autorité soit à la fois chargée de développer une activité et de la contrôler.(L’Industrie ayant, par ailleurs, obtenu un droit d’ingérence sur tous les dossiers de santé impliquant le fonctionnement de l’industrie nucléaire en situation normale ou accidentelle)

L’Institut de  la Radiorotection et de la Sûreté Nucléaire (IRSN), un établissement public contraint à la recherche de clientèle …

Le statut de l’IRSN, qui doit devenir l’expert attitré de la DGSNR, est celui d’un Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial. Entre deux missions pour le compte de l’Etat, l’IRSN devra rechercher des marchés, des études, de l’argent. Où ? Là où il y en a, c’est à dire chez les exploitants du nucléaire. Gageons que ces industriels sauront se montrer généreux. Il est toujours intéressant d’établir ce type de liens avec les organismes appelés à prendre des décisions d’augmenter vos coûts de production. S’il est une activité qui relève de l’intérêt général et qui ne devrait pas être assujettie aux lois du marché et à la nécessité de faire des bénéfices, c’est bien la radioprotection.

La hiérachie des tutelles…

L’ISNR est placé sous la quintuple tutelle des ministères de l’Industrie, de la Recherche, de la Santé, de l’Environnement et de la Défense. Or, dans le texte du décret, les seules tutelles, pleines et entières, sont celles de l’Industrie et de la Défense. Ces deux ministères chapautent toutes les activités de l’IRSN et peuvent s’opposer à toutes les délibérations de son conseil d’administration.

La désinformation des autorités au moment de l’accident de Tchernobyl, les récents scandales sanitaires (amiante, sang contaminé, farines animales …) ont montré ce qu’il advient lorsque les intérêts économiques et financiers passent avant la préservation de la santé et de l’environnement. Il est temps que les autorités françaises en tirent toutes les leçons.

C’est pourquoi, nous demandons l’abrogation des décrets créant la Direction Générale de la Sûreté Nucléaire et de la Radioprotection et de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire.

C’est pourquoi, nous vous invitons à relayer cette campagne nationale initiée par la CRIIRAD (Commission de Recherche et d’Information Indépendante sur la RADioactivité).

Pour en savoir plus sur cette campagne :

CRIIRAD 471, Av V Hugo 26000 VALENCE Tel : 04 75 41 82 50 Site internet : www.criirad.com

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Tribune d'avril 2002

LA COLLECTE SELECTIVE ARRIVE A CERGY :

LES ELUS VERTS POUSSENT UN « TRI DE JOIE ».

Conscients que la mise en décharge de nos déchets ne constituait pas une solution à long terme pour la protection de l’environnement, que nos poubelles "« regorgeaient » de matières recyclables, valorisables et réutilisables, que les ressources de notre planète étaient limitées, , les écologistes plaidaient, depuis plus de 30 ans, pour la mise en place de filières de collectes sélectives de nos déchets et le développement du recyclage.

30 ans plus tard, à Cergy (comme dans les autres communes de l’agglomération et de France), nous allons pouvoir à partir de ce mois d’Avril, en plus du verre et du papier dans les bennes d’apport volontaire, trier :

-     les fermentescibles et déchets verts pour l’habitat pavillonnaire,

-     les emballages pour les habitats pavillonnaire et collectif.

Comme bon nombre de nos concitoyens, nous ne pouvons que nous en réjouir. Nous rendons aussi « hommage » à toutes celles et tous ceux qui ont oeuvré à la réalisation de ce projet :

·         à la précédente équipe élue du SAN qui a décidé en décembre 2000 de généraliser la collecte sélective,

·         aux services techniques du SAN et des communes qui l’ont mis en œuvre en un peu plus d’un an.

Nous invitons l’ensemble de la population à se mobiliser et à participer à la collecte sélective au fur et à mesure de sa mise en place (d’avril à octobre selon les différents quartiers de la ville).

Enfin, comment ne pas rappeler l’en jeu environnemental et social d’une meilleure gestion de nos déchets.

En effet, la collecte sélective et le recyclage des déchets permettent :

·         de lutter contre le gaspillage de matières premières dont les ressources sont limitées,

·         de supprimer la pollution des sols, des eaux …  occasionnées par les mises en décharge de divers déchets,

·         d’économiser l’énergie (et donc de diminuer les rejets de gaz à effet de serre causes des changements climatiques par réchauffement de la planète)

·         la création d’emplois socialement et « environnementalement » utiles.

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Tribune de février 2002

                            Qualité de la ressource en eau - la dégradation se confirme

Un rapport du Commissariat Général au Plan sur l’eau potable en France, paru le 24/10/2001, vient corroborer les conclusions de celui établi par la D.D.A.S.S. Val d'Oise en août 2000 : oui, il y a péril quant à la qualité des ressources en eau. Même si l’eau du robinet reste pour l’instant consommable, la situation est préoccupante. Les analyses effectuées sur de nombreux forages en France confirment la présence de pesticides, nitrates … au-delà des seuils autorisés. Nos eaux souterraines sont menacées suite à la migration de produits phytosanitaires dans le sol. Comme le précise F. Villey-Desmeseret, le Président de l’instance d’évaluation du Commissariat au Plan, la qualité de l’eau potable n’est jamais acquise,. C’est un bien public dont la préservation requiert une action permanente à tous les niveaux, de la commune à l’Union Européenne. D’ailleurs, la Directive-cadre sur l’eau n° 2000/60 CE du 23/10/2000 est à mettre en œuvre. Elle préconise que d’ici 2015, les différentes catégories de masse d’eau présentes sur le territoire devront être conformes aux normes européennes. Pour les Verts, il faut donc affronter dès aujourd’hui les difficultés soulevées dans chacune des étapes du processus de mise en conformité. Au lieu de traiter l’eau une fois polluée, ce qui engendrera un coût plus élevé pour le citoyen, il faudrait veiller en amont, de façon préventive, à préserver la qualité de l’eau : s’attaquer aux causes des pollutions, pour les réduire. L’instance recommande notamment : de poursuivre le programme de maîtrise des pollutions d’origine agricole, dont la réalisation constitue un préalable indispensable, de donner une base réglementaire plus solide à l’acquisition, par les collectivités, de terrains situés dans les périmètres de protection et à leur location à des agriculteurs, avec un cahier des charges précis, de prendre en compte la protection de la qualité de la ressource en eau dans toutes les politiques : déchets, transports, agriculture. Mais d'ores et déjà, les mairies peuvent, au plan local, engager diverses actions comme par exemple : Mobiliser et sensibiliser tout le monde (professionnels, élus, citoyens …) : chaque citoyen doit réapprendre le geste respectueux de l’environnement (utilisation de produits ménagers, de bricolage ou de jardinage non toxiques) et ne pas gaspiller l’eau, ressource limitée et si précieuse pour l’Homme. Adopter des modes plus écologiques d’entretien de la voirie, des espaces verts (limitation de l’emploi des pesticides, d’engrais chimiques et de produits toxiques), Les communes peuvent aussi favoriser le développement et le soutien d’une agriculture moins polluante, par le biais, par exemple, de la restauration collective : utilisation de produits issus de l’agriculture biologique, introduction dans le cahier des charges des prestataires de clauses d'incitation à l'achat de produits auprès de producteurs pratiquant une agriculture traditionnelle « raisonnable » (à faible apport en phytosanitaires…). La raréfaction des ressources en eau, l’ampleur de la pollution des nappes phréatiques et leurs conséquences sanitaires sur les populations, constituent l’un des enjeux majeurs des prochaines décennies. Quelles ressources en eau laissera t’on aux générations futures ? L’eau va t’elle devenir un produit de luxe dans l’avenir 

                                                                            *****

Projet A104

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A 104 : Il faut « tordre le coût » à ce projet

Le 4 décembre 2007, les Verts, dans un communiqué de presse avaient déjà fourni leur propre analyse : «  On attend que les belles paroles présidentielles prononcées à l’issue du Grenelle se traduisent par des actes : le gel de projets autoroutiers en France.

Jour après jour, on voit qu’il n’en est rien. Le Gouvernement a confirmé plusieurs projets d’autoroute. Quant aux « contournantes » urbaines, exceptions au beau principe énoncé pendant le Grenelle, une quarantaine de projets autoroutiers sur la cinquantaine que compte notre pays restent en cours. Ils seront tous réalisés!  Aucun projet n’a été stoppé. Tous ces exemples confirment les craintes émises à l’issue du discours de Nicolas Sarkozy, à savoir que le rouleau compresseur administratif et économique laminera le Grenelle. » Et pourtant, l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre liée aux transports routiers est plus que jamais préoccupante.

Et voici qu’à cette catastrophe environnementale  vient aujourd’hui s’en ajouter une autre : celle de l’augmentation du coût du projet qui passe de 1,4 milliard d’euros (chiffre annoncé à l’issue du débat public pour le tracé vert) à plus de 2 milliards d’euros aujourd’hui. Cette annonce officielle ne constitue pas une surprise pour nous et confirme le coût que nous avions annoncé dans nos précédents communiqués depuis plus d’un an. (*) Malheureusement, il est envisageable que le coût final, en cas de réalisation, soit encore plus élevé.

Cette information nous montre, une fois de plus, qu’il est donc urgent de :

« Tordre le coût» à ce projet de prolongement d’A104 qui n’est pas rentable et qui repose, dans le contexte de hausse durable du prix du pétrole avant épuisement, sur des perspectives de trafic chaque jour plus obsolètes.

Réaffecter ce budget au développement d’autres moyens de transport (rail, fluvial, circulations douces).

Catastrophe environnementale, gâchis financier, rien n’épargnera le prolongement de l’A104.

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Intervention Groupe Vert - Conseil Municipal du 20 décembre 2007

CONSEIL MUNICIPAL DU 20 DECEMBRE 2007

Intervention de Marc DENIS pour le Groupe VERT sur le budget 2008

Chers/es Collègues,

C’est parti pour deux pages maxi, fidèles à notre habitude de faire des déclarations courtes et précises.

Les budgets se suivent et se ressemblent année après année.

Alors nos réserves vont se suivre et se ressembler année après année.

Tout d’abord sur la forme :

Comme les autres années, il nous a, de nouveau, fallu constater que la lettre de cadrage budgétaire a été envoyée aux services pendant les vacances d’été sans que celle-ci n’ait fait  l’objet du moindre débat en bureau municipal ou en réunion de majorité. Ni même d’ailleurs l’objet de la moindre présentation. Tout juste d’une transmission par mail en septembre aux élus de second rang que nous devons donc être !

Comme les autres années, nous avions demandé à pouvoir disposer de budgets consolidés, c’est à dire en coût global, concernant certaines actions. Mais on n’a toujours rien vu venir à l’horizon. Probablement une question de visibilité ! A moins que les élus de second rang que nous devons être, ne soient en plus handicapés d’une courte vue. On a vraiment pas de chance.

Ensuite sur le fond :

Permettez nous, maintenant, de faire quelques remarques quant aux orientations.

La maîtrise de la masse salariale reste une priorité. Dont acte, on peut comprendre que ce poste important dans le budget de fonctionnement mérite d’être maîtrisé. Mais, dans le même temps, on nous annonce la création d’environ 6 postes de policiers municipaux. N’y a t-il pas là contradiction avec l’objectif affiché car ces 6 créations correspondent à une augmentation de la masse salariale d’environ 0,5 %. Ou bien alors l’objectif demeure et cela signifie qu’il devra y avoir redéploiement au sein du personnel ou non remplacement de départs. Dans quels secteurs ? Là encore manque de visibilité. Sans omettre de préciser que ces créations de postes de policiers municipaux n’ont fait l’objet d’aucune note de présentation et de débat que ce soit en bureau municipal ou en réunion de majorité.

Sur les grands évènements culturels : pour faire bref, je ne redirais pas tout ce que nous avions dit l’an dernier et l’avant dernière année et l’avant-avant dernière année, à savoir la place occupée par les grands évènements. Nous avions émis le souhait de diminuer légèrement (de l’ordre de 10 % à 20%) les enveloppes consacrées à ces évènements de manière à pouvoir réaffecter ces sommes aux maisons de quartier, aux associations pour des actions de proximité, aussi, mieux réparties dans le temps (périodes de vacances). Cette légère diminution ne remettrait pas en cause ces événements, mais constituerait un bol d’oxygène pour initier et /ou soutenir de nouvelles actions certes moins majestueuses mais tout aussi créatrice de lien social sur notre territoire. Cette orientation, budgétairement responsable car volontairement non inflationniste en travaillant à budget constant, n’est toujours pas retenue.

