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Intervention Groupe Vert au Conseil Communautaire du 13 février 2007

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INTERVENTION DE ROSE MARIE SAINT GERMES AKAR POUR LE GROUPE VERT AU CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU 13 FEVRIER 2007 :

CHARTE COMMERCIALE

Chers/es Collègues,

Nous sommes, ce soir, invités à nous prononcer sur la charte commerciale de l’agglomération de Cergy Pontoise.

A l’occasion de ce débat, permettez nous de vous faire part de quelques observations.

Sur le fond d’abord :

Cette charte, par exemple,

approche la question commerciale essentiellement en terme de diversité de l’offre de consommation (développement d’une offre haut de gamme),

pose la question importante de la restructuration et de l’évolution/extension du centre régional des trois fontaines.

Mais une politique commerciale amène diverses questions et nous ignorons comment elles ont été prises en compte.

Par exemple, celle de l’aménagement du territoire. En effet, la structuration de l’offre commerciale peut être créatrice d’animation sociale, peut être génératrice de plus ou moins de besoins de transports sur le territoire. A un moment où la question climatique est plus que jamais d’actualité, où tous les candidats ont signé le pacte de Nicolas HULOT et souhaite atteindre l’excellence environnementale, comment cette question a t-elle été prise en compte ? Sans oublier que les transports sont aussi sources de diverses nuisances (bruit, pollution de l’air), nuisances aux conséquences sanitaires multiples.

A un moment où nous devons plus que jamais nous soucier de retisser du lien social , de lutter contre l’isolement des quartiers, comment cette question a t-elle été prise en compte ?

Quel sera l’impact du développement du centre commercial des Trois Fontaines sur les autres activités commerciales existant sur le territoire de Cergy Pontoise ? Est-on sûr que celui-ci n’aura aucun impact sur le commerce de proximité ?

Outre que l’activité commerciale est approchée avec une vision très « société de consommation », ce qui sur le plan philosophique nous gêne, cette charte donne l’impression que l’on pourra tout faire en même temps, que l’on pourra concilier des orientations qui nous paraissent, peut être à tort, contradictoires (comme développer les grandes surfaces tout en confortant le commerce de proximité).

Nous n’avons guère de visibilité et nous continuons à nous interroger.

Et pour cause, et j’évoque là la forme, ce dossier sensible et compliqué car touchant aux « intérêts » communaux parfois contradictoires, n’a fait l’objet d’aucune présentation en bureau, et donc encore moins de débat. (Certes, nous répondra t-on, le bureau avait été informé que le travail sur la charte se poursuivait et que ça avançait).

Cette charte a fait l’objet d’un débat en conférence des Maires courant janvier. Conférence à laquelle n’étaient pas conviés les vices présidents. Que s’est-il dit lors de cette conférence des Maires, quels sont les problèmes soulevés, quels accords ont été trouvés entre les Maires, quels compromis et compensations ont été prévus et qui impacteraient d’ores et déjà sur d’autres politiques publiques … ?

Nous, Vice Présidents, doit-on comprendre que nous sommes des conseillers communautaires de second rang, car, de fait tel est notre rang dans la gestion de ce dossier. Nous affirmons que nous ne pouvons et ne voulons prendre part au vote.

Que ce qui a été présenté, débattu et arbitré dans la seule enceinte de la conférence des Maires soit donc approuvé, ou pas, ce soir par les membres de cette enceinte, en toute responsabilité.

En conclusion, Monsieur le Président, les élus Verts ne prendront pas part au vote considérant qu’un dossier aussi important et touchant à des multiples aspects (aménagement du territoire, transport, emploi, etc.) aurait mérité mieux qu’un débat aussi restreint, aussi peu participatif.

Quelle politique d'emploi pour Cergy Pontoise

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QUELLE POLITIQUE D'EMPLOIS POUR CERGY-PONTOISE ?


La question de l'emploi reste la première préoccupation des français. C'est aussi sur notre territoire l'un des plus gros échecs du président sortant de notre agglomération.


Première partie

Du "BLING-BLING" au PLOUF...


Au cours de ses précédents mandats, l'essentiel de l'énergie du maire de Cergy en matière de développement économique a été centrée sur des actions de communication. Il fallait que Cergy-Pontoise possède en effet une "IMAGE" de ville dynamique, branchée, afin de capturer dans ses filets des gros poissons censés être attirés par ce qui brille : des grandes entreprises, voire en cas de pêche espérée miraculeuse : des pointures internationales (merveille, un chef d'entreprise asiatique pose sur la photo d'un des derniers bulletins municipaux)...


D'où le slogan tapageur "Energies Ouest" qui laisse quelque peu perplexe. Le premier mot semble vouloir indiquer que Cergy-Pontoise "ça bou-ou-ouge", comme dans les salles de gym... Et le deuxième terme exprime le secret espoir de récupérer des retombées du pôle économique le plus dense et le plus riche de France à l'ouest parisien, à quelques encablures de là : la Défense. "Energies Ouest" a beau être apposé sur tous les bus et panneaux publicitaires, le slogan (coût de cette opération"communicante" ?) est parfaitement incompréhensible pour l'habitant moyen... Et constitue-t-il l'âppat suprême pour les grosses boîtes que la ville est censée capturer ? Rien n'est moins sûr... Les cergyssois "historiques" se souviennent non sans un ricanement d'une publicité antérieure avec renard sur canapé censé représenter l'intelligence (rusée ?) de l'agglomération qui avait fait... un gros plouf. C'était d'ailleurs à la même époque que Renault avait inventé une voiture en forme de poire... qui était restée à moisir chez les concessionnaires.

La folie des grandeurs

Pourquoi cette obsession de la grosse entreprise qui va sauver la mise de l'emploi de Cergy-Pontoise ? On se souvient de l'arrivée fracassante de Spie-Batignolles - à l'époque la grande rivale de Bouygues - qui avait soi-disant apporté dans la corbeille 3000 emplois. Mais en réalité, il s'agissait du regroupement de 5 sites dispersés en Ile de france... qui représentaient au total 5000 postes de travail. Donc en réalité, pas de quoi pousser de grands cocoricos ni de justifier le tapis rouge qui avait été déroulé à l'époque à grands renforts de subventions publiques : ce n'était pas 3000 créations mais leur déplacement, avec la suppression de 2000 postes au passage au niveau régional. Le résultat immédiat pour les cergyssois a été l'apparition des premiers gros bouchons sur l'autoroute A 15 en début et en fin de journée, car les employés avaient conservé leur logement ailleurs et 3000 usagers supplémentaires, c'était trop pour nos infrastructures routières et ferrovières. Et maintenant, c'est un immense espace privé, sur le plus bel endroit de Cergy, où quelques entreprises se battent en duel dans un magnifique parc vide vide, interdit aux riverains.

On peut aussi se souvenir de l'arrivée triomphale de BP volée sans scrupule à Nanterre, installée dans un superbe immeuble taillé sur mesure puis partie à la cloche de bois après avoir empoché les subventions publiques... Un bâtiment vide devenu ensuite friche industrielle, réhabilité à grands frais après plusieurs années d'abandon pour installer un nouvel hôtel de ville. L'ardoise globale a dû être salée!! Plus loin encore, qui se souvient du géant Gargantua, censé être le clou d'un extraordinaire parc d'"attraction" qui portait le nom magique de MIRAPOLIS... Devenu mirage dans un désert, objet de répulsion quelques semaines après l'ouverture du parc Astérix... On se souvient de l'énorme tête vandalisée qui a dominé de son sourire figé pendant des années les lignes haute tension du plateau désolé de Puiseux, avec quelques restes des stands témoins d'une ancienne spendeur.

(A suivre)

Jacqueline LORTHIOIS

J. LORTHIOIS est socio-économiste, diplômée de Sciences politiques et travaille depuis 40 ans sur les questions d'Emploi, de Travail et d'Insertion. Elle a été notamment conseillère technique au cabinet de Dominique VOYNET (pour monter le programme Emploi/Jeunes qui a créé 35000 postes dans l'environnement, dont 65% d'insertion durable). Elle a ensuite été conseillère technique dans une Délégation interministérielle rattachée à Martine AUBRY, puis Elisabeth GUIGOU, Ministres de l'Emploi. Elle a instruit le programme de développement de l'économie sociale et solidaire de Guy HASCOET, Secrétaire d'Etat à l'Economie Solidaire.

QUELLE POLITIQUE D'EMPLOIS POUR CERGY-PONTOISE ?

La question de l'emploi reste la première préoccupation des français. C'est aussi sur notre territoire l'un des plus gros échecs du président sortant de notre agglomération.

DEUXIEME PARTIE

Une fuite en avant dans la grandeur

Les projets actuels du maire sortant de Cergy ne semblent guère tirer les leçons du passé de la politique "bling bling" décrite dans la première partie. En témoigne la perspective de doublement des 3 Fontaines qui nous pend au nez, porté par le fonds de pension britannique Hammerson qui gère maintenant le centre commercial et entend bien améliorer la rentabilité de ses affaires... Et c'est une fuite en avant dans la "grandeur" : les 3 Fontaines se prennent-elles pour les grandes eaux de Versailles ? On prétend que l'extension correspondrait à des besoins qu'il faudrait satisfaire à tout prix, sous peine de voir s'évader des mannes financières d'habitants vers d'autres territoires mieux achalandés... Il vaudrait mieux s'emparer du projet qu'être volé. Mais c'est oublier que tout voleur finit lui-même par être détroussé à son tour.

Là encore, l'histoire nous a montré qu'on ne saurait mettre deux coqs dans une même basse-cour (fermeture brutale de Super-M quelques semaines après l'arrivée d'Auchan..) ou que les moyens financiers de la population locale (le fameux "indice de richesse vive" "de la zone de chalandise") ne sont pas à la hauteur des apétits des magasins "haut de gamme"... Qu'on se rappelle l'arrivée des grands magasins installés à grands renforts de publicité aux 3 Fontaines qui ont fini par rendre leur tablier : la Samaritaine, puis le BHV... Et plus encore "Habitat" censé être l'enseigne-phare tirant vers le haut le centre commercial Art de Vivre à Eragny... Remplacé par une CAMIF à bout de souffle qui a fermé à son tour. (Est-ce un hasard si Ikéa s'est récemment installé en vallée de Montmorency, avec une population plus nombreuse - 300 000 habitants et plus aisée ???). Tout le monde sait que l'on observe un suréquipement commercial dans le Val d'Oise avec toutes les surfaces dédiées à l'équipement de la maison, à l'habillement, au bricolage... étalées le long de l'axe N14-A15... Et que nos porte-monnaie ne sont pas élastiques. Pas plus que nos estomacs ou que nos penderies ne sont extensibles. Faut-il en remettre une louche au moment où l'on observe une désaffection pour ces usines à vendre, qui s'exprime par un temps de plus en plus court pour faire ses courses : 1h 1/2 autrefois, la moitié aujourd'hui. Et le panier moyen de la ménagère de moins de 50 ans se réduit, faute d'amélioration de notre pouvoir d'achat. Les grandes enseignes avaient déserté Cergy-Pontoise parce que les populations locales étaient d'un niveau trop faible... Croit-on qu'il s'est amélioré ces dernières années avec la politique gouvernementale de gel des salaires et des retraites ?

L'argument "création d'emplois" lié à l'extension des 3 Fontaines est un leurre de plus. Quels emplois, quelle qualité, quelles perspectives de carrière de ce personnel ? Le métier de caissière - pardon, "hôtesse de caisse" est un des plus ingrats qui soit, en tête de liste de ces fameux "travailleurs pauvres"... qui sont d'ailleurs - soit dit en passant - des travailleuses dans 80% des cas. 30 heures maximum, pour rester performante. Donc une paie inférieure au SMIC, pour des conditions de travail particulièrement pénibles ( un espace de travail étroit qui ne dépasse pas le m2... des garde-chiourmes qui surveillent la moindre baisse d'attention... des cadences ultra-rapides, des clients pressés et peu aimables, des horaires de grande amplitude qui obligent des journées à rallonge, une vie hachée, garde d'enfants atypiques, etc.... Pas étonnant que ça ait chauffé dernièrement chez Carrefour, malgré les obstacles mis pour empêcher la grève.

Et à côté de ces 1000 mal-emplois crées, combien supprimés ? Des emplois sur les marchés forains de Pontoise et de Cergy-Saint-Christophe, des petits commerces de proximité qui n'arrivent plus à boucler leurs charges... Et ces emplois-là sont à temps plein, probablement avec des statuts moins précaires, même si le nombre d'heures est bien entendu supérieur... Pour les clients, quelle valeur ajoutée ? Il y a des années que je boycotte les grandes surfaces, pour bénéficier des services des petits commerces : être connue et bien servie, acheter des produits en vrac sans emballage, se faire livrer les courses sans aucun surcoût... J'ai envie de voir vivre la petite place près de chez moi, d'aller à pied chercher mon pain, mon épicerie, mes journaux et mes médicaments.

Quant aux habitants qui feraient leurs courses sur Paris et qu'il s'agirait de faire revenir, ne faudrait-il pas traiter la cause en fermant le robinet plutôt que d'éponger ?? Les évasions quotidiennes de travailleurs de l'agglomération ont explosé ces dernières années, faute d'une quelconque réflexion sur l'équilibre Habitat-Emploi entre les qualifications des actifs et les postes de travail des entreprises qui s'installent... S'il y avait un taux de travail sur place plus grand, la conciliation serait plus facile entre vie privée, vie familiale et vie de travail. Nos routes, nos RER seraient moins encombrés... Nos poumons aussi. Et nous aurions plus de temps pour profiter des services de notre agglomération. Non seulement fréquenter davantage les galeries des 3 Fontaines, mais aussi les équipements sportifs, les cinémas, les restaus, les parcs et les bois ou les bords de l'Oise... Les clients "évadés" sont d'abord des consommateurs contraints qui ne demanderaient pas mieux que de retrouver leur liberté.

(à suivre)

Jacqueline LORTHIOIS

QUELLE POLITIQUE D’EMPLOIS POUR CERGY-PONTOISE ?

La question de l’emploi reste la première préoccupation des français. C’est aussi sur notre territoire l’un des plus gros échecs du président sortant de notre agglomération.

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[2] Ce nom a été donné par un spécialiste du développement local Hugues de Varine, avec qui j’ai longtemps travaillé.

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Marie-Christine Blandin le 20 Février 2008

Photomariechristineblandin


discours Marie-christine blandin (4ème partie)


Discours Marie-Christine Blandin (5éme partie)


discours Marie-christine blandin (6ème partie)


Discours Marie-christine Blandin (7ème partie)


Discours Marie-Christine Blandin (8ème partie)


Discours Marie-Christine Blandin (fin)

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L’agglomération de Cergy Pontoise enfin sur la voie des énergies renouvelables

communiqué de presse.