Sur l’entretien du patrimoine et sa nécessaire réhabilitation et modernisation : espérons que le futur agenda 21, qui après toutes ces années représente notre dernier espoir, constituera l’occasion d’engager enfin les actions nécessaires pour relever à la fois le défi budgétaire que constituent des dépenses d’énergie qui vont aller croissant dans les années à venir et pour relever l’enjeu environnemental que constituent la maîtrise de l’énergie et le développement des énergies renouvelables pour lutter contre le changement climatique et la sortie du nucléaire. Si tel n’est pas le cas avec un plan d’actions chiffrées, objectivées et planifiées, alors cet agenda 21 ne sera pas à la hauteur, mais simplement de la poudre aux yeux. Aie ! Voilà qui pourrait ne pas améliorer notre visibilité. En tout état de cause, le niveau d’investissement attribué à ce domaine dans le budget qui nous est présenté ce soir ne nous en laisse aucun goût. Zut, voilà qu’en plus, on a un problème de goût !

Plus sérieusement, nous vous rappelons que pour simplement maintenir le patrimoine communal en état, donc sans le moderniser pour prendre en compte les enjeux que nous venons de rappeler, ce sont environ 90 millions d’euros qu’il faudrait investir dans les 15 prochaines années, soit environ 3 fois plus que ce qui est prévu aujourd’hui. Nous sommes loin, très loin du compte.

Mais ressembler ne veut pas dire strictement identique.

Car il faut néanmoins constater quelques avancées factuelles ou oratoires.

Par exemple nous notons la baisse (certes encore faible) du budget communication. Ce qui semblait impossible hier, semble donc devenir possible en cette période. Voilà 5 ans que nous plaidions pour une telle inflexion budgétaire sur ce domaine. Même timide, nous n’allons pas bouder notre plaisir, bien au contraire. Mais 5 ans tout de même pour amorcer ce virage. Au passage, bonne nouvelle pour nous, car nous n’avons peut être pas une si courte vue.

De même pour d’autres orientations : on nous parle de s’engager dans le développement durable en construisant selon la démarche de Haute Qualité Environnementale. Là encore, ce qui semblait délirant depuis le début de ce mandat semble maintenant devenir la norme d’après ce que nous entendons.

Ouf, côté « Oreille » tout semble donc bien aller. Mon pauvre Laurent et cher collègue, ce soir tu viens de perdre d’un coup 10 patients. Mais je suis sûr que tu ne nous en veux pas et que tu nous préfères en bonne santé.

Alors, vous aurez compris chers/collègues que notre position sur ce budget 2008 va ressembler à celle de 2007. Nous ne prendrons pas part au vote sur ce budget, qui, à nos yeux dans le contexte présent, est un budget de transition donc susceptible d’être revisitée après mars.

Nous vous remercions pour votre attention.

Intervention Groupe Vert - Conseil Municipal du 8 novembre 2007

Intervention de Marc DENIS – Conseil Municipal du 8 novembre 2007

Débat d’Orientation Budgétaire

Cher/es Collègues,

Notre intervention sera brève.

Nous avons écouté avec attention et intérêt l’exposé de notre Collègue Jean Paul JEANDON, adjoint aux finances qui nous a rappelé quelques données relatives à la situation de Cergy.

Il ne présente guère de nouveauté significative par rapport à ceux des années passées, à l’exception de la constatation chiffrée de la baisse des dotations de l’Etat.

Il nous faut malheureusement constater, cette année encore que ce débat d’orientation budgétaire vient après l’envoi en juillet de la lettre de cadrage budgétaire du Maire, lettre de cadrage qui n’a fait l’objet ni de débat au sein de la majorité, ni même de présentation. Depuis plusieurs années, nous regrettons cet état de fait.

Nous en prenons acte.

Mais, permettez nous, au passage, de faire part de quelques remarques sur certaines des orientations affichées :

Orientation « Des logements HQE et des éco-quartiers ». Nous ne pouvons qu’apprécier, en cette fin de mandat, ces déclarations d’intention. Quel dommage que nous n’ayons pas été écoutés depuis le début de la mandature.

Par exemple, le futur quartier de la Croix Petit aurait pu constituer un beau cas d’application de cette orientation. Nous avions tenté de le réorienter dans ce sens mais sans succès.  Les Terrasses de Cergy Sud pareillement aurait pu constituer un cas d’application. Et bien d’autres opérations que nous ne citerons pas.

Orientation « Soutenir toutes les formes de création d’emplois ». Voilà qui, là encore, pourrait recueillir notre approbation car elle ouvre la porte par exemple au secteur de l’économie sociale et solidaire.

Mais dans le même temps, il nous faut constater, Monsieur le Maire que diverses propositions, certes sur la table de la Communauté d’Agglomération mais vous en êtes le Président, ont été faites et n’ont guère trouvé d’écho.

Nous pensons à la création d’une Agence Locale de l’Energie dont on voit bien aujourd’hui dans le contexte énergétique tendu et d’urgence environnementale, tout l’intérêt qu’elle aurait eu pour la population.

Nous pensons, dans le cadre de la mise en place de la filière de recyclage des Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques, à la possibilité d’accueillir une  antenne locale de la fédération ENVIE acteur de l’insertion par l’économique,  pour mettre en place une recyclerie (avec à la clé une quinzaine d’emplois d’insertion et revente d’équipements reconditionnés à bas prix). Possibilité qui, aujourd’hui, est malheureusement en train de nous glisser entre les doigts.

Orientation « Favoriser l’offre associative et soutenir les initiatives de la société civile». Là encore, n’est ce pas une suggestion que nous avons faite depuis quelques années en demandant un rééquilibrage entre le budget consacré aux grands évènements et l’action quotidienne et de proximité des associations et des maisons de quartier ?

Alors !!!

En attendant le conseil municipal de décembre, consacré entre autre au budget, nous ne serons pas plus long ce soir.

Je vous remercie pour votre attention.

Intervention Groupe Vert - Conseil Municipal du 28 juin 2007

DEBAT SUR 100 CONTEST :

INTERVENTION DE MARC DENIS POUR LE GROUPE VERT

CONSEIL MUNICIPAL DE CERGY DU 28 JUIN 2007

C’est évidemment sans ambiguïté que le groupe Vert condamne les actes de violences qui se sont déroulés dimanche soir 17 juin à l’occasion de 100 Contest. Les faits marginalisent un peu plus les auteurs et ont gâché la fin d’un spectacle très attendu.

Nous adressons nos félicitations pour le travail accompli par le personnel de la ville et la police municipale qui ont fait un travail formidable, les 3 soirs, et qui a gardé son sang froid pendant les évènements.

Nous ne commenterons pas plus ces évènements. Nous ne rentrerons pas plus dans le débat qui s’instaure actuellement entre le groupe socialiste et l’UMP sur l’attribution des responsabilités et des fautes sauf à redire l’urgence à traiter enfin sérieusement l’ensemble des problèmes de délinquance qui se posent dans notre société.

Sans la remettre en cause, cette manifestation continue d’appeler de notre part un certain nombre de questions et en particulier celle sur son coût global. Depuis plus de deux ans, nous avons à plusieurs reprises, comme d’autres élus soit de la majorité, soit de l’opposition demandé à connaître les coûts directs et indirects de cette manifestation.

Aujourd’hui, des estimations commencent officieusement à circuler. On parle de 600 000, 700 000 euros  voire bien plus.

Qu’en est-il ? Ces estimations méritent d’être soit infirmées, soit confirmées.

Vu les montants significatifs en jeu, vu les contraintes budgétaires fréquemment rappelées et mises en avant, la transparence s’impose !

En second lieu, nous voulions revenir sur certaines déclarations faites à la presse et en particulier celle concernant l’organisation pour 2008.

Une telle décision ne peut légitimement venir qu’à l’issue d’un bilan et d’une approbation par l’assemblée délibérante qu’est le conseil municipal.

Le débat devra aborder diverses questions telles que :

-     le format de cette manifestation,

-     les modalités d’organisation (lieu, gratuité et programmation artistique …)

-     les objectifs en terme d’animation et de liens avec le tissu associatif local …

Cette approbation, qui se traduira par l’inscription des budgets nécessaires, ne pourra, là encore, avoir lieu que si les conditions financières ont été clairement présentées à l’ensemble des élus.

Ensuite concernant les évènements de dimanche soir, nous souhaitons avoir une information détaillée :

-     sur l’ensemble des dégradations privées et publiques,

-     sur les coûts afférents à celles-ci,

-     sur les modalités de prise en charge de ceux-ci (par qui, quand, comment).

Enfin, nous devons aussi évoquer les nuisances sonores.

Celles supportées par les riverains, mais aussi celles subies par les spectateurs eux mêmes.

Cet aspect constitue un véritable enjeu car elles ne seront pas sans conséquence sanitaire auprès des jeunes. Nous ne nous appesantirons pas sur ce point, notre Collègue, le Docteur Laurent Carius, ayant certainement plus d’informations et de conseils à nous faire partager que nous n’en avons.

Je vous remercie pour votre attention.

Intervention Groupe Vert - Conseil Municipal du 5 avril 2007

                                                     Conseil Municipal - 5 avril 2007

                                             Proposition d'amandement - délibération PLU

                                      Extrait de l'intervention de Marc Denis pour le Groupe Vert

Le groupe VERT (à l’exception de JF Coriolle qui ne prendra pas part au vote) votera pour le PLU qui nous est proposé d’adopter ce soir. Ce PLU constitue un document de compromis acceptable dont la version actuelle a été amendée par rapport à la version de juin qui avait été soumise à l’enquête publique. Nous avions souhaité que ce projet puisse être amélioré à l’aune des suggestions recueillies au cours de l’enquête publique, ce qui est le cas sur plusieurs aspects : - prise en compte de diverses remarques techniques ou de rédaction faites par la population ; - consolidation de certains cheminements de circulation douce pour les piétons et les vélos ; - limitation des hauteurs à des niveaux plus raisonnables, ce qui va dans le sens de nos interventions dès juin 2006 (cf. nos interventions passées et notre tribune de juillet 2006 dans laquelle nous avions annoncé notre intention de déposer des amendements en conseil municipal) et ce qui permettra néanmoins de réaliser le programme de construction de logements si nécessaires à territoire cergypontain, cela tout en maîtrisant l’étalement urbain dont on connaît les inconvénients (besoins de transports accrus, pollutions …) Mais si le PLU permet de définir le cadre réglementaire du « quoi faire » en terme d’aménagement et de construction, il ne dit pas précisément de choses sur le « comment faire innovant ». Comme l’a rappelé Patrick LEMOINE, le PLU ne fige pas la réflexion des architectes et il permet aux élus de retenir tel coup de crayon plutôt que tel autre coup de crayon. C’est pour cela que, ce soir, nous proposons à la délibération présentée l’amendement suivant : Considérant que l’acte de construire et d’aménager ne constitue pas seulement une question technique, mais qu’il impacte sur diverses politiques publiques communales ou supracommunales comportant tant des enjeux environnementaux, que sanitaires ou sociaux, Considérant que le PLU, proposé ce soir au conseil municipal pour adoption, fixe le cadre règlementaire du « quoi faire » et qu’il faut, par ailleurs, définir le cadre du « comment faire », Les élus/es du groupe Vert proposent à la délibération relative au PLU l’amendement qui suit : - Changer article 2 en article 3. - Introduire un nouvel article 2 rédigé comme suit : En début de négociation avec les promoteurs ou maîtres d’oeuvre, le dossier de prescriptions environnementales et architecturales fera l’objet d’une présentation et d’un avis du Conseil Municipal. A l’issue de la négociation avec ceux-ci, le dossier de prescriptions environnementales et architecturales fera l’objet d’une présentation et d’une approbation par le Conseil Municipal. Outre que cette démarche aurait l’avantage de donner, du fait de la légitimité de l’assemblée délibérante, de la force aux cahiers de prescriptions, celle-ci permettrait de réintroduire une boucle de régulation collective dans l’orientation et la prise de décision. Ce processus plus participatif, comme le souhaite votre candidate Mme Royal (qui n’est pas la candidate que les VERTS soutiennent) devrait pouvoir recueillir sans difficulté votre soutien. Enfin, en réponse à nos collègues de Cergy Autrement qui trouvent le PADD faible, nous nous sommes permis de leur rappeler que celui-ci n’était pas un document opposable, que nous préférions les réalisations aux grandes déclarations (même si elles sont importantes) et que nous préférions mettre en place des processus ou des outils qui permettent de construire autrement.

Intervention Groupe Vert - Conseil Municipal du 21 décembre 2006

INTERVENTION DE MARC DENIS AU NOM DU GROUPE VERT

BUDGET 2007

Conseil Municipal du 21 décembre 2006

Chers/es Collègues,

Nous voici réunis pour voter le budget 2007 de notre collectivité territoriale.

Ce budget, comme les années précédentes, reste marqué par une politique d’investissement soutenu et par un budget de fonctionnement contraint. Cet état de fait ne peut donc que nous amener à faire des choix et à redéfinir des priorités au sein du budget de fonctionnement.