Monsieur le Rédacteur en Chef,

Nous vous serions reconnaissants de bien vouloir publier le communiqué ci-joint dans votre prochaine édition.

Vous remerciant pour votre attention, recevez, Monsieur le Rédacteur en Chef, nos sincères salutations.

Henri LEBLANC

Secrétaire des Verts Cergy-Pontoise

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L’agglomération de Cergy Pontoise enfin sur la voie des énergies renouvelables

La communauté d’agglomération vient, à l’occasion de travaux d’étanchéité de la toiture terrasse de l’hôtel d’agglomération, d’achever sa première centrale solaire photovoltaïque. C’est avec satisfaction que les VERTS accueillent cette réalisation menée à terme par le vice président chargé du patrimoine.

Cette réalisation résulte du travail initial de proposition technique et de mise en contact entre les services techniques de l’agglomération et la société installatrice qui a été effectué par Marc DENIS, vice-président Vert en charge du traitement et de la Valorisation des Déchets et de la Politique de l’Energie.

Cette proposition innovante faite par notre vice-président (en remplacement du traditionnel épandage de revêtement bitumineux) présente de multiples avantages :

- la réfection de l’étanchéïté avec un matériau recyclable (contrairement au bitume) et dont la durée de vie est deux à trois fois plus longue, d’où une moindre production de déchets toxiques

- la production d’électricité qui ne produit pas de gaz à effet de serre et de déchets radioactifs et dont la revente constitue une ressource pour l’agglomération.

De plus, l’utilisation de cette technique a permis d’améliorer l’isolation thermique de la toiture.

Enfin, cette réalisation permet à la société cergypontaine qui commercialise ce produit de disposer localement d’une vitrine de démonstration pour ses clients. Une forme originale de soutien économique au tissu industriel de notre territoire.

Après la décision de construire une chaufferie bois pour alimenter le réseau de chaleur, cette première réalisation permet enfin à l’agglomération de Cergy Pontoise de sortir du « club des agglomérations sans solaire ».

Henri LEBLANC – Secrétaire des VERTS Cergy Pontoise

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Mosquée de Cergy

                           

                                 Mosquee_du_dsert_2 Mosqueesouzbekistan_2

Cergy, le 7 décembre 2007

MOSQUEE DE CERGY : CE QUI DEVAIT ARRIVER, N’ARRIVE PAS !

Rien ne sera trop beau et cette mosquée on viendra du bout du monde pour l’admirer devaient se dire le Maire et quelques élus de Cergy. Mais aujourd’hui la réalité est tout autre.

En effet, plus de deux ans après avoir voté en conseil municipal de septembre 2005 la mise à disposition d’un terrain, les travaux de construction de la mosquée de Cergy n’ont toujours pas commencé. Et pour cause, la fédération musulmane de Cergy peine à recueillir les fonds nécessaires pour engager l’emprunt nécessaire à sa construction.

Lors de ce conseil municipal, nous étions intervenus pour signifier (et ce fût là notre principale réserve par rapport à l’esquisse présenté par l’architecte choisi par la ville) que ce projet  devait être défini par la communauté musulmane elle-même en fonction de ses besoins et de ses capacités financières. Nous avions aussi clairement signifié que la ville ne pourrait se porter caution sur les prêts souscrits par la Fédération Musulmane de Cergy que dans un cadre financier maîtrisé.

Il est légitime que la communauté musulmane puisse disposer, dans les meilleurs délais, d’un lieu de culte digne.

C’est pour cela que nous avons la conviction que le projet actuel doit être redéfini en fonction de la capacité de financement de la communauté musulmane en tenant compte de l’ensemble des coûts de construction, de remboursement des annuités d’emprunt, de fonctionnement et de maintenance.

Quant au projet d’Espace des Arts et Cultures du Monde d’un montant de 4 millions d’euros, dans le contexte budgétaire actuel, celui-ci doit être abandonnée. Là encore, la réserve que nous avions formulée lors de ce conseil municipal (« Nous serons donc particulièrement vigilants sur le niveau d’investissement qui lui sera consacré, car la ville a de multiples autres missions à remplir ») est plus que jamais d’actualité. Ce n’est pas, comme le suggère l’architecte, en lançant les travaux de construction de cet espace que l’on créera les conditions favorables à la réalisation de la mosquée.

Croire ou laisser croire que le problème réside dans l’absence de communication entre la ville et l’architecte consisterait à persister dans l’erreur. La solution est ailleurs. Elle passe inéluctablement par la redéfinition d’un projet certes plus modeste mais réaliste et réalisable par les intéressés eux mêmes.

Marc DENIS

Vice Président de la Communauté d’Agglomération

Président du groupe des élus Verts de Cergy Pontoise

Intervention du Groupe Vert au Conseil Communautaire du 13 novembre 2007

Intervention de Bernard Roussel pour le groupe Vert au Conseil communautaire du 13 novembre 2007

Mise en place d’une nouvelle filière de recyclage des Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques sur les déchetteries de Cergy Pontoise

Chers/es Collègues, C’est bien évidemment que nous voterons ce soir la délibération présentée par notre collègue Marc DENIS, délibération qui permettra à la Communauté d’Agglomération de mettre en place une nouvelle filière de recyclage des déchets sur nos déchetteries. Il s’agit là incontestablement d’une avancée en matière de gestion des déchets. Mais la mise en place de ce dispositif ne saurait nous faire oublier un dossier qui nous tenait à cœur et qui aurait pu être un beau complément à ce que nous allons mettre en place. Ce dossier concernait l’implantation sur Cergy-Pontoise d’une antenne de la fédération ENVIE, acteur de l’économie sociale et solidaire. Ce projet d’insertion par l’économique aurait permis la création d’une quinzaine d’emplois dans une recyclerie d’équipements électriques et électroniques avec à la clé la revente de matériels reconditionnés et sous garantie ENVIE à des prix modiques et accessibles pour des populations aux revenus modestes. Permettez-nous de rappeler l’historique de ce dossier. En 2002, la Commission Européenne publiait la directive 2002/96/CE relative au recyclage des D3E. Consciente que dans ce nouveau cadre législatif et industriel, la fédération ENVIE avait la possibilité de développer ses activités (en particulier sur l’Ile de France où elle n’avait qu’une seule implantation – St Denis), notre collègue a pris contact avec le délégué régional ENVIE courant du mois de janvier 2003. Des constats qui s’en suivent, ENVIE est convaincue que le territoire de Cergy-Pontoise présente un potentiel intéressant et pourrait constituer un axe de développement. Une étude est lancée en 2004 par ENVIE avec l’appui de la Communauté d’Agglomération. Puis, au vu des résultats de l’étude rendue début 2005, divers contacts sont pris par ENVIE avec différents partenaires potentiels (Direction Départementale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, Conseil Général, acteurs de l’économie sociale et solidaire, financeurs …), contacts qui recueillent avis positifs et confirmations d’intérêt. Malheureusement il nous faut constater, après plus de 2 ans, l’attentisme dont a fait preuve la Communauté d’Agglomération de Cergy-Pontoise sur ce dossier. Et ce malgré de multiples relances et l’investissement de notre collègue et des services, malgré l’association des divers Vice-Présidents concernés, malgré les échanges et explications fournies lors de diverses réunions et échanges … A ce jour, aux dernières nouvelles, ENVIE devrait réaliser l’implantation d’une antenne sur Gennevilliers. Les perspectives d’implantation sur Cergy Pontoise en sont probablement largement diminuées. En positionnant, dès 2003, la CACP comme partenaire potentiel, nous avions toutes les chances de voir aboutir ce projet qui conciliait environnement, social et économique. L’enthousiasme fait, aujourd’hui, place à la lucidité ! Les élus Verts le regrettent. Et cela alors même que le développement durable est sur toutes les lèvres, ce projet en constituait un bel exemple conciliant préoccupations environnementale, sociale et économique.

Intervention du Groupe Verts au Conseil communautaire du 2 octobre 2007

                                    

                                                 Velib

Intervention de Marc DENIS au nom du groupe VERT

Conseil Communautaire du 02 octobre 2007

SATISFACTION POUR LE SCHEMA DE DEPLACEMENT A VELO,  INTERROGATIONS SUR « VELIB » A CERGY-PONTOISE

Les VERTS ont depuis 30 ans toujours milité pour l’usage du vélo en ville pour diminuer tant la place de la voiture que la pollution qui résulte de celles-ci. Nous avons malheureusement souvent prêché dans le désert. Le succès de l’expérience de vélos en libre-service mise en place à Lyon, puis à Paris (Velib) sous l’impulsion des élus Verts, a converti certains de nos collègues élus.

Le schéma directeur des pistes cyclables présenté ce soir au conseil communautaire recueille notre approbation et nous le voterons.

Nous nous réjouissons de cette avancée intéressante tant en matière de création de pistes cyclables, que de stationnement et de jalonnement.

Nous saluons la ténacité de notre collègue Jean Louis Jacquet et des services sur ce dossier qui est, rappelons-le, en chantier depuis une décennie.

Cependant, l’annonce prématurée (alors que les études ne sont pas achevées) d’un « Vélib » sur Cergy-Pontoise,  nous laisse interrogatifs, pour plusieurs raisons :

·         Cette mesure ne favorisera pas la circulation à vélo tant que les aménagements permettant de sécuriser les déplacements et les stationnements n’auront pas été préalablement réalisés. Aujourd’hui, combien d’établissements d’enseignement, d’entreprises, de zones commerciales, de gares, de lieux de loisirs  possèdent un garage sécurisé ? Le schéma directeur présenté ce soir va en partie améliorer la situation actuelle.

·         Les Verts mènent campagne pour limiter la présence de la publicité dans les villes comme dans les boîtes à lettres. Les écologistes admettraient mal voir le vélo servir à justifier un nouvelle inflation de panneaux publicitaires en ville. Faudra t-il accepter de voir sur les vélos des publicités pour l’achat de voitures, ou bien d’autres gadgets de la société de consommation, pour développer le vélo ? Voilà qui nous interroge sur le plan philosophique. De plus, ce constat sur l’envahissement de nos cités par la publicité a été cité lors des ateliers citoyens organisés dans le cadre de la démarche d’élaboration de l’agenda21 de l’agglomération de Cergy Pontoise.

·         La configuration de l’agglomération se prête t-elle à ce type d’opération : densité urbaine faible (11 fois moins qu’à Paris), habitat individuel important (qui facilite la possession d’un vélo personnel), zones d’attractivité concentrées, fréquentation touristique moindre comparée à celle de Paris ...

·         Cette opération (dont le coût serait de l’ordre de 2 millions d’euros par an) représente t-elle la solution et l’investissement budgétaire présentant un impact et un bénéfice optimisés en matière de lutte contre le rejet de gaz à effet de serre, cause du changement climatique ? Ce point, qui touche à la recherche de l’efficience maximale  de la dépense publique, mérite d’être pris en compte.

A ce stade, permettez-moi de développer un peu plus ce dernier aspect et de vous asséner quelques calculs, qui je n’en doute pas, à cette heure de la soirée soit vous réveilleront, soit vous assommeront.

Eléments d’analyse sur l’impact environnemental optimisé entre divers choix d’investissement.

Une des raisons majeures de développer des alternatives à la voiture est de lutter contre l’effet de serre en diminuant nos rejets en gaz carbonique. Pour mémoire les transports représentant le tiers de nos rejets en gaz à effet de serre.

Prenons un premier exemple : le développement du solaire.

1 m2 de capteurs permet d’éviter le rejet de 0,15 tonne de CO2 par an

Donc soit 3 tonnes de CO2 évités par m2 sur la durée de vie du capteur qui est de 20 ans.

Un an de fonctionnement VELIB coûterait environ 2 Millions d’euros. Avec une hypothèse de coût d’installation du m2 de capteur à 1200 euros, on peut donc installer 1700 m2 de capteurs.

Soit une économie en CO2 évités de 250 tonnes par an

Soit 5000 tonnes sur la durée de vie des capteurs

Prenons un deuxième exemple : celui d’une chaufferie bois sur le centre horticole

Son coût est d’environ 1 Million d’euros et elle permettrait l’économie de 150 tonnes de CO2 par an par rapport à la configuration actuelle (fuel)

Sur sa durée de vie (20 ans au minimum) cela représente une économie de 3 000 tonnes par Million d’euros investi ;

Soit  6 000 tonnes de CO2 évités par tranche d’investissement de 2 Meuros

***************************

Maintenant partons du constat qu’il y a transfert des déplacements en automobile vers le vélo.

Prenons pour hypothèse qu’une voiture rejette 140 grammes de CO2 par km

Pour faire une économie de 5 000 tonnes de CO2, il faut que les vélos du parc fassent environ 36 millions de km/an.

Soit pour un parc de 1 000 vélos : 36 000 km/an/vélo soit 100km/jour/vélo

Soit avec une vitesse moyenne de déplacement en ville de 10 km/h, une durée d’utilisation de 10 heures non-stop tous les jours de l’année pour l’ensemble des vélos du parc.

Maintenant, projetons nous dans le temps et prenons comme hypothèse n° 2 un rejet de CO2 de 100 g/km  (amélioration des normes de rejet en discussion au sein de l’UE, argument que nous tiennent les tenants du développement du routier)

On a un facteur multiplicateur de 1,4   donc 14 heures d’utilisation par jour ( ou alors il faut pédaler 1,4 fois plus vite)

Ce à quoi il faut rajouter les gains possibles sur le budget de fonctionnement à cause des économies générées par mesures du type de celles citées précédemment.

Au passage comment ne pas rappeler que l’implication de la communauté d’agglomération sur notre réseau de transport bus est de 3 millions d’euros, à comparer donc au 2 millions d’euros d’un « VELIB ». Sans oublier évidemment de comparer les niveaux de services rendus dans les cas.

Ceci nous éclaire sur l’ordre de priorité qu’il faut adopter tant pour avoir un impact environnemental que budgétaire optimisé.

Notre réserve n’est donc pas, comme certains pourraient être tentés de le croire, voire de nous le reprocher, une opération de communication à quelques mois des élections. C’est une réserve réfléchie basée sur une réflexion et analyse argumentées pour ne pas céder aux chants des sirènes de la mode.

Qu’on ne vienne plus nous dire que la pose de quelques dizaines de m2 de capteurs solaires sur des bâtiments, que des travaux performants d’isolation et bien d’autres actions coûtent cher et qu’il faut regarder de près leurs temps de retour sur investissement.