Composante minoritaire de la majorité, nous avons tenté soit d’en infléchir certains aspects qui nous semblent poser problème, soit de proposer des économies sur certaines actions classiques pour pouvoir en favoriser d’autres, soit d’introduire certaines actions ou approches innovantes. Ces propositions de notre part ne sont pas nouvelles, et certaines d’entre elles ont même été muries au fil du temps.

En ce sens, au cours des diverses réunions de préparation qui réunissaient la majorité, nous avons fait part de nos réserves, suggéré quelques pistes nouvelles. Mais force est de constater que nous n’avons guère été entendus. Nous ne pouvons que le regretter car nos propositions restaient modérées et ne remettaient pas en cause les grands équilibres de ce budget primitif.

Nous n’allons pas ici refaire tous les débats que nous avons eus auparavant mais qu’il nous soit permis, ce soir, de rappeler publiquement quelques unes des suggestions ou remarques que nous avons faites au cours de cette phase préparatoire.

Sur le budget d’investissement :

Le patrimoine de la ville vieillit. Celui-ci est entré dans un lent et irréversible processus de dégradation, reste fortement consommateur dans le domaine des fluides (eau et énergie).

Sa rénovation constitue donc à la fois un enjeu environnemental (lutte contre l’effet de serre et sortie du nucléaire en économisant l’énergie) et un enjeu budgétaire tant immédiat (en fonctionnement) qu’à moyen terme (car si rien n’est fait  rapidement cela se traduira inévitablement dans les prochaines années par une augmentation conséquente des coûts d’ investissement pour le réhabiliter). La situation actuelle mériterait plus qu’un doublement de l’enveloppe budgétaire dédiée à ces opérations de maintenance/réhabilitation/modernisation. Cette situation aurait dû nous amener à différer le planning et l’engagement de diverses opérations.

Déjà, lors des précédents budgets, nous avions, à de multiples reprises, attiré l’attention sur cette situation et son évolution. Etant donné le manque d’inflexion notable sur ce point, nous ne pouvons que nous répéter.

Mr l’adjoint aux finances vous allait nous répondre qu’il y a eu augmentation sur ce secteur. Certes, mais cette augmentation est quasiment absorbée pour réhabiliter le gymnase de Gency qui avait brulé, pour aménager une salle de boxe au gymnase des chênes et pour des études, ce qui ne donne donc pas de réels moyens opérationnels supplémentaires en terme de réhabilitation pour le reste du patrimoine existant.

Sur le budget de fonctionnement :

Sur le domaine de la gestion du personnel : même cause, même effet. Monsieur le Maire ayant revendiqué, il y a 4 ans, au titre des pouvoirs qui lui sont conférés par le Code Général des Collectivités Territoriales, la pleine responsabilité de la gestion du personnel, comme les années précédentes nous en prenons acte.

Concernant les effectifs, nous avions redemandé la création début 2007 d’un poste pour la maîtrise de l’énergie sur notre patrimoine. Il en va tant d’un enjeu environnemental que budgétaire. Car nous avons plus que l’intime conviction que nous ne sommes pas au niveau en la matière. Il n’y a qu’à se promener dans les bâtiments pour se rendre compte que des choses basiques ne sont pas faites. Le suivi des contrats de chauffage des prestataires sont insuffisament suivis. Il en est probablement de même des contrats d’abonnements gaz et électricité. Pour exemple, comment ne pas rappeler que le travail du service énergie de la communauté d’agglomération permet d’économiser plus de 60 000 euros par an sur les contrats d’abonnements, alors que la CA n’est pas un gros propriétaire immobilier. Alors imaginez le potentiel sur la commune qui a dans son patrimoine de nombreux groupes scolaires, des maisons de quartier etc…

Point positif : ce poste devrait être créé en 2007. Il s’agit pour nous d’un élément de satisfaction car notre collectivité aura tout à y gagner, à condition de donner à ce poste la capacité et l’autonomie d’actions nécessaires.

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Sur le domaine culture, jeunesse … :

Concernant l’animation culturelle, d’une manière générale, il nous faut constater que la part du budget consacrée à l’évènementiel continue de croître.

Au côté des traditionnelles et anciennes fête au village (73 000 euro), Cergy Soit (320 000 euro), feu d’artifice (73 000 euro), sans Contest (270 000 euro)  (ces montants ne représentant pas les coûts globaux incluant les frais de personnel, de propreté, d’aménagements divers … qui sont dans d’autres lignes budgétaires) nous avons découvert en cette fin d’année 2006 un nouvel événement d’ampleur, la fête de la lumière qui a lieu ce jour. Outre que cela fait un événement d’ampleur de plus, nous nous interrogeons sur l’opportunité d’organiser une telle manifestation dont le principe n’a d’ailleurs fait l’objet d’aucune discussion en bureau municipal et qui coûte au demeurant près de 25 000 euros. Nous avons donc proposé de ne pas renouveler cette manifestation en 2007.

Par ailleurs, nous avions émis le souhait de diminuer légèrement (de l’ordre de 10 %) les enveloppes consacrées aux autres évènements de manière à pouvoir réaffecter ces sommes aux maisons de quartier, aux associations pour des actions de proximité, aussi, mieux réparties dans le temps (périodes de vacances).

Cette légère diminution n’aurait pas remis en cause ces événements, mais aurait constitué un bol d’oxygène pour initier et /ou soutenir de nouvelles actions certes moins majestueuses mais tout aussi créatrice de lien social sur notre territoire.

Cette orientation, budgétairement responsable car volontairement non inflationniste en travaillant à budget constant, n’a pas été retenue. Et pourtant, notre proposition ne remettait pas en cause ces évènements et ne représentait qu’un mouvement budgétaire d’un peu plus de 50 000 euros sur le budget global. Proposition rejetée !

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Nous avions aussi proposé des actions innovantes en lien avec le domaine social comme par exemple l’attribution d’une subvention supplémentaire à un (ou des) partenaires associatifs pour diffuser auprès des populations en situation sociale précaire des lampes basse consommation. Il s’agissait à travers cette action d’engager, certes à petite échelle, le soutien de la mairie vers du préventif (diminution de la facture d’électricité par acquisition de matériels performants suivi d’une démarche de sensibilisation aux gestes économes) plutôt que de rester sur du curatif (mobilisation du Fond de Solidarité Logement pour prendre en charge les impayés).

Cette proposition a été rejetée car jugée dérisoire par rapport au problème du coût de l’énergie qui augmente et qui pèse, en particulier, de plus en plus sur les budgets des familles en difficulté.

Certes, il est vrai que cette action est mineure et que l’essentiel des dépenses sont sur le chauffage. Mais, à nos yeux, mieux vaut une petite action  qui enclenche un processus vertueux, que rien qui laisse une situation perdurer.

De plus, c’eut été là, comme prévu dans les cahiers des charges de concession,  une façon d’utiliser une partie des redevances versées par EDF et GDF pour couvrir d’une part les frais de suivi d’exécution des concessions de distribution du gaz et d’électricité et d’autre part les frais résultant des actions de sensibilisation et d’information des usagers à la maîtrise de l’énergie. Rappelons au passage que ces redevances représentent dans le budget général une recette de plus de 500 000 euros par an.

Cette proposition se chiffrait à seulement 15 000 euros que nous proposions de transfèrer du budget communication (qui pèse  1 180 000 euro) vers le budget social (qui pèse  955 000 euro). Soit une diminution de  0,01271186440677996 %. Soit plus sérieusement environ 1% de baisse du budget communication/réception. Mais là encore, bien que notre proposition ne soit qu’une modification à la marge, cela n’était pas possible. Personne nous fera croire qu’il est impossible de trouver les gains de productivité à hauteur de1% sur le budget communication/réception (des actions de rationalisation étant possibles). Ce transfert budgétaire minime n’aurait pas mis en péril la capacité de communication et d’information de la ville. Proposition rejetée !

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Concernant la perspective de création d’un label « ville éco-citoyenne » et des coûts afférents à sa conception, nous avons fait remarquer que nous ne comprenions pas les enjeux et les modalités de mise en œuvre de ce label. Un label pour labelliser quoi ? Il nous semble plus important, dans un premier temps, d’imaginer, d’innover et d’impulser de nouvelles démarches pratiques.

C’est pourquoi nous avions proposé une action pour subventionner les ASL ou copropriétés s’engageant dans la rénovation de leur éclairage public avec un objectif de maîtrise de l’énergie (une autre façon de diminuer les charges communes). Il n’était pas question de financer toutes les rénovations mais d’impulser, de démontrer quelques initiatives. Des expériences, menées récemment et localement avec quelques ASL ou copro volontaires, ont montré que des économies de près de 70 % étaient atteignables.

Notre proposition, d’un montant de 6 000 euro, 6 000 euro (je ne vous dirais pas le pourcentage ou alors je vais bientôt devoir parler en nano-pourcent) n’a pas retenu l’attention. Dommage pour nos concitoyens ! Proposition rejetée !

Voilà donc quelques unes des réserves et des propositions que nous avions faites et qui, malheureusement, n’ont pas reçu un écho favorable.

Alors que devons nous faire ?

Nous pourrions, en séance du conseil de ce soir, proposer des amendements, ce qui est de droit.

Mais nous ne le ferons pas. Nous ne le ferons pas car nous l’avons déjà fait dans la phase de préparation budgétaire. Nous l’avons fait dans la phase de préparation parce que, nous avait t-on dit par le passé, il faut faire des propositions gagées (c'est-à-dire budgétairement équilibrées). Mais cette fois, on nous a répondu que ca ne fonctionnait pas comme cela.

Bref, que nous reste t-il à faire ?

Voter le budget en l’état ? Ce budget, même s’il appelle diverses réserves de notre part, n’est pas un budget mauvais et irresponsable, car il comporte de nombreuses mesures auxquelles nous adhérons. Néanmoins, le voter nous est impossible.

Car il s’agit ici, et vous l’aurez compris, aussi d’une question de méthode et d’écoute entre partenaires de la majorité. Nous souhaitions amender ce budget à la marge, sans jamais en remettre en cause sa structure générale, n’oublions pas en cela que nous sommes une composante minoritaire de cette majorité. Cela n’a pas été possible, nous le regrettons et nous en avons pris acte.

C’est donc pour cela que, ce soir, nous ne prendrons pas part au vote sur le budget.

Nous pourrions être plus long, mais nous n’abuserons pas, Chers/es collègues, de votre temps.

Nous vous remercions pour votre attention.

Intervention du groupe vert - Conseil municipal du 9 novembre 2006

INTERVENTION GROUPE VERT

Travaux d’aménagement de la mairie de village

Chers/es Collègues,

Nous sommes amenés ce soir à nous exprimer à nouveau sur les travaux à la mairie du village.

Lors des débats que nous avions eus l’an dernier sur l’achat des Gémeaux pour y regrouper l’ensemble des services municipaux, nous avions émis l’idée de transfèrer les mariages à la nouvelle mairie. Cette proposition était fondée sur les éléments d’analyse qui suivent :

la capacité d’acceuil des Gémeaux permettait de l’imaginer et de le concevoir,

le souci d’éviter les frais supplémentaires nécessaires pour réaménager dans  la mairie du village cet espace qui ne sert en moyenne pas plus d’un jour par semaine, et cela alors que :

-     d’une part, les besoins en fonctionnement pour les services à la population se font cruellement ressentir.

-     d’autre part, le budget de cette opération aurait pu être consacré à d’autres projets de réhabilitation de notre patrimoine comme par exemple la réfection de peintures dans les écoles ou de maîtrise de l’énergie, ce qui est bon tant sur le plan budgétaire que sur le plan environnemental pour lutter contre le changement climatique et décliner concrétement le principe de développement durable aujourd’hui si souvent mis en avant.

Telle n’est pas l’orientation qui a été retenue et qui nous est présentée ce soir.

Certes, on nous répondra que les habitants du village sont fortement attachés à ce que les mariages aient lieu au village et qu’ils n’auraient pas accepté qu’ils soient transférés dans la nouvelle mairie. Cette affirmation demande plus qu’à être vérifiée et nous avons la perception, mais peut être nous trompons nous, que la demande n’était pas aussi ferme et soutenue que cela.

C’est pourquoi le groupe des élus Verts votera cette délibération, mais non sans vous avoir fait part des réserves que ce dossier nous inspire.

Nous espérons que les budgets à venir en matière de maintenance/réhabilitation de notre patrimoine seront à la hauteur des enjeux et budgétaires et environnementaux auquels notre collectivité et notre société sont confrontées.

Nous vous remercions pour votre attention.