Les élus Verts appellent donc les élus cergypontains à répondre préalablement et en priorité aux besoins d'aménagement, de sécurisation et de stationnement pour favoriser le développement de la circulation cycliste auquel nous sommes attachés. Nous voterons donc le schéma directeur « pistes cyclables » présenté ce soir.

Je vous remercie, chers/es Collègues pour votre attention et je vous fais grâce de l’analyse cumulée des impacts dans le temps entre les différentes politiques et avec des taux de pénétration différents de « VELIB ».

Intervention du Groupe Vert au Conseil communautaire du 29 mars 2005

                                                                            

                                                             Ciel_pollution

COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION DE CERGY PONTOISE

Conseil Communautaire du 29 mars 2005

Intervention du groupe Vert relative au Plan de Protection de l'Atmosphère

            

Monsieur le Président,

            Chers collègues,

            A la satisfaction des élus du Groupe Vert, la délibération portant sur l'avis de la CACP à propos du projet de Plan de Protection de l'Atmosphère fait l'objet d'un débat en séance. Le sujet et sérieux, d'importance, il ne pouvait en être autrement.

Le PPA est un texte important.

Parce qu'il devrait être un outil au service de la qualité de l'air respiré par les Franciliens. Il devrait être un outil permettant de "garantir à chacun un air qui ne nuise pas à sa santé.", pour reprendre l'objectif principal de la loi sur l'air qui institua les PPA Or, l'air que les Franciliens respirent n'est pas sain.

En mai dernier, l'Agence française de sécurité sanitaire et environnementale publiait une étude qui montrait le lien direct entre la pollution athmosphérique et les maladies respiratoires. Pis, elle estimait que cette pollution était à l'origine d'au moins 5000 décès annuels, à 7 % des maladies cardio-vasculaires et à environ 10 % des cancers du poumon chez les sujets de plus de 30 ans ! En fait, la pollution tue plus que la route.

Le Plan de Protection de l'Atmosphère est sensé remédier à cette mauvaise qualité de l'air en prenant un certain nombre de mesures permanentes ou en cas de pics de pollution en coordination avec les autres plans prévus dans la loi sur l'Air que sont le Plan Régional de Qualité de l'Air adopté en Ile-de-France en mai 2000 et au Plan de Déplacement régional arrêté en décembre 2000.

Il aura donc fallu quatre ans de plus à la DRIRE pour élaborer le PPA de notre région, plan qui est sensé permettre le respect des normes admissibles de polluants locaux définis dans le décret du 6 mai 1998. Quatre ans de travail pour en arriver là !

Nous savons d'ores et déjà que le PPA ne permettra pas de respecter les normes environnementales qui seront en vigueur en 2010. Cela du fait d'une vision par trop optimiste, pour ne pas dire béate des évolutions technologiques sensées régler "au fil de l'eau" comme le dit poétiquement le document, les questions de pollutions. Mais aussi d'une absence sidérante de mesures contraignantes pour faire respecter les normes, et enfin d'une absence de prise en compte dans les scenarii proposés de tous les pollueurs, y compris par exemple l'agriculture et l'industrie. Excusez du peu !

Il convient de remarquer que la démarche précisée ci-dessus concerne exclusivement les actions portant sur les polluants réglementés, notamment les oxydes d’azote, les particules, l’ozone et ses précurseurs, posant des problèmes de santé publique en Région Ile-de-France. Il ne s’intéresse pas aux autres polluants qui posent eux aussi des problèmes croissants de santé publique.

Or, le décret du 25 mai 2001 relatif aux PPA et aux mesures pouvant être mises en œuvre pour réduire les émission de sources de pollutions atmosphériques prévoit, dans son article 4.II que  « le plan peut renforcer les objectifs définis dans l’annexe I du décret 98-360 du 6 mai 1998 susvisé». Il aurait donc pu se fixer des objectifs plus ambitieux que le strict respect des normes maximales définies il y a huit ans. Dans ce domaine, les connaissances scientifiques font apparaître régulièrement de nouveaux polluants ou des effets des polluants connus à de plus faibles doses. Le PPA ne saisit pas cette occasion d’anticiper dans ces domaines.

De plus, la loi sur l'Air oblige à une cohérence entre les trois différents textes de planification que sont le PRQA, le PDUIF et le PPA. Or, si le PDUIF prévoit d'ici 2010 une réduction de 5 % de la circulation automobile dans la région, le PPA table lui sur une augmentation de 10 %.

Quelle incohérence !

On voit à quoi mène la politique du "fil de l'eau" : à un manque d'ambitions caractérisé en matière de limitation d'une des causes principales de la pollution : la circulation automobile. On pourrait encore multiplier les griefs vis-à-vis de ce plan : il intègre des mesures d'encouragement à l'achat de matériels moins polluants pour les chaudières individuelles, mais ne parle pas de mode de financement, et n'intègre pas la définition précise des seuils d'alerte en cas de pics de pollution alors que c'est là une de ses missions principales.

Aussi, le Groupe Vert se range à l'avis presenté ce soir. La CACP, eu égard aux lacunes de ce texte face aux enjeux de la pollution atmosphérique, ne peut donner un avis favorable aux formulations actuelles de Plan de Protection de l'Atmosphère.

La CACP pourrait proposer un certain nombre d'amendements pour rendre ce PPA conforme à ce qu'il devrait être. En voici quelques exemples :

Mesure réglementaire n° 1 :

Plafonnement des émissions d’oxydes d’azote de toutes les sources mobiles pour des grandes entreprises, zones d’activités, zones aéroportuaires, collectivités ou administrations.

La mesure porte sur deux aspects : l’évolution technologique des flottes et l’élaboration de plans de déplacements des employés des entreprises (PDE) pour les établissements ou zones d’emplois regroupant plus de 5000 salariés.

Elle propose de «réglementer et/ou de négocier avec les établissements publics ou privés et de «faire appel au volontariat avant d’envisager sa généralisation en 2008».

Sur les conditions d’application de cette mesure, la CACP pourrait proposer l’amendement suivant :

«L’action réglementaire ne peut pas tenir compte du seul volontariat des entreprises. Il est proposé que soient supprimées dans le texte du PPA, les formules : «et/ou de négocier cette clause» et «faire appel au volontariat».

Mesure d’accompagnement 1 :

Développement et amélioration de la qualité (fiabilité, sécurité, propreté) des transports en commun, notamment banlieue-banlieue. Il s’agit de constituer à terme une alternative crédible et efficace à l’automobile particulière.

Un tel document se devrait d’insister davantage sur le développement des transports collectifs non seulement en qualité mais aussi en quantité (non indiqué dans le titre de la mesure d’accompagnement n°1), en préconisant l’accélération de la mise en œuvre du PDU et du Contrat de plan, en développement l’implantation des parcs de stationnement relais, en construisant des voies dédiées aux bus notamment pour accéder aux aéroports, en reconsidérant totalement la tarification des transports collectifs qui est excessive…. Il se devrait de stigmatiser les retards en matière de transport en commun, consécutif à l’incapacité de l’Etat à suivre ses engagements du Contrat de plan, qui ont un impact négatif sur la qualité de l’air et par voie de conséquence sur la santé. Le transport par fret est ignoré alors même qu’il est une cause très importante de la dégradation de la qualité de l’air. Des mesures réglementaires doivent être ajoutées sur le fret.