Tribune de janvier 2002

ll y a eu Tchernobyl, où nous avons appris que la pollution n'a pas de frontières ; il y a eu le Kosovo, où nous avons cruellement constaté l'absence de politique européenne de défense et de sécurité commune ; il y a eu la vache folle, où nous avons appris les limites insupportables de l'agro-business ; il y a eu le tunnel du Mont Blanc, du Gothard …

Puis il y a eu New York et Toulouse, deux événements tragiques qui ont mis en lumière l'insécurité du monde et la fragilité de la vie humaine, la nécessité d'une justice internationale et du principe de précaution. De nos assiettes à la couche d'ozone, cette insécurité nourrit le sentiment de notre précarité. La vulnérabilité et le risque sont devenus le lot de ce nouveau siècle.

Face à ce monde incertain où règne trop souvent la loi du plus fort et des nouveaux rois de la finance, il y a urgence à faire primer l'intérêt général en jetant les bases d'un nouveau contrat écologique, social et économique.

Nos propositions, nos analyses ont désormais droit de cité dans le débat et elles représentent de vraies alternatives : face à la loi du profit qui aliène et détruit, optons pour le temps libéré et l'économie solidaire ; face au tout-bagnole, choisissons les transports collectifs ; face à la vulnérabilité du nucléaire, engageons-nous dans la maîtrise de l'énergie et le développement des énergies renouvelables ; face au nationalisme, préférons la citoyenneté …

Il nous faut rompre avec la marchandisation du vivant, montrer que nous voulons une société où les biens communs de l'humanité, l'eau, l'air, la terre, la vie humaine … appartiennent à tous.

Ce vœu nous le formulons pour l'ensemble des habitants de Cergy  et de notre planète.

Nous vous souhaitons une bonne année 2002 et un monde meilleur et solidaire.

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Intervention Groupe Verts - Conseil municipal du 29 juin 2006

Intervention de Marc DENIS au nom du groupe VERT

Conseil Municipal du 29 juin 2006 – Débat sur le projet de PLU

Chers/es Collègues, Mesdames et Messieurs,

Permettez moi, ici ce soir, de vous donner quelques explications sur notre vote concernant l’amendement qui vous a été présenté.

Dans notre tribune libre du journal municipal de juillet/août, vous pourrez lire que le groupe des élus Verts avaient décidé de déposer un amendement  concernant les hauteurs de construction autorisée sur les quartiers des centres gares des Hauts de Cergy et Préfecture.

A l’issue du travail du comité de pilotage, auquel nous avons participé par la voix de Jean BONNEFOY, il nous fallait constater que, si un certain nombre de nos remarques et suggestions avaient été prises en compte,un point de désaccord important avec nos partenaires de la majorité demeurait sur les hauteurs de construction (initialement prévues à 50 mètres, puis ramenées dans un deuxième temps à 37 mètres). Ce point de désaccord ne pouvait que nous amener, pour le moins à nous abstenir sue ce projet de PLU.

Un compromis a pu être trouvé avec le groupe socialiste, ramenant les hauteurs maximales de construction à 30 mètres. Nous en prenons acte et nous avons l’intime conviction que cette décision :

-          permet de poursuivre la construction de logements si nécessaires à une partie de la population ; au passage je me permets de vous rappeler que nous avons voté l’objectif de 9000 logements et que nous l’assumons poitiquement.

-          permet, tout en maîtrisant l’étalement urbain, de poursuivre un programme d’urbanisation par essence consommateur d’espace, générateur de transports sources de pollutions de l’air et de bruit …

-          permet de mettre  en œuvre des programmes immobiliers soutenables sur le plan social et humain (par exemple, personne ne nous fera croire qu’au delà de 8 ou 9 étages, les résidents se connaissent, développent du lien social dont notre société a tant besoin …)

-          permet de préserver une qualité paysagère qui caractérise Cergy et l’agglomération de Cergy Pontoise.

Voilà ce que le groupe des élus Verts voulait vous préciser ce soir.

Nous voterons cet amendement de RAISON puis, à l’exception de Jean François Coriolle qui ne prendra pas part au vote et qui vous en expliquera les raisons, nous voterons le projet de PLU qui sera soumis à enquête publique auprès de la population dans le courant du dernier trimestre 2006.

C’est donc avec intérêt que nous examinerons les diverses remarques qui seront faites  à cette occasion, remarques qui nous permettront,  le cas échéant, d’améliorer encore et encore le projet actuel.

Enfin, nous adressons nos félicitations aux services pour le travail réalisé en des temps aussi courts.

Nous remercions les conseillers consultatifs de quartier pour les remarques et enrichissements qu’ils ont apportés au cours du processus d’élaboration de ce projet de PLU.

Enfin, nous notons avec satisfaction les évolutions de discours par rapport à ceux que nous entendions il y a 3 ou 4 ans, où lorsque nous parlions de qualité environnementale des bâtiments nous recevions en réponse indifférence ou rejet, Concernant le cahier des charges « Haute Qualité Environnementale », nous sommes à votre disposition pour en reparler et vous faire part de notre sentiment et de nos suggestions pour passer, aujourd’hui, du dire à demain, au faire innovant.

Et toute cette intervention sans utiliser l’expression « développement  durable ».

Intervention Groupe Verts - Conseil Municipal du 15 décembre 2005

Budget primitif 2006 Cergy

Intervention de Marc DENIS au nom du groupe "Verts "

Mesdames, Messieurs, chers/es Collègues,

Le vote du budget primitif 2006, qui constitue l’occasion de traduire les axes de la politique générale que nous souhaitons mener, appelle pour nous, groupe des Verts, diverses remarques. 

Tout d’abord, comment ne pas rappeler qu’un budget est le résultat d’un compromis, plus ou moins équilibré entre partenaires. L’expression politique à cette occasion oscille donc tout naturellement entre convergences et affirmation de la diversité des points de vue au sein d’une équipe plurielle.

Lors du débat d’orientation budgétaire du conseil municipal du 3 novembre 2005, nous avions fait part de nos propositions que je rappellerai :

1/ annuler ou reporter les investissements que nous jugeons non prioritaires pour garder les marges de manoeuvre les plus importantes possibles en fonctionnement pour satisfaire les VRAIS besoins de services à la population en diminuant l’autofinancement. Pour autant il n’est pas question de diminuer nos investissements en matière  d’équipements d’intérêt général (crèche, équipements scolaires ) ou de réhabilitations.

2/ être sélectif dans le budget de fonctionnement en réalisant moins d'opérations communicantes et en diminuant certaines dépenses de fonctionnement qui ne sont pas essentielles pour plus d'actions structurantes :

-        Au budget communication, on peut s’interroger sur la pertinence de poursuivre l’édition de Cergy Play, de maintenir les multiples cérémonies des voeux, engager une simplification et diminuer les frais de conception de divers supports de communication

-        en matière culturelle et notamment dans le domaine d’animation en direction de la jeunesse, il est essentiel de privilégier le travail de terrain en modérant nos ambitions en matière d’évènementiels (on peut penser à 100 Contests, à Cergy Soit !, et au feu d’artifice)

-        en poursuivant une politique drastique de chasse aux gaspillages en particulier les dépenses Energie et fluides qui représentent environ 5 % du budget de fonctionnement hors masse salariale. Un objectif de 10 % d’économies, largement atteignable, représentent, outre un enjeu environnemental, un enjeu budgétaire de l’ordre de 150 000 euros. A 20 % d’économies, ce sont environ 300 000 euros qui permettent de retrouver une marge de manoeuvre de 1 % sur le budget de fonctionnement hors masse salariale.

-        Naturellement, il nous faudra maintenir, voire augmenter, notre capacité d’intervention dans le domaine social et d'entretien des équipements (crèches, groupes scolaires, antennes de quartier, LCR, bibliothèques...) vu la réalité de leur dégradation.

Nous déclarions en outre qu’en matière de personnel, nous n’étions pas sur une logique d’augmentation coûte que coûte de l’effectif. Si nous sommes ouverts à des possibilités de redéploiement de personnel car, rien, dans une organisation, n’est figé ad vitam eternam, permettez nous d’en rappeler quelques conditions de mise en oeuvre : ce redéploiement doit concerner tous les secteurs, du sommet à la base de l’administration ; tout redéploiement doit s’accompagner d’un effort substantiel en matière de formation du personnel concerné pour garantir au final la satisfaction tant des usagers du service public que des agents.

Mais même en redéployant pourra t-on faire face aux nouveaux besoins  (par exemple à celui de l’entretien des 200 000 m2 d’espaces verts et de voiries acquis en 2005, d’encadrement ou d’entretien dans de nouveaux équipements éducatifs )

Enfin, nous rappelions la nécessité de disposer d’un plan annuel glissant d’investissement.

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Aujourd’hui, à la lecture du budget primitif 2006, nous apprécions qu’un certain nombre de nos orientations aient été reprises. Nous citerons :

la suppression du journal « Cergy Play » sur lequel, au moment de sa création, nous avions émis des réserves ;

le report de certains investissements non prioritaires comme la couverture de la Gare Préfecture etc…

Mais ce budget appelle aussi de notre part des réserves. Il en est ainsi sur les chapitres relatifs au patrimoine immobilier et à la gestion du personnel.

Compte tenu d’un patrimoine immobilier vieillissant, nous continuons à croire que l’enveloppe affectée pour la maintenance et la rénovation est en deçà des besoins.

Ne pas investir aujourd’hui dans les réhabilitations nécessaires, revient à reporter cette charge sur nos successeurs, charge qui n’en sera d’ailleurs que plus lourde à supporter. C’est aussi se priver, dans un contexte de ressources limitées, des gains budgétaires possibles en fonctionnement. Nous pensons à la gestion des fluides (eau et énergie) qui ne fait pas l’objet de l’attention qu’elle mériterait et que nous rappelions en début d’intervention. D’ailleurs, ce budget nous montre bien les augmentations prévues qui, nous le craignions, pourraient s’avérer insuffisantes dans le contexte énergétique actuel et prévisible de forte hausse. Mais c’est aussi un enjeu environnemental majeur pour lutter contre le changement climatique et pour sortir du nucléaire.

Quant à la gestion du personnel, l’absence de plan pluriannuel des emplois, pourtant promis depuis 2004, ne nous permet pas d’avoir une visibilité satisfaisante sur les redéploiements et recrutements. Cette question est d’autant plus d’actualité que, comme nous le rappelions en introduction, la ville de Cergy voit son domaine d’intervention s’étendre, que de nouveaux besoins se font jour (médiathèque, petite enfance, prévention et médiation éducative …)

Par ailleurs, Monsieur le Maire, au titre du Code des Collectivités Territoriales, a depuis 2004 revendiqué sa pleine et entière responsabilité et compétence en la matière. Comment pourrions nous dans ces conditions nous considérer associés aux décisions prises dans ce domaine.

Concernant les autres chapitres, nous voterons pour, même si sur quelques opérations nous pourrions, le cas échant, émettre un avis réservé à l’occasion des conseils municipaux de 2006.

Par exemple, sur le budget culture, nous avions proposé de diminuer les budgets affectés aux événementiels tels que le feu d‘artifice, Cergy Soit, 100 Contest … et cela de manière à pouvoir réaffecter ces sommes à des actions de proximité et de soutien aux initiatives associatives locales. Dans ce cadre, comment parler d’objectifs renouvelé en matière culturelle, alors qu’il s’agit là d’un budget de reconduction donc à l’identique des années précédentes. De plus, à quoi a donc servi la réflexion menée par les conseillers consultatifs de quartier, les élus et les services.

Ce budget primitif 2006, comme les années précédentes est un budget prudent malgré la dette consacrée à l’achat et à l’aménagement de la nouvelle mairie.

Vous l’aurez donc compris, ce n’est donc pas sur l’équilibre général que se portent nos réserves, mais sur la redistribution entre différents secteurs.

En conclusion, nous voterons le budget qui nous est présenté ce soir à l’exception des chapitres 12 « gestion du personnel » de la section de fonctionnement et du chapitre 23 de la section d’investissement sur lesquels nous nous abstiendrons compte tenu des réserves émises par notre groupe.

Nous vous remercions, chers/es Collègues pour votre attention.

Internention du Groupe Verts - Conseil municipal du 3 novembre 2005

INTERVENTION DU GROUPE VERT

DEBAT DORIENTATION BUDGETAIRE - CONSEIL MUNICIPAL DU 3 NOVEMBRE 2005

Chers/es Collègues. 

Permettez nous de rappeler quelques éléments de constats qui nous paraissent essentiels à l’occasion de ce débat d’orientation budgétaires : 

Une population en proie à des difficultés sociales croissantes, 

Des besoins de logements y compris sociaux et très sociaux qui demeurent, 

Des équipements existants qui vieillissent, 

L’arrivée de nouveaux équipements et besoins sur la ville (par exemple médiathèque, groupe scolaire et crèche sur les Hauts de Cergy, espaces publics),

A court terme, le poids de l’acquisition des gémeaux, 

De manière plus durable mais pas soutenable, le désengagement de l’Etat. 

Nous, les Verts, considérons, dans la continuité de nos interventions depuis le début de la mandature qu'il est possible (malgré ces tendances lourdes) d'infléchir notre politique budgétaire pour répondre avec encore plus de proximité aux attentes de nos concitoyens tout en continuant de  préparer l'avenir (notamment en matière d'investissement)...

1/ Il nous faut garder des marges de manoeuvre les plus importantes possibles en fonctionnement pour satisfaire les VRAIS besoins de services à la population et cela : 

-        En diminuant l’autofinancement : cela amènera à annuler ou différer des investissements que nous jugeons non prioritaires (comme par exemple la couverture dune partie de la place de la préfecture, simplifier le projet d’aménagement autour de la future mosquée, rénovation de la salle des mariages à la mairie du Village) 

-        Sans pour autant diminuer nos investissements en matière  d’équipements d’intérêt général (crèche, équipements scolaires ), de réhabilitations ou d’aménagement d’espaces publics à l’occasion d’opérations de construction de logement. 

2/ Il nous faudra être sélectif dans le budget de fonctionnement en réalisant moins d'opérations communicantes pour plus d'actions structurantes : 

En diminuant certaines dépenses de fonctionnement qui ne sont pas essentielles : 

-        Au budget communication (on peut par exemple s’interroger sur la pertinence de poursuivre l’édition de Cergy Play, de maintenir les cérémonies des voeux, engager une simplification et diminution des frais de conception de divers supports de communication) 

-        en matière culturelle et notamment dans le domaine d’animation en direction de la jeunesse, il est essentiel de privilégier le travail structurant de terrain en modérant nos ambitions en matière d’évènementiels (on peut penser à 100 Contests, à Cergy Soit !, et au feu d’artifice) 

-        en poursuivant une politique drastique de chasse aux gaspillages : par exemple les dépenses Energie et fluides qui représentent environ 5 % du budget de fonctionnement hors masse salariale. Un objectif de 10 % d’économies, ce qui est largement atteignable, représente, outre un enjeu environnemental, un enjeu budgétaire de l’ordre de 150 000 euros. A 20 % d’économie, ce sont environ 300 000 euros, ce qui permet de retrouver une marge de manoeuvre de 1 % sur le budget de fonctionnement hors masse salariale. 

-        Naturellement, il nous faudra maintenir, voire augmenter, notre capacité d’intervention dans le domaine social et d'entretien des équipements d’intérêt général (crèches, groupes scolaires, antennes de quartier, LCR, bibliothèques...) vu la réalité de leur dégradation. 

En matière de personnel : nous ne sommes pas sur une logique d’augmentation coûte que coûte de l’effectif. Si nous sommes ouverts à des possibilités de redéploiement de personnel car, rien, dans une organisation, n’est figé ad vitam eternam, permettez nous d’en rappeler quelques conditions de mise en oeuvre : ce redéploiement doit concerner tous les secteurs, du sommet à la base de l’administration ; tout redéploiement doit s’accompagner d’un effort substantiel en matière de formation du personnel concerné pour garantir au final la satisfaction tant des usagers du service public que des agents. 

Mais même en redéployant pourra t-on faire face aux nouveaux besoins  (par exemple à celui de l’entretien des 200 000 m2 d’espaces verts et de voiries acquis en 2005, d’encadrement ou d’entretien dans de nouveaux équipements éducatifs ) 

Comment ne pas rappeler que l’externalisation a aussi ses limites et que dans certains cas, les coûts des services « externalisés » peuvent être supérieurs à ceux de services réalisés en régie.  (Par exemple, on peut s’interroger sur le coût du marché de prestation chauffage qui est de 130 000 euros). 

Enfin, concernant l’investissement : lors du débat du conseil municipal consacré à l’acquisition des Gémeaux, étant donné les importantes évolutions, nous étions déjà intervenus sur la nécessité de mettre à jour le PPI 2003-2008 afin de retrouver une meilleure visibilité. 

Dans le cadre du débat d’orientation budgétaire, nous aurions apprécié d’avoir un tel document qui aurait éclairé chacun d’entre nous et nous aurait permis de prendre des décisions encore plus pertinentes. 

Par exemple, l’investissement « Hors PPI » dans la version adoptée le 27 mars 2003 était de 1,145 millions d’euros. Dans le document d’orientation budgétaire qui nous est aujourd’hui présenté, il est de 6,480 millions d’euros. 

Cette exemple montre bien, à l’évidence la nécessité de disposer d’un plan annuel glissant d’investissement. 

Voilà, Chers/es Collègues, quelques éléments de réflexion et d’orientation que je voulais, au nom des élus/es du groupe Vert vous faire partager. 

Je vous remercie pour votre attention. 

tervention Groupe Verts - Conseil municipal du 29 septembre 2005

                           PROJET DE MOSQUEE : INTERVENTION DU GROUPE VERT

Conseil Municipal de Cergy le 29 septembre 2005

Chers/es Collègues, Mesdames et Messieurs,

Le Conseil Municipal de Cergy, convoqué ce soir par Monsieur le Maire en séance extraordinaire, a pour seul et unique objet d’autoriser le Maire à signer avec la Fédération Musulmane de Cergy un bail Emphytéotique Administratif pour permettre la mise à disposition d’un terrain destiné à l’édification d’une Mosquée.

A cette demande d’autorisation de signature de ce bail, les élus du groupe vert répondront, sans hésitation, positivement. Comme cela a été rappelé dans le préambule de la délibération qui nous est proposée, ce droit à l’exercice d’un culte est un principe fondateur de notre constitution et fait partie intégrante du fonctionnement laïque et démocratique de notre société. Il ne pouvait en être autrement de notre vote, les Verts étant attachés aux principes d’autonomie, de responsabilité et de solidarité.

Autonomie : il appartiendra donc à la communauté musulmane, dans le respect des lois et règlements de la République, de définir  son projet en fonction de ses besoins, de ses ressources et de son identité.

Personne n’est mieux placé que la communauté musulmane pour connaître ses besoins, ses ressources et son identité.

Concernant l’identité, une des questions qui peut se poser est la suivante : cette mosquée peut elle, sur le plan architectural, être clairement identifiable. Nous n’imaginons pas, par exemple, qu’une Eglise n’ait pas de clocher (sauf si c’était le souhait de la communauté catholique). Alors pourquoi une mosquée ne disposerait-elle pas d’un minaret, élément architectural identitaire ? Notre réponse est bien évidemment « oui » si c’est le souhait de la communauté musulmane.

Responsabilité : ce lieu, nous le devinons, est important pour la communauté musulmane. Nous ne doutons pas que vous aurez à cœur de réussir votre projet en choisissant un objectif que la communauté musulmane aura la capacité et la fierté d’assumer en unissant, en fédérant toutes ses forces, comme elle a commencé à le faire depuis plusieurs années.

Solidarité : les élus verts sont ouverts, dans le cadre d’un projet où les risques seront nécessairement maîtrisés au mieux, à ce que la municipalité puisse garantir les emprunts levés par la fédération musulmane de Cergy.

Par ailleurs, bien que ce ne soit pas l’objet du débat de ce soir, mais puisque nous ont été présentées quelques esquisses architecturales incluant l’Espace Des Arts et Culture du Monde, nous nous permettrons de vous faire part, mesdames et Messieurs les Conseillers de quelques réflexions.

Tout d’abord, et cela depuis nos premiers débats en conseil municipal, nous avons  toujours soulignés que ces deux espaces étaient de nature différente (la mosquée relevant de la sphère privée et l’espace des arts et culture du monde de la sphère publique).

Ces deux espaces, s’ils se réalisent, doivent donc être distincts et ne souffrir d’aucune confusion possible quant à leur affectation.

L’esquisse présentée ce soir nous amène à de multiples réflexions et à resituer l’histoire de cette belle idée.

En 2001 à l’occasion du premier tour des élections municipales  nous, les verts, avons présenté un projet global pour notre commune  dans lequel nous proposions la création d’une maison des peuples et des cultures pour favoriser les échanges et métissages culturels.

Nous souhaitions également la création de lieux de fêtes familiales, telles des salles de fêtes  insonorisées.

Lors du deuxième tour nous avons conclu un accord avec nos partenaires de la gauche et nous nous sommes engagés à orienter les actions de la future équipe municipale sur la base de nos axes et propositions  de campagne du premier tour.

A ce titre la création de lieux cultuels (privés) et de lieux culturels (publics) sont pour nous des projets logiques et légitimes.

A l’occasion du débat sur le projet de ville le 13 mars 2003,  ici même, nous avons  réaffirmé nos priorités et notre volonté d’accompagner le développement urbain de notre commune.

En effet, à nos yeux il n’est pas de projet de ville abouti sans projet culturel qu’il éclaire et inspire.

C’est ainsi que pouvons donner un élan à la démocratie, la solidarité, l’environnement !

Pour nous, cent ans après les lois de séparation de l’église et de l’Etat en France, il est essentiel de réaffirmer la notion de laïcité ; une laïcité ouverte accueillant  celles ou ceux qui croient au ciel et celles ou ceux qui n’y croient pas et qui assure à chacun  le libre exercice de son culte ou de sa pensée…Sans distinction d’origine, de milieu social, culturel ou cultuel !

Nous avons souhaité dès le début de la mandature en 2001, reconnaître cette diversité inscrite dans l’histoire de chacun qui fait la richesse de tous.

Nous l’avons  traduite par une programmation d’activités dans les saisons culturelles étrangères en France (comme cette année celle du Brésil),  par des expositions et des manifestations (telles que la fête au village) aux couleurs du monde.

Pour nous, verts, écologistes dans ce  monde en pleine mutation (entre cultures urbaines et cultures rurales)  nous voulons permettre à chacun de trouver sa place dans le respect de ses racines.

C’est pourquoi nous continuons à penser que les actions que nous mènerons,dans le cadre de jumelage avec d’autres communes du monde francophone (comme Thiès au Sénégal), dans le cadre des années culturelles de pays étrangers en France, lors de la  commémoration de l’abolition de l’esclavage dans le parc François Mitterrand à Cergy grand centre sont essentielles et préparent très utilement, hors les murs, un beau projet d’échanges entre Arts et Cultures du monde .

Celui-ci peut voir le jour très rapidement au carreau de Cergy par exemple ou plus tard ailleurs.

Nous serons donc particulièrement vigilants sur le niveau d’investissement qui lui sera consacré, car la ville a de multiples autres missions à remplir.

Complémentaires. En effet, cet espace de rencontre des cultures doit marcher sur ses deux jambes : un contenu qui devra trouver une traduction dans le budget de fonctionnement (le projet d’animation) et un contenant (un espace accessible et convivial).

Vivre ensemble, croyants de diverses confessions, non croyants, pratiquants, non pratiquants…

Echanger, parler de nos mondes, de nos histoires, de nos cultures …

Les vivre…

Quoi de plus enrichissant, pour nous  tous ?

Mmes Mr A Malraux disait « Le 21ème siècle sera spirituel ou ne sera pas ! »

Permettez-nous  de penser que nous partageons, un peu, ce soir  tous ensemble,  cette même conviction.

Nous vous confirmons donc pour toutes ses raisons et avec toutes ses réserves… chers Collègues, Mesdames et Messieurs… que le groupe Vert votera la délibération autorisant le Maire à signer le bail emphytéotique administratif en vue de construire un lieu de culte musulman.

Marc DENIS, Conseiller Municipal, Vice Président de la Communauté d’Agglomération

Jean François CORIOLLE, Adjoint au Maire délégué au développement des cultures

Intervention Groupe Vert - Conseil Municipal du 18 décembre 2003

Budget primitif 2004 Cergy

Intervention de JF Coriolle au nom du groupe "Verts "

Mesdames, Messieurs, chers collègues,

Le vote du budget primitif 2004 appelle pour nous groupe des Verts quelques questions et propositions

En effet, il doit permettre de traduire les grands axes de la politique générale que nous souhaitons mener dans la cohérence et la diversité des points de vue au sein de la majorité et dans le respect des engagements de notre campagne municipale de 2001.

Nous avons (particulièrement cette année à l’occasion des débats concernant le projet de ville) exprimé la vision qui était la notre de l’avenir urbain et humain de Cergy tant lors des conseils municipaux que des réunions de majorité, des bureaux municipaux ou lors de contacts avec les cergyssois.

Cergy où nous devons renforcer la mixité de l’habitat ; où nous devons favoriser l’accession aux logements pour les jeunes, où nous avons un double effort à faire pour réhabiliter les quartiers (en appliquant la démarche de haute qualité environnementale, en favorisant les économies d’énergie) sans oublier de préserver les espaces naturels

La mise en oeuvre du PPI devrait traduire ces orientations.

Nous avons donc besoin d’une politique d’investissement financée par auto- financement mais aussi par l’emprunt.