Mesure réglementaire n° 3 :

1.       Zone de protection spéciale (ZPS) Ile-de-France : extension à la zone Z2 des dispositions de l’article 9 (utilisation fioul TTBTS) à toute l’Ile de France des articles 22 (groupes électrogènes) et 23 (brûlage du bois) de l’arrêté ZPS ;

2.       Anticipation de certaines échéances des arrêtés GIC du 20 juin 2002 et du 30 juillet 2003.

Le volet 1 de cette mesure est de loin la mesure quantifiable du PPA la plus intéressante pour ce qui concerne la baisse émissions de NOx en 2010 : nette diminution dans les secteurs de la combustion industrielle et surtout de la production d’électricité.

Quant au volet 2, l’anticipation de certaines échéances des arrêtés GIC (introduction de dispositions contraignantes relatives aux émissions de NOx dans les Grandes Installations de Combustion) paraît peu réaliste, étant donné les conditions réglementaires de passation des marchés. De plus, elle ne laisse pas le temps d’imaginer d’autres solutions (travail sur la partie amont que constitue le combustible et le procédé de combustion) mais au contraire elle contraint à ne travailler que l’aval (simple mise en œuvre de procédés de dépollution).

Il est précisé dans l’article que la combustion du bois commercialement sec est autorisée, à condition qu’elle ne provoque pas de nuisance dans le voisinage, dans les deux cas suivants :

-          installations de chauffage au bois automatisées de puissance inférieure à 2 MWth et conformes aux prescriptions de l’arrêté du 25 juillet 1997 ;

-          installations classées de combustion soumises à déclaration ou à autorisation au titre de la rubrique 2910 (combustion), conformément aux prescriptions de l’arrêté du 25 juillet 1997 et de l’arrêté du 20 juin 2002.

Ces dispositions, introduites par la DRIRE à la demande de la Région et de l’ADEME, confortent la valorisation énergétique du bois dans les chaufferies automatisées.

Cependant, il ne nous apparaît pas opportun de mentionner un seuil de puissance inférieur à 2 MW, l’offre technologique des constructeurs pouvant aller bien au-delà.

Sur cette mesure, la CACP pourrait proposer l’amendement réglementaire suivant :

« Supprimer la référence au seuil de puissance  de 2 MWth pour les installations de chauffage au bois automatisées»

« Supprimer le volet 2 de la mesure »

Par ailleurs, la CACP pourrait demander que soient intégrées au PPA les conditions d’application de la loi du 15 juillet 1980 relative aux économies d’énergie et aux réseaux de distribution de chaleur. Sur cette base, elle pourrait proposer la recommandation suivante :

«Le PPA doit inciter à la limitation des petites et moyennes unités de climatisation et de chauffage, par la généralisation de la recommandation de consulter, avant toute installation d’unité nouvelle, les concessionnaires des réseaux existants de production de chaleur et de froid, partout où le raccordement à ces réseaux est techniquement possible. Sur la question spécifique des climatisations, la CACP demande que le PPA intègre des mesures d’interdiction ou, pour le moins, de limitation de leur développement, en particulier dès lors que la surconsommation énergétique de ces installations est avérée».

Elle entend limiter l’extension de l’équipement en climatiseurs utilisant des gaz à très fort potentiel en gaz à effet de serre (1300 fois le CO2) en favorisant l’architecture bioclimatique ou la bonne conception architecturale qui ne devrait pas rendre nécessaire la climatisation sous nos latitudes.

Mesure réglementaire n° 4 :

Chaudières d’une puissance inférieure à 400 kilowatts (< 400 kW) :

1.       Obligation pour toute chaudière neuve de disposer d’un brûleur bas NOx.

2.       Incitation au renouvellement des chaudières individuelles (moins de 70 kW) de plus de 10 ans ;

3.       Possibilité d’aide au diagnostic des chaudières de plus de 70 kW ;

4.       Extension de l’obligation de disposer d’un livret de maintenance à toutes chaudières de moins de 70 kW.

Pour les chaudières de 70 à 400 kW, il n’est envisagé que d’étudier la faisabilité d’implanter des brûleurs bas NOx.

Il est tout autant opportun de rendre obligatoire l’installation de brûleurs « bas NOx » sur les chaudières de 70 à 400 kW du secteur de l’habitat collectif et du tertiaire que sur la gamme de puissance < 70 kW (chaudières individuelles). En effet, la zone sensible NOx francilien concentre un parc essentiellement constitué de chaudières implantées dans le secteur de l’habitat collectif et du tertiaire. De plus, il n’ y a aucune raison pour que seuls les réseaux de chaleur soient les seuls à supporter cet effort environnemental, alors que l’on sait l’impact environnemental d’un réseau de chaleur de 1000 logements est nettement plus faible que celui de 1000 logements en chauffage individuels. Il y a là une question d’équité concurrentielle.

Sur cette mesure, la CACP pourrait proposer l’amendement réglementaire suivant :

« Rendre obligatoire l’installation de brûleurs « bas NOx » sur les chaudières jusqu’ à 400 kW du secteur de l’habitat collectif et du tertiaire »

Il convient par ailleurs de remarquer que l’énergie la moins polluante étant celle qui n’est pas utilisée des chaudières bas NOx ne doivent pas occulter les nécessaires politiques de maîtrise de l’énergie ou, par exemple, la production d’eau chaude à partir de systèmes solaires.

Au titre des propositions de mesures réglementaires supplémentaires, il apparaît nécessaire de prendre en compte deux aspects rentrant dans la définition d'actions des PPA mais qui n'ont pas été envisagés par la DRIRE. Il s'agit de la pollution de l'air intérieur des bâtiments et de leur consommation électrique. Nous proposons donc d'obliger les propriétaires de bâtiments ou de lots de bâtiments à effectuer à leur frais, un bilan énergétique et de la qualité de l'air intérieur après toutes constructions et réhabilitations et avant toute vente ou location.

Au titre des mesures contractuelles, je propose au nom du Groupe Vert un certain nombre de mesures relatives au transport aérien, gros producteur d'oxydes d'azote, de composés organiques volatils. En premier lieu, il s'agirait de rendre obligatoire et permanente la mesure prévue uniquement en cas de pic de pollution visant "à faire un meilleur usage des installations et engins de servitude des aéroports, de sensibiliser les salariés et les passagers aux mesures à prendre pour limiter la pollution."

Une deuxième proposition concernant toujours la mesure contractuelle n°1 vise à demander un plafonnement des mouvements d'aéronefs non seulement sur les deux plus grands aéroports parisiens et sur l'héliport d'Issy, comme le propose la délibération, mais aussi dans tous les autres aéroports et héliports franciliens.

Monsieur le Président,

Chers Collègues,

Je vous remercie.

Intervention du Groupe Vert au Comité du 1er Juillet 2003

INTERVENTION DU GROUPE VERT – COMITE DU 1/07/2003

TRANSFORMATION DU SAN EN COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION

Au nom du groupe des élus verts, Chers Collègues voici notre déclaration.

Comment voyez vous l’agglomération nous demande t-on ?

-          telle quelle est aujourd’hui ou telle que nous voudrions la voir demain.

A l’occasion de la transformation du SAN en Communauté d’Agglomération, de ce changement de statut, une page se tourne, nous dit-on ! Réalité ou bien n’y a t-il les que les mots qui changent ?

Intercommunalité, on nous dit que tu restes ! Mais, il y a là de quoi revenir sur notre passé et analyser notre  évolution au cours de ces 30 années écoulées.

Entre l’intercommunalité première approche, (celle du SCAVN), qui était censée préparer l’avènement d’une ville nouvelle unique voulue par l’Etat, puis l’intercommunalité seconde phase (celle du SAN) qui nous a menés au désengagement progressif de l’Etat et à une coopération intercommunale renforcée, nous voici parvenus à une intercommunalité rentrant dans le droit commun et, de fait, échappant, qu’on le regrette ou pas, à la « supracommunalité. »

Le statut de communauté d’agglomération ne distinguera plus les cinq pôles qui formaient une couronne autour de Paris, au sein de l’Ile de France.  La fin des villes nouvelles, c’est aussi une banalisation de notre propre ensemble de cités liées mais distinctes. L’intercommunalité accompagne curieusement, avec la fin de l’opération d’Etat, le retour des communes ! Certaines fusionneront peut-être un jour. Mais, au bout de trente ans, il faut reconnaître que la perspective initiale, même modifiée au fur et à mesure que les politiques centralisatrices régressaient, n’a pas abouti. Quand Charles de Gaulles, accompagné de Paul Delouvrier, survolait la Boucle de l’Oise, il pensait à un ensemble urbain structurant et structuré au sein d’une commune.

Après ces quelques rappels, quel est le sentiment des élu(e)s vert(e)s sur la transformation du SAN en Communauté d’agglomération ?

Nous pourrions le résumer de la façon suivante :

D’un syndicat d’agglomération nouvelle à une communauté d’agglomération sans nouveauté.

La formule peut, peut-être, vous paraître abrupte, voire décourageante par rapport au temps investi par chacun (élus et agents territoriaux des communes et du SAN) sur ce dossier. Mais n’y voyez pas d’agressivité de notre part.

Dès la fin de l’année 2002, les Verts de l’agglomération, en tant qu’organisation politique, avaient rendu publique leurs orientations quant à la transformation du SAN en CA. Pour mémoire et de façon synthétique :

Oui à la transformation en CA comme nouveau cadre d’une coopération intercommunale renforcée par rapport à l’actuelle,

Oui à la prise de toutes les compétences optionnelles proposées par la loi Chevénement,

Oui à un transfert d’autres compétences (dites facultatives), et cela sans aucun a priori sur leur champ d’intervention,

Oui à une évolution de périmètre de la future CA vers des communes limitrophes (Bassin Conflanais, Boisemont …) qui se situent dans un continuité urbaine cohérente.

C’est donc sur la base de ces orientations que nous sommes intervenus dans le débat et que nous passons un compromis politique.

Le projet de statut qui nous est aujourd’hui soumis, résulte de longues et fastidieuses discussions tout d’abord entre les maires et vices-présidents du SAN, puis uniquement entre maires. Sur le plan de la méthode, nous le regrettons, car celle-ci privilégiait (consciemment ou inconsciemment) une approche d’abord fondée sur les territoires communaux et non sur le territoire intercommunal. Nous regrettons aussi que la population n’ait pas été associée à ce débat, ce qui aurait renforcé la dynamique intercommunale.

Nous manquons d’enthousiasme. Même si nous constatons des avancées sur quelques sujets comme par exemple les piscines, l’eau, sur d’autres sujets, nous avons manqué d’audace et d’imagination. Nous pensons plus particulièrement à la compétence collecte des déchets, à l’éclairage public, à la cuisine centrale … Autant de domaines, où nous aurions pu renforcer la coopération intercommunale, simplifier le travail des agents, et rendre plus lisible pour les citoyens les compétences exercées par les uns ou par les autres.

Nous ne doutons pas du sentiment de responsabilité et de la volonté des élus d’assumer les conséquences sociales des suppressions des services mis jusqu’alors en commun.

Mais demain, d’autres compétences pourront et devront faire l’objet d’un débat pour leur  transfert vers la communauté d’agglomération. On peut penser par exemple, à ce titre, à :

Quel est l’intérêt de maintenir un système de gestion de la voirie partagé entre les communes et le SAN ou la future CA ?

La politique sportive ne dépasse t-elle pas les frontières communales lorsque l’on assiste à des regroupements de plus en plus fréquents de club à l’échelle de l’agglomération ?

On pourrait aussi s’interroger sur la culture. Vous le voyez, les questions ne manquent pas.

En conclusion, ce changement de statut institutionnel constitue, au plan local, une occasion de réanimer le débat politique sur notre cadre de vie et les perspectives de l’agglomération.

S’il nous faut, aujourd’hui, tenir compte d’un calendrier (celui de procéder à un changement de statut ou non avant la fin de 2003), ne nous y laissons pas enfermer. Les termes du débat (quel est le niveau pertinent de pilotage et d’animation politique, de gestion sur le territoire des Boucles de l’Oise) sont posés. Ils reviendront, tôt ou tard, sur la table.

Ce projet nous le voterons, mais nous le voterons sans enthousiasme particulier.

En effet, ce projet de changement de statut, s’il ne reprend pas l’ensemble de nos attentes, néanmoins, il ne constitue pas une ensemble d’orientations qui, à nos yeux, seraient inacceptables. Il ne présente ni régressions notables, ni avancées significatives qui bouleversent l’équilibre institutionnel existant.

Ce projet de statut ne constitue pas une fin en soi, mais une étape dans un long processus d’évolution qu’il nous faudra poursuivre et qui, sur le plan légal, peut encore évoluer. L’avenir n’est donc pas figé.

Enfin,

Quelle que soit l’appréciation que l’on puisse avoir sur le projet soumis à débat aujourd’hui, nous remercions Dominique LEFEBVRE, Président du SAN, pour le travail (pas toujours aisé, nous n’en doutons pas) qu’il a eu à mener (recherche de compromis entre des approches territoriales communalistes différentes, entre des approches politiques diverses)

Nous adressons nos félicitations à l’ensemble des agents qui, sous la direction de Jocelyne AUZANNEAU, Directrice Générale, n’ont pas mesuré leurs efforts et qui demain seront amenés à les poursuivre pour la mise en œuvre et le bon fonctionnement de notre communauté d’agglomération.

Intervention du Groupe Verts au Comité du 5 novembre 2002

                                          Embouteillage_2

                           

                                   Intervention V 88 comité du SAN 5/11/2002

Délibération proposant de confier au Conseil Général les études de faisabilité préalables pour la réalisation de la liaison Sud de la V88

Chers collègues,

Elus VERTS, nous ne voterons pas cette délibération et cela pour plusieurs raisons :

-          Parce que ce projet d’investissement de près de 50 millions d’euros fait une nouvelle fois la part belle au transport routier

-          Parce que nous connaissons les conséquences environnementales de cette politique des transports suivie depuis des décennies et avec laquelle il nous faudra bien rompre : pollution atmosphérique avec ses effets sur la santé publique, contribution significative à l’effet de serre (plus de 40 % des gaz « effet-serrisants » sont dus aux transports) et donc aux changements climatiques …, pour n’en citer que deux parmi d’autres.

Notre vote de ce soir, dont nous savons bien malheureusement qu’il n’emportera pas votre adhésion, mais par lequel nous prenons date a un double objectif :

-          celui de rappeler à notre assemblée que celle-ci doit infléchir sa politique des transports, aujourd’hui encore trop orientée et budgétairement et politiquement en faveur du routier, vers les transports en commun inter-banlieues, le développement du transport fluvial … Cette inflexion demande de notre part une posture politique de rupture, une affirmation continue et forte vis à vis de nos partenaires que sont l’Etat, la Région, le Conseil Général d’une redéfinition de nos priorités.