Nous l’avions évoqué dans notre programme 2001 afin de ne pas augmenter les impôts mais également pour éviter d’être confrontés demain à un fort et grave déséquilibre social.

Nous estimons que ce budget 2004 fait la part trop belle aux crédits alloués aux opérations de communication.

Une part de ces crédits a mieux à faire dans les associations d’insertion professionnelle.

Certes le budget du maillon (épicerie sociale) a augmenté .C’est le moins qu’on puisse faire face à la précarité et à la misère croissante.

Il y a assez des mesures désastreuses prises par le gouvernement actuel pour ne pas en rajouter à notre niveau.

Face à la réduction des aides sociales et à la diminution du soutien à la politique de la ville décidée par Mr Raffarin le budget direct alloué aux actions sociales et insertion est d’ 1 003 229 € soit l’équivalent du budget communication de la ville 1 000 440 € !

Il n’est pas selon notre analyse de la situation à la hauteur des enjeux sociaux auxquels nous avons à répondre.

Nous aurons l’occasion d’en parler à la fin de l’année 2004.

Nous serons particulièrement attentif au rythme de conception et de réalisation de projets urbains (nécessairement coûteux) intégrant de véritables propositions environnementales.

Nous pensons qu’étant donné les montants des investissements en jeu, il nous faut traduire plus collectivement encore les projets urbains avec toutes leurs données tant environnementales que sociales, afin de mieux garantir leur réussite à venir dans le cadre de ce que nous pourrions appeler " une politique de développement urbain soutenable ".

Probablement faudra-t-il adapter le rythme des restructurations et des achèvements de quartiers à ces données.

Nous avons à plusieurs reprises attiré l’attention sur les risques que comportait un trop grand effort d’économies dans le domaine du fonctionnement qui aurait pour conséquence (outre celle de voir les conditions de travail des agents communaux se dégrader) de proposer des services à la population de moins grande qualité, des équipements fragilisés, un entretien des espaces publics insuffisant.

Nous maintenons ces observations.

Ces questions qui se posent, méritent toute notre attention.

Nous soulignons l’urgence des travaux d’entretien à effectuer sur notre patrimoine et notamment ceux consécutifs à l’audit amiante.

Nous soutenons globalement (avec les observations que nous faisions précédemment) les réhabilitations de quartier.

Nous notons avec enthousiasme le démarrage de maison des arts et cultures du monde qui marque l’ambition culturelle de notre ville (ouverte à la diversité humaine et artistique).

Pour ce qui concerne les opérations hors PPI nous pensons qu’il conviendra d’augmenter la dotation en matériels pour le service des fêtes et cérémonies afin d’accompagner l’augmentation des manifestations (qu’elles soient municipales ou associatives) et rappelons très clairement que nous préférons ce type de dépenses (notamment en période de contraintes budgétaires ) à celles du domaine de la communication (particulièrement celle engendrées par les multiples vœux institutionnels) pour permettre à un plus grand nombre d’habitants d’être associés …

Nous rappelons que nous avions parmi nos propositions de 2001 celle de valoriser les initiatives des habitants et des services afin de mobiliser et motiver le plus possible pour réussir les changements dont Cergy a besoin pour préparer son avenir.

Nous apportons notre soutien à la création d’une nouvelle manifestation à la jonction entre le culturel, le sportif, le citoyen qui permettra de marquer un nouveau temps fort de l’année en valorisant la jeunesse, les arts et sports urbains qui permettra à notre ville de rayonner au-delà des frontières intercommunales.

En conclusion nous votons le budget qui nous est présenté ce soir et nous ne prendrons pas part au vote sur le chapitre " Charges de personnel ", compte tenu des réserves émises par notre groupe en ce qui concerne la gestion du personnel.

Nous ne pouvons pas nous considérer associés dès lors que ce domaine n’a pu faire l’objet d’un débat approfondi au sein de l’équipe municipale et tant que les décisions découleront de la seule volonté de Monsieur le Maire.

Nous sommes résolus à engager, dans le cadre la majorité plurielle à laquelle nous participons, au sein du conseil municipal face à l’opposition, tous les débats utiles à la construction de l’avenir de Cergy .

Ce qui intéresse véritablement nos concitoyens et rend la démocratie vivante.

Nous vous remercions de votre attention.

Intervention Groupe Verts - Conseil municipal du 15 mai 2003

                       CONSEIL MUNICIPAL DE CERGY – 15 MAI 2003

Mesdames, Messieurs, Cher (e) s Collègues

Le groupe des élus verts a fait connaître à plusieurs reprises (au sein de la majorité et dans notre tribune libre du mois d’avril) ses interrogations concernant la restriction du nombre d’ATSEM sans avoir défini leurs futures missions.

En effet, il nous semble difficile de juger de l’effectif nécessaire à moyen ou long terme pour continuer d’encadrer correctement les enfants en maternelle sans avoir précisé et préparé la redéfinition des activités dans les futures équipes d’ATSEM…

Pour autant, nous ne sommes pas hostiles à une redéfinition des taches des agents de notre collectivité (dans le cadre d’équipes) pour accompagner la mise en place de nouveaux services à la population et répondre à l’évolution de la ville.

Cette question est légitime et ne saurait constituer à nos yeux un sujet « tabou ». Il était, et il est de notre responsabilité et de notre devoir de s’interroger périodiquement sur l’adéquation entre les besoins et les moyens nécessaires pour mener les diverses politiques publiques que nous avons en charge.

Si, sur le principe, nous pensons que la convention relative à l’accompagnement à l’emploi des agents en contrat temporaire est de notre responsabilité car elle est l’expression d’un devoir de solidarité avec le personnel, nous ne pouvons pas, aujourd’hui, nous associer totalement à la démarche qui nous est proposée pour les raisons que nous avons précédemment évoquées.

En conséquence, nous ne prendrons pas part au vote sur la présente délibération.

Intervention Groupe Vert - Conseil Municipal du 19 décembre 2002

INTERVENTION GROUPE VERT

BUDGET 2003 - CONSEIL MUNICIPAL 19/12/2002

Cher(e)s Collègues,

Les élu(e)s du groupe Vert voteront le budget 2003.

Ce budget est marqué par la volonté de maîtriser nos dépenses de fonctionnement et de préserver une capacité d’investissement par l’autofinancement dégagé.

Il s’agit donc là d’un budget qui marque une volonté de gestion rigoureuse et saine, tout en permettant de poursuivre la mise en œuvre de diverses politiques publiques qui nous sont chères et qui, à nos yeux, sont prioritaires comme par exemple :

le soutien aux associations intervenant dans le domaine de l’action sociale et de la prévention,

une participation qui demeure soutenue et significative dans le domaine éducatif, associatif et culturel …

Néanmoins qu’il nous soit permis à l’occasion de ces débat et vote de vous faire part de quelques réflexions (réserves ou suggestions).

En ce qui concerne le budget de fonctionnement :

Nous avons l’intime conviction que l’exercice de maîtrise des dépenses de fonctionnement renouvelé cette année, trouvera inéluctablement (ce qui est une évidence pour tout le monde) vite sa limite.

Cette orientation dans son approche actuelle ne saurait, à nos yeux, être poursuivie si elle amenait à une diminution non justifiable des services rendus à la population, ou si elle hypothéquait le maintien en bon état de fonctionnement de nos équipements.

La poursuite de cet exercice de maîtrise en fonctionnement ne sera rendu possible et acceptable par la population et les services qu’en engageant des actions sur de nouveaux secteurs. A ce titre on peut penser pour les plus évidents (mais rien n’empêche d’être imaginatif en la matière) à :

- limiter les dépenses de communication (grâce par exemple à la simplicité des supports),

- supprimer certains frais tels que ceux des vœux multiples,

- s’assurer de la pertinence et l’opportunité des études initiées,

- poursuivre et amplifier des économies de flux (énergies, eau, télécommunications …) qui représentent encore un gisement important d’économie, etc …

Cette logique de maîtrise des frais de fonctionnement, évidemment,  nous la faisons nôtre, mais nous souhaitons qu’elle soit, à l’occasion des prochains budgets, mise en œuvre, sans exclusive, sur tous les domaines. Il ne saurait y avoir de «domaines réservés et exemptés».

En ce qui concerne l’investissement :

Les marges de manœuvre préservées doivent :

- d’une part nous permettre de poursuivre, au sein de l’agglomération de Cergy Pontoise, le développement de Cergy (achèvement des quartiers, équipements collectifs permettant de satisfaire certains besoins de la population) et,

- d’autre part de nous procurer de nouvelles marges de manœuvre pour mettre en œuvre des politiques prenant en compte les  grands défis environnementaux de ce 21 ème siècle.

A ce titre on peut, par exemple, penser à :

- après identification des possibilités actuellement existantes, la réalisation éventuelle de salle de réunions pour les fêtes familiales ou associatives,

- dans le cadre du renouvellement du parc de véhicules communaux, l’achat de véhicules moins polluants du type GPL, GNV … ce qui contribuera à l’amélioration de la qualité de l’air et la lutte contre les rejets de gaz à effet de serre.

Sans vouloir présumer du débat que nous aurons ultérieurement sur le PPI pour définir nos priorités, nous ne pouvons aujourd’hui que rappeler la nécessité de porter une attention toute particulière à une approche en coût global (Investissement + fonctionnement) lors de la conception des futurs équipements.

Car nous ne l’oublions pas :

- les équipements faits au « rabais » (et encore pas toujours) sont les surcoûts de demain en fonctionnement,

- les bons équipements parfois légèrement plus chers (et encore pas toujours) constituent les économies de demain en fonctionnement.

Les exemples dans un sens, comme dans l’autre, ne manquent pas !

Je vous remercie cher (e) collègue pour votre attention.

Intervention Groupe Vert - Conseil Municipal du 28 juin 2001

INTERVENTION DE MARC DENIS AU NOM DES ELU(E)S VERT(E)S

SUR LA MISE EN PLACE DES CONSEILS DE QUARTIER

Conseil municipal du 28 juin 2001

1/ Comment ne pas rappeler que la mise en place des conseils de quartier constitue une des propositions du programme de la liste des Verts (point de convergence avec la liste Choisir Cergy) Sans oublier la possibilité de saisine du Conseil Municipal par les Conseils de quartier.

2/ Comment ne pas noter que le présent projet s’inscrit et s’inspire de la démarche législative à venir à l’Assemblée Nationale.

3/ Le présent projet ne saurait être à nos yeux :

·         ni un projet abouti : le retour d’expérience l’enrichira au fil du temps pour l’améliorer. Il est donc par essence évolutif.

·         ni une courroie de transmission de l’équipe municipale (ce qui constitue toujours un risque avec ce genre d’outil) mais un lieu de débat citoyen. A nous de l’éviter, majorité et opposition réunies. Nous avons les uns et les autres à y gagner en enrichissement.

·         ni un aboutissement, car par exemple, s’il permet d’associer à la vie publique locale des résidents étrangers, les conseils de quartier ne sauraient remplacer le droit à un plein exercice de la citoyenneté que constitue le droit de vote des résidents étrangers non européens aux élections locales. Nous aurons l’occasion de revenir sur ce point.

Pour conclure, même si, dans son état actuel, il peut présenter quelques imperfections (dont nous découvrirons certaines à l’usage), le projet soumis ce soir recueille notre soutien,

- parce qu’il constitue une étape utile dans la participation des citoyens aux affaires publiques,

- parce qu’il constitue une expérience qu’il nous faut tenter.

Nous voterons donc « pour » .

INTERVENTION DE MARC DENIS AU NOM DES ELU(E)S VERT(E)S

SUR LA MISE EN PLACE DES CONSEILS DE QUARTIER

Tribune de décembre 2001

Quelques éléments de réponse et de réflexion

au groupe de l’opposition « Cergy Ensemble »

Il y a plusieurs façons de faire de la politique et déjà lors des élections municipales de mars 2001, les citoyens ont pu le vérifier au niveau local. En effet, ce type d’élection avec un scrutin de liste doit permettre d’exposer des projets pour l’avenir et non pas de personnaliser caricaturalement les propositions faites ou les décisions prises.

Au lieu d’un utile débat d’idées, le groupe de l’opposition « Cergy ensemble » déjà lors du 2ème tour des élections municipales préférait diffuser des tracts verts pour nous vilipender en nous accusant de vendre notre âme pour quelques places…

Lors de  sa dernière tribune libre, à nouveau la tentation de l’attaque personnelle resurgit dans un article intitulé « de l’influence des écologistes sur la vie culturelle » à l’encontre d’un photo journaliste indépendant.

Sans s’informer, le groupe « Cergy ensemble » attaque nominativement et insidieusement le jeune photographe cergyssois.

Nous apprenons qu’il aurait obtenu une subvention « du fait du prince » (Mr le Maire), on suggère même que le travail qui suivrait serait inconsistant (le photographe irait voyager aux frais du contribuable dans des lieux qui n’ont pourtant rien de plages de sable fin), on conteste le thème étudié (les décharges habitées de plusieurs pays du tiers monde), on dénonce un coût exorbitant (pour trois années de travail qui se concluront par une exposition à Cergy) plus grave on cherche à accréditer l’idée qu’il y aurait là à révéler une véritable « affaire à suivre », alors que ce travail demande compétence professionnelle, courage personnel, engagement dans des régions touchées par la misère.

Il s’agit pour nous de soutenir la création et de permettre le témoignage d’un artiste sur une des « dures » réalités du monde contemporain.

Aux côtés des citoyens conscients de cette mutation de civilisation nous voulons exprimer et rechercher des solutions innovantes aux problèmes et aux contradictions de notre temps.

Nous soutiendrons le pluralisme des œuvres dans des lieux de création et de diffusion (communaux et intercommunaux) en valorisant concrètement les initiatives des habitants et des services comme nous l’avons annoncé dans notre programme.

En développant des actions culturelles variées, nous favoriserons l’émergence d’arts nouveaux et métisses.

Ainsi que l’a écrit, dans une lettre ouverte aux élus de l’opposition en forme de droit de réponse, le photographe mis en cause : « A force d’ignorer le reste du monde, nous pourrions bien subir un retour de bâton d’une force terrible ».

Oui le monde change très vite et parfois violemment, devons-nous l’ignorer ?

Alors avant qu’il ne soit trop tard,  pour le vivant et les générations futures ouvrons les yeux.

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Tribune de novembre 2001

GERER LES RISQUES

Gérer les risques ayant des conséquences sur les hommes, les biens et l’environnement doit être une des activités majeures des élus soucieux de traiter tous les aspects de l’écologie urbaine.

Le drame toulousain est un sérieux rappel à l’ordre. On ne peut aborder ce sujet sans évoquer la maîtrise des risques qui est à la base de la sûreté de fonctionnement des systèmes ou activités dans un espace donné.

Cette maîtrise consiste d’abord à identifier et connaître les risques, analyser, comprendre, protéger, prévenir, éliminer. La gestion impose une organisation et des règles de fonctionnement. L’assurance est garantie par des vérifications, des méthodes et des justifications.

A Cergy et plus largement dans l’agglomération de Cergy Pontoise, on peut noter un domaine d’application très étendu : couloir aérien, lignes à haute tension, base de loisirs, centre commercial régional, réseau ferroviaire, canalisation de transport d’hydrocarbures, carrières souterraines, autoroute en milieu urbain, des centaines d’entreprises etc.

Certes un plan de prévention des risques d’inondations a été établi. Maigre démarche par rapport à l’ensemble des risques potentiels à inventorier.

Priorité doit être donnée à l’information.

Elle se fonde sur l’article 21 de la loi n° 97.565 du 22.7.87 relative à l’organisation de la sécurité civile et à la prévention des risques majeurs. Elle donne aux citoyens le droit à l’information sur les risques auxquels ils peuvent être exposés.

Il appartient en premier lieu aux responsables des départements de faire connaître ces dispositions et de les mettre en place.

L’objectif est de montrer la capacité à maîtriser les risques, à surmonter les craintes en portant à connaissance la nature exacte des risques, les mesures de prévention et de protection et les secours prévus par l’Etat et la commune.

C’est aux communes que revient la responsabilité de mettre en œuvre les dispositions concernant le droit à l’information. Elles doivent aussi prendre l’initiative de constituer les groupes de coordination des partenaires nationaux, départementaux et locaux et mettre en place de vrais moyens de contrôle.

Au delà de ces considérations très locales, la commission européenne se doit de refondre la politique environnementale de l’Union aujourd’hui dépassée. Il faut aussi accroître la responsabilité des industriels et ne pas céder au chantage au chômage, revoir le déroulement des enquêtes d’utilité publique.

Puisque le risque zéro n’existe pas, il nous faut donner corps à une nouvelle culture politique dans ce domaine. Il en va de la crédibilité des lois, des administrations et des élus.

Le groupe des élu(e) Vert(e)s : Marc Denis, Cyrille Bagot, jean François Coriolle, Aldjia Souanef, Pierre Albrecht, Assia Riahi, Jean Bonnefoy, Laurence Lecuire.

Tribune d'octobre 2001

LES ANTENNES RELAIS DE TELEPHONIE MOBILE : UN SUJET DE SECURITE SANITAIRE.

Au cours des dernières années, la téléphonie mobile cellulaire a connu un développement considérable dans la quasi-totalité des pays industrialisés. Il y a peu de temps, objet coûteux et réservé à des activités professionnelles, le " portable " est aujourd'hui très largement répandu, y compris auprès des jeunes. L'explosion de l'utilisation des téléphones mobiles cellulaires induit pour les opérateurs de répondre à la demande de la couverture de l'ensemble du territoire français, de la continuité des appels et de l'accès rapide aux réseaux. (Aujourd'hui, la France compte quelques 35 millions d'utilisateurs et des dizaines de milliers d'antennes relais) De plus, l’arrivée imminente de l’UMTS, nouvelle technologie de téléphones portables, nécessitera une démultiplication des installations de téléphonie mobile utilisant une gamme de fréquence s’approchant des 2 200 Méga-Hertz.

Avec cette utilisation par le grand public, sont apparues des éléments d'ordre médical, mais aussi des rumeurs sur des risques spécifiques qui seraient liés à un usage intensif de cet instrument de

communication. Sans chercher à donner foi aux positions alarmistes, des articles de presse et des articles scientifiques font régulièrement état de données contradictoires, en soulignant cependant que des conséquences auraient été observées sur le système nerveux, voire sur une augmentation de la fréquence de certaines formes de cancer. Les diverses études scientifiques disponibles sur les effets des rayonnements émis par les antennes relais ne permettent pas d'apporter une réponse susceptible d'apaiser définitivement toutes les inquiétudes. Il est donc légitime de prendre certaines mesures préventives lorsque l'innocuité d'une technologie accessible au plus grand nombre n'est pas certaine.

Au nom du principe de précaution et face à cet enjeu, une proposition de loi considérant dans sa globalité le problème de la téléphonie mobile en France et des risques engendrés par son développement et son utilisation a donc été rédigée.

Cette proposition de loi préconise des réformes dans des domaines aussi vastes que ceux de l'urbanisme ou de la santé. (Aujourd'hui, l'implantation des antennes n'est soumis qu'à l'appréciation esthétique de la Direction des Bâtiments de France)

Elle propose d'étendre les motifs d'appréciation et de donner aux collectivités locales, par une modification du code de l'urbanisme, la possibilité de refuser pour des motifs esthétiques, sanitaires et environnementaux ces installations. La conception de l'environnement qu'ont aujourd'hui les citoyens est large. Elle ne saurait s'arrêter à une simple nuisance " forte ", mais elle inclut les notions de qualité de vie. Aussi, les opérateurs de téléphonie mobile doivent tenir compte de ces préoccupations, notamment en ce qui concerne la fréquence des ondes électromagnétiques, leur orientation (directe ou par réverbération), leur puissance ainsi que l'aspect esthétique général.

Enfin, elle devrait permettre de protéger les particuliers de l'implantation des antennes relais de téléphonie mobile, d’encadrer les baux afin de garantir aux propriétaires et aux locataires la prise en compte des risques auxquels ils sont soumis, de limiter l'absence de signalisation précise des équipements, d’encadrer les risques liés à l'utilisation des téléphones portables cellulaires, et de faire figurer les mises en garde à l'image de la législation sur le tabac et sur l'alcool.

Pour ces raisons, nous proposerons d’adopter, lors d’un prochain conseil municipal, un vœu demandant au Gouvernement d’inscrire, dans les meilleurs délais, ce projet de loi à l’ordre du jour des travaux législatifs de l’Assemblée Nationale.

Mais d’ores et déjà, en attendant son adoption, nous suggérons, à l’instar de diverses mairies, d’étudier l’opportunité de prendre au plan local un arrêté municipal créant des zones d’exclusion à proximité des zones potentiellement sensibles (habitations, écoles, crèches, hôpitaux …).

                                            ******

Tribune de septembre 2001

DEMOCRATIE LOCALE : UN CHANTIER QUI AVANCE …

UN AUTRE A ENGAGER

Lors du conseil municipal du 28 juin 2001, la mise en place des conseils consultatifs de quartier a été votée par la majorité.

Comment ne pas rappeler que la mise en place des conseils de quartier (sans oublier la saisine du conseil municipal par un collectif d’habitants) constitue une des propositions du programme de la liste des Verts. Comment ne pas noter que le présent projet s’inscrit et s’inspire du projet de loi adopté en première lecture par la majorité plurielle à l’Assemblée Nationale.

Même si, dans son état actuel, le projet peut présenter des imperfections (dont nous découvrirons certaines à l’usage), il a recueilli notre  soutien, parce qu’il peut constituer une étape utile dans la participation des citoyens aux affaires publiques, parce qu’il constitue une expérience qu’il nous faut mener.

Par contre, à nos yeux, ;

- Il n’est pas un projet abouti : le retour d’expérience permettra son amélioration au fil du temps et il est donc, par essence, évolutif.

- Il n’est pas une courroie de transmission de l’équipe municipale (ce qui constitue toujours un risque) mais un lieu de débat citoyen. A nous de l’éviter, nous avons les uns et les autres à y gagner en enrichissement.

- Il n’est pas une fin en soi : par exemple, s’ils permettent d’associer à la vie publique locale des résidents étrangers, les conseils de quartier ne sauraient remplacer le droit à un exercice de la citoyenneté que constitue le droit de vote aux élections locales des résidents étrangers non européens (1) qui résident et vivent dans notre commune depuis de nombreuses années.

Or, ce projet de loi déposé par les Verts, qui concerne une part significative de la population de notre agglomération, est bloqué au Sénat depuis plusieurs mois, après avoir été adopté en première lecture à l’Assemblée Nationale.

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s proposera donc au conseil municipal d’adopter une motion à l’attention du Président de la République et du premier Ministre pour relancer ce chantier législatif.

(1) Possibilité aujourd’hui offerte aux résidents étrangers de la communauté européenne qui vivent en France. Droit qui existe, depuis de nombreuses années, dans de nombreux pays.

Le groupe des élu(e) Vert(e)s : Marc Denis, Cyrille Bagot, jean François Coriolle, Aldjia Souanef, Pierre Albrecht, Assia Riahi, Jean Bonnefoy, Laurence Lecuire.

Tribune de Juillet/août 2001

ECONOMIES D'ENERGIES ET ALTERNATIVES

Le mois dernier, nous faisions état dans cette tribune des conséquences d'un accident nucléaire majeur.

En évoquant simplement les difficultés qui nous attendent à l'occasion du démantèlement des premières centrales construites, nous constatons que l'énergie nucléaire nous mène dans une impasse et que seuls les déchets ont des siècles d'avenir.

Si nous voulons préserver notre planète et les générations à venir, il nous faut engager en urgence les grands chantiers capables de convier chacun d'entre nous à devenir acteur de cette transformation.

Qui n'a pas été séduit, lors de l'achat de sa maison ou de son appartement, par un label garantissant une optimisation de sa consommation d'électricité. Cela n'empêche pas aujourd'hui de nombreux démarcheurs de nous proposer de refaire un bilan et nous vanter les mérites d'équipements de chauffage moins voraces en...électricité.

Pas la moindre proposition faisant appel aux énergies renouvelables.

Nous sommes convaincus que les collectivités locales ont un rôle majeur à jouer, tant au niveau des projets qu'elles mettent en oeuvre que dans la gestion au quotidien des ressources énergétiques. Elles doivent par des démarches exemplaires convaincre chaque citoyen de la pertinence de leurs choix.

La Ville de Cergy s'est engagée depuis 1992 dans une démarche qui conduit à mieux maîtriser ses dépenses en fluides et ses consommations d'énergies. Depuis 1998 des économies substantielles ont été réalisées. Il nous faut aujourd'hui franchir une nouvelle étape en appliquant à l'ensemble des équipements un certain nombre de principes simples:

-          sensibilisation des gestionnaires et usagers des équipements culturels, sportifs et scolaires aux économies d'énergies par des formations, conférences, ateliers avec des spécialistes extérieurs.

-          optimisation des programmes de chauffage en fonction des heures d'occupation.

-          amélioration thermique de l'enveloppe des bâtiments.

-          télégestion  et régulation des sites chauffés.

-          fonctionnement programmé des systèmes de ventilation.

-          remplacement systématique des ampoules à incandescence et halogènes par des ampoules type fluo-compact à faible consommation.

-          mise en place de minuteries et de détecteurs de présence dans les zones à faibles fréquentations.