-          enfin, au moment où la Conseil Régional Ile de France et le Conseil Général du Val d’Oise engagent la négociation pour l’élaboration du contrat de plan particulier région-département, le deuxième objectif est celui de rappeler à ces deux institutions territoriales la nécessité d’engager les mêmes ruptures. La région IdF, depuis plusieurs années s’est engagée sur ce chemin (inversion 2/3 – 1/3 des budgets routes et transports en commun). Au Conseil Général de poursuivre et d’accompagner ce mouvement. Le système électoral actuel ne nous permettant pas de siéger au sein de cette collectivité territoriale, dont par ailleurs les VERTS ne sont pas les plus grands défenseurs, voilà le message que nous voulions envoyer à cette institution et aux élus qui y siègent et dont certains sont ce soir ici présents.

Les budgets d’investissement dans le domaine des transports n’étant pas extensibles à l’infini, chaque nouveau projet d’investissement décidé en faveur du routier aboutit fatalement et inéluctablement à différer les nouveaux investissements en faveur du rail, du fluvial … que ce soit pour le transport de passagers ou de marchandises.

Nous refusons de contribuer à installer une situation que nous ( mais aussi les générations futures) paierons, dans tous les sens du terme fort cher.

Je vous remercie, chers collègues pour votre attention.

La Croix Petit

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Cergy Pontoise, le 8 septembre 2004

Les groupes des élus VERTS de Cergy[1] et de la Communauté d’Agglomération[2]

à

Dominique LEFEBVRE, Maire de Cergy et Président de la CACP

Patrick LEMOINE, Adjoint au Maire chargé de l’Urbanisme

Bernard MORIN, Vice Président de la CACP chargé de l’Urbanisme

Emmanuel PEZET, Vice Président de la CACP chargé de l’Urbanisme

Nadia COURTY, Vice Présidente de la CACP chargée de la Solidarité Urbaine et Prévention

Objet : reconstruction du quartier de la Croix Petit

Cher (e) s Collègues,

Notre pays vient, cette année encore de vivre un épisode climatique marqué par de fortes chaleurs et la sécheresse dans de nombreuses régions.

Y a t-il entre celui-ci et l’effet de serre, conséquence de notre consommation énergétique et cause du changement climatique, un lien de causalité ? Ce qui est sûr, c’est que sur le plan statistique, la fréquence et l’intensité de ces épisodes climatiques « aberrants » et d’événements météorologiques extrêmes sont en nette augmentation au cours des deux dernières décennies. Toutes les études scientifiques convergent dans le sens d’un lien de causalité.

Nul ne peut et ne doit, aujourd’hui, s’affranchir de prendre cette question avec le plus grand sérieux et de l’intégrer dans sa réflexion sur l’ensemble des politiques publiques.

Comment ne pas rappeler qu’ après les transports, le secteur du bâtiment est le deuxième contributeur aux rejets en Gaz à Effet de Serre (GES).

En matière de construction, la démarche  de Haute Qualité Environnementale (HQE) constitue une piste de réponse et un moyen d’action pour lutter contre ce problème de notre siècle. Les technologies plus économes existent, elles ne demandent qu’ à être mises en œuvre.

Pour limiter la hausse du réchauffement moyen de la planéte à environ 1,5°C, ce qui est déjà conséquent, la France devra, à l’horizon 2050, diminuer ses rejets de GES par 4. Pour atteindre cet objectif, légiférer est certes nécessaire mais n’est pas suffisant. C’est bien par l’action quotidienne, volontariste et innovante que nous gagnerons ce combat essentiel pour l’avenir des générations futures.

C’est pourquoi, le projet de reconstruction du quartier de la Croix Petit se doit d’être exemplaire et préfigurer ce que devront être les opérations de constructions futures.

Après ces considérations introductives générales, permettez nous de suggérer, parmi d’autres, quelques exemples d’orientations relatives à quelques unes des cibles de la HQE à analyser :

Cible  « relation harmonieuse du bâtiment avec son environnement immédiat »

Intégrer les éléments d’infrastrcture (passerelles …) permettant la mise en œuvre d’un schéma de circulation douce (piéton, vélo) à destination des divers équipements périphériques (commerces, écoles, services publics …)

Cible « chantier à faibles nuisances »

Opérer la démolition selon une démarche de déconstruction sélective pour garantir une valorisation des déchets produits. Cette orientation qui correspond à l’esprit du plan départemental Val d’Oise d’élimination des déchets du BTP a été retenue pour la démolition des premiers bâtiments, elle doit se poursuivre sur l’ensemble de l’opération. Nous l’avions suggéré il y a près de deux ans, nous ne pouvons que nous réjouir que cette approche, nouvelle sur notre territoire, fasse l’objet d’une première mise en œuvre.

Cible « Gestion de l’énergie »

A côté de du raccordement au chauffage urbain,

-          utiliser une architecture bioclimatique, favorisant les apports solaires pour le chauffage

-          envisager le recours au photovoltaïque pour la production d’électricité nécessaire à l’éclairage des communs …

-          se fixer un objectif inférieur à la NRT 2000 (Nouvelle Réglementation Thermique), par exemple de moins 15 %, ce qui est largement atteignable et qui ne ferai qu’anticiper la révision prévue de la NRT 2000.

Cible « Gestion de l’eau »

-          Récupérer les eaux de pluie pour, par exemple, l’arrosage des espaces verts environnants et l’entretien et nettoyage des espaces communs (logettes déchets, hall …). Ce qui permettrait de diminuer les besoins de pompage dans la nappe phréatique.

-          Utiliser des toitures végétalisées : l’urbanisation accroit les surfaces imperméabilisées et le déficit d’alimentation de la nappe phréatique par manque d’infiltration. A l’image d’une éponge, ce type de toiture accumule l’eau dont une partie est utilisée par les plantes, une autre est évaporée et une autre évacuée par les canalisations. Lors d’orages, elle réduit l’engorgement des réseaux d’assainissement. Elle participe également à l’optimisation des performances thermiques des bâtiments et à l’amélioration hygrométrique des villes par la création de microclimats urbains.

…/…

Les technologies ne manquent pas, elles sont déjà opérationnelles dans de nombreux pays ou villes.

Enfin, nous nous permettons de vous rappeler que l’ARENE Ile de France propose gratuitement en début de projet une mission « Conseil express HQE ».

Le projet de reconstruction de la Croix Petit constitue une opération urbaine d’envergure pour laquelle la ville de Cergy et la Communauté d’Agglomération sont acteurs.  C’est pourquoi nous nous permettons de vous faire parvenir ce courrier.

Restant à votre disposition, recevez, Chers Collègues, nos cordiales salutations.

Marc DENIS


[1] Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY

[2] Marc DENIS, Pierre ALBRECHT, Jean BONNEFOY, Rose Marie SAINT GERMES AKAR, Jean François BOUCET, Bernard ROUSSEL

Water Run à la Base de loisirs

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WATER RUN à la BASE DE LOISIR de CERGY-NEUVILLE

Les VERTS disent 4 fois NON

Pour les VERTS, la base de loisir de CERGY-NEUVILLE doit rester principalement un espace de détente et de repos pour les cergypontains et les franciliens. Cette troisième édition du «WATER RUN» (qui se déroule à la fin de la semaine nationale pour le développement durable, en même temps que la journée «on est tous nature» organisée par la Ville de CERGY ou encore au lendemain d’un débat au Bureau de la Communauté d’Agglomération sur la mise en oeuvre d’un agenda 21) constitue un événement