-          détection des fuites d'eau au plus vite et remplacement de la robinetterie et des chasses d'eau par des équipements à réglage de débit et des systèmes de WC à double chasses.

-          production d'eau chaude sanitaire à l'aide de capteurs solaires.

-          production d'électricité à l'aide de capteurs à cellules photovoltaïques.

Les anomalies constatées au quotidien nous conduisent aussi à penser que les équipes de maintenance doivent être étroitement associées aux projets de réalisations neuves et de réhabilitations.

Ces nouveaux projets seront réalisés sur la base de cahiers des charges  dans lesquels on aura introduit les critères de haute qualité environnementales:

-          -relations harmonieuses entre bâtiments et environnement(soleil, vents dominants, vues)

-          -confort des usagers en prenant en compte les ambiances thermiques, acoustiques, visuels.

-          -choix de procédés et de matériaux économes en énergies, de la fabrication au recyclage.

-          -contrôle de l'approvisionnement, de l'utilisation et des rejets de l'eau potable et de l'eau de pluie.

-          -gestion des chantiers en terme d'organisation, de nuisances et de production de déchets.

Notre environnement, c'est notre patrimoine commun. Ce patrimoine ne pourra supporter indéfiniment le niveau actuel de consommation des ressources naturelles.

Dés aujourd'hui visons un développement qui permette de répondre aux besoins actuels de la population de la planète sans compromettre ceux des générations à venir. 

                                                                        *****

Tribune de juin 2001

                                 TCHERNOBYL ET LA SANTE : ASSEZ DE MENSONGES !

En 2000, le comité scientifique de l'ONU sur radiations et santé s'est permis d'écrire "… 14 ans après Tchernobyl, aucune augmentation significative de la morbidité n'a été notée dans la population … aucune augmentation générale de la morbidité ou de la mortalité par cancers … aucune confirmation de scientifique sur l'augmentation d'autres cancers (que ceux de la thyroïde, estimés à 1.800)". 15 ans après l'accident, nous n'avons plus le droit de laisser passer ce genre de désinformation. Le Professeur Yablokov (Institut de Biologie du Développement, Académie des Sciences de Moscou) rappelle la liste des impacts négatifs de Tchernobyl sur la santé : augmentation du nombre d' avortements spontanés, de morts nés, de nouveaux-nés faibles ou malades, de troubles génétiques et congénitaux, de cancers, de troubles immunitaires, de retards mentaux …Il cite aussi les modifications du statut hormonal, l'augmentation des maladies cardiovasculaire, lymphatique, respiratoire et urogénital, de la peau, des glandes endocrines, des troubles de croissance … chez les enfants … Le Professeur Bandazhevsky de Gomel ,qui estime que seuls 10 % des enfants de sa région sont encore en "bonne santé", a décrit la "Cardiomyopathie au Césium 137", affectant des enfants de plus en plus jeunes et provoquant la mort subite. Ses travaux, "politiquement incorrects", lui ont valu d'être jeté en prison pendant 7 mois. Après plus d'un an de résidence surveillée, il est actuellement jugé par un tribunal militaire à Gomel. Et en France … ? D'après le ministère de la Santé, les cancers de la thyroïde ont progressé de 9 % depuis Tchernobyl et l'Union Régionale des caisses d'Assurance Maladie annonce, quant à elle, une augmentation de 11 % par an. Le registre exhaustif des cancers de la thyroïde de Champagne-Ardennes (qui est le seul à exister depuis 30 ans) indique pour la période 86-96 une hausse de 30 % chez les femmes, 100 % chez les hommes et 300 % chez les jeunes de 12 à 19 ans. Le patron de l'office de Protection contre les Rayonnements Ionisants reconnaît que cette pathologie a doublé en France. La désinformation pratiquée par les organisations officielles, nationales et internationales, sur l'étendue du désastre, est due d'une part au refus de payer des sommes considérables pour réduire l'impact de Tchernobyl, et d'autre part au poids du lobby nucléaire qui estime que " la conséquence la plus grave de Tchernobyl a été l'arrêt de la construction des centrales nucléaires". Pour que la transparence remplace le mensonge, l'expertise sur l'impact sanitaire de la radioactivité doit s'affranchir du lobby, ici et dans le monde entier. Mais surtout, préparons un avenir sans nucléaire. L'avenir tout court est à ce prix. Une prochaine tribune libre sera consacrée aux alternatives énergétiques possibles au nucléaire et présentera des exemples d'opérations que l'on pourrait engager localement. ******

Intervention Groupe Vert - Conseil Municipal du 25/03/2001

INTERVENTION DE MARC DENIS

AU NOM DU GROUPE DES ELU(E)S VERT(E)S

Nous remercions les 16 % d’électrices et d’électeurs qui, au premier tour, ont apporté leur soutien à la liste « Cergy 2001 – les Verts ».

Fidèles aux engagements, que nous avions pris publiquement, nous avons recherché, les conditions d’un accord avec la liste « Choisir Cergy » à l’issue du premier tour. (ceci dans la clarté contrairement à certaines pratiques électoralistes qui consistent à s’adjoindre à la sauvette pour le second tour un quelconque label écologiste)

Cet accord, qui traduit notre volonté de rechercher des compromis, est fondé sur le respect de la représentativité et des identités de chacune des composantes.

Le respect de la représentativité :

Le groupe des élu(e)s Verts sera composé de 8 Conseillers municipaux (dont 3 adjoints) et 3 délégués Verts au SAN seront désignés. Cette représentativité traduit simplement, en démocrates que nous sommes, la reconnaissance de l’expression citoyenne issue des urnes.

Le respect des identités de chacune des composantes :

Conscients des convergences, mais également de certaines différences, de nos orientations politiques respectives (ce qui constitue aussi une richesse),

è Hier, nous avons mené sereinement, dans le respect de nos partenaires et de nos adversaires, une campagne de présentation et d’affirmation d’idées, sans polémique, sans unanimisme béat ni opposition systématique stérile. (ce dont je remercie l’ensembles des candidates et des candidats des listes Choisir Cergy et Cergy 2001-Les Verts)

è Demain, avec ce même état d’esprit nous œuvrerons pour poursuivre et améliorer , avec nos partenaires de la majorité, dans tous les domaines (démocratie locale, solidarité, environnement, transport …) le travail engagé depuis plusieurs années, tant sur Cergy que sur l’agglomération :

-          créer des conseils de  quartier et des commissions extra-municipales thématiques ouvertes à TOUS les résidents

-          étudier les possibilités d’utilisation de nouveaux moyens (câble, internet …) pour assurer une information plus large de nos concitoyens

-          ouvrir des espaces de dialogue avec la population à l’occasion des conseils municipaux

-          poursuivre, dans le cadre du PDU, le développement des transports en commun (bus en sites propres, amélioration de la desserte RER …) et des modes de déplacements doux (vélo, marche) pour diminuer la place de l’automobile dans la ville (et dont on connaît la contribution significative au rejet de gaz à effet de serre responsables des changements climatiques futurs)

-          lutter contre le bruit, les pollutions de l’air et de l’eau, rationaliser le système de distribution d’eau (10 syndicats) sur l’agglomération …

-          assurer une restauration municipale de qualité (sans OGM, étude des possibilités d’introduction de produits issus de l’agriculture biologique …)

-          poursuivre le programme de requalification des quartiers engagé et rénover et construire les bâtiments aux normes « Haute Qualité Environnementale » (économes en énergie, insonorisation de qualité …)

-          étudier les possibilités d’extension du réseau de chaleur ou de distribution de gaz pour permettre une sortie du chauffage électrique

-          améliorer la filière de traitement des déchets (collecte sélective, valorisation/recyclage …)

-          poursuivre le soutien aux associations d’insertion

-          …

L’ensemble de nos actions viseront à améliorer la vie quotidienne des habitants de Cergy et de l’agglomération et s’inscriront dans les grands chantiers du 21ème siècle (lutte contre les changements climatiques, sécurité alimentaire, sortie du nucléaire …)

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s

COPIE : PRESSE POUR INFORMATION

Tribune de mai 2001

QUOIQU’EN PENSE LE COW BOY G BUSH, OUI, LE CLIMAT CHANGE.

Certains de nos concitoyens viennent de subir, en ce mois d'avril, une nouvelle inondation. Phénomène naturel ou nouveau signe des changements climatiques prévisibles et prévus liés au rejet croissant de gaz à effet de serre ? Nul ne peut le dire avec certitude.

Mais, toujours est-il que les signes se multiplient et qu'ils devraient logiquement, ici localement comme partout dans le monde, retenir notre attention.

Et bien non ! Et surtout pas chez le Président des Etats Unis George BUSH qui refuse de ratifier le protocole de Kyoto pour lutter contre les changements climatiques.

Les Verts condamnent cette décision scandaleuse, irresponsable vis à vis des générations futures qui privilégie le profit de quelques industriels au détriment de l'intérêt général.

(Pour mémoire, Un Français émet une quantité d’équivalent CO2  de 7 tonnes, un américain 20 fois plus et  un Bangladeshi 60kg )

CHACUN PEUT REDUIRE LES EMISSIONS DE CO2 PAR DES GESTES A LA PORTEE DE TOUS

Sans oublier ce qui peut être fait à travers des politiques publiques nationales ou locales, chacun d’entre nous peut aussi par des gestes simples contribuer à limiter ce processus :

- baisser le chauffage d’1 ou 2 degrés et  mettre un pull,

- utiliser des ampoules à faible consommation,

- éteindre lumières et appareils électriques en veille (50Kg de CO2 par an dans un ménage moyen),

- prendre les transports en commun,

- acheter des produits locaux (1tonne sur 1km par poids lourd de 15 tonnes = 70g de CO2),

- économiser l’eau (traiter l’eau  équivaut en moyenne à 100g d’équivalent CO2 pour 1m3),

- trier les déchets,

- faire du recto/verso pour tous nos documents imprimés ou photocopiés (économiser 500 feuilles = 4,7Kg de CO2 sur la production du papier + 1,6 Kg si le papier n’est pas recyclé),

- supprimer la climatisation (en voiture, augmentation de 15 à 20% de la consommation d’essence + production de gaz HFC très néfastes) …

NON, LA DEGRADATION DE LA PLANETE N’EST PAS UNE FATALITE !

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Tribune d'avril 2001

LES VERTS… BIEN PLUS QU’UNE COULEUR

Nous remercions les électrices et les électeurs qui, au premier tour, ont apporté leur soutien à la liste « Cergy 2001 – les Verts ». Fidèles aux engagements que nous avions pris publiquement, nous avons recherché les conditions d’un accord avec la liste « Choisir Cergy » à l’issue du premier tour.

Cet accord est fondé sur le respect de la représentativité et des identités de chacune des composantes.

Le groupe des élu(e)s Verts sera composé de 8 Conseillers municipaux (dont 3 adjoints et deux conseillers municipaux délégués) et 3 délégués Verts au SAN seront désignés. Cette représentativité traduit simplement, en démocrates que nous sommes, la reconnaissance de l’expression citoyenne issue des urnes.

Conscients des convergences, mais également de certaines différences, de nos orientations politiques respectives (ce qui constitue aussi une richesse), nous œuvrerons pour poursuivre et améliorer dans tous les domaines (démocratie locale, solidarité, environnement, transport …) le travail engagé depuis plusieurs années, tant sur Cergy que sur l’agglomération :

-          créer des conseils de  quartier et des commissions extra-municipales thématiques ouvertes à TOUS les résidents

-          étudier les possibilités d’utilisation de nouveaux moyens (câble, internet …) pour assurer une information plus large de nos concitoyens

-          ouvrir des espaces de dialogue avec la population à l’occasion des conseils municipaux

-          poursuivre, dans le cadre du PDU, le développement des transports en commun (bus en sites propres, amélioration de la desserte RER …) et des modes de déplacements doux (vélo, marche)

-          lutter contre le bruit, les pollutions de l’air et de l’eau, rationaliser le système de distribution d’eau (10 syndicats) sur l’agglomération …

-          assurer une restauration municipale de qualité (sans OGM, étude des possibilités d’introduction de produits issus de l’agriculture biologique …)

-          poursuivre le programme de requalification des quartiers engagé et rénover et construire les bâtiments aux normes « Haute Qualité Environnementale » (économes en énergie …)

-          étudier les possibilités d’extension du réseau de chaleur ou de distribution de gaz pour permettre une sortie du chauffage électrique

-          améliorer la filière de traitement des déchets (collecte sélective, valorisation/recyclage …)

-          poursuivre le soutien aux associations d’insertion

-          …

L’ensemble de nos actions viseront à améliorer la vie quotidienne des habitants de Cergy et de l’agglomération et s’inscriront dans les grands chantiers du 21ème siècle (lutte contre les changements climatiques, sécurité alimentaire, sortie du nucléaire …)

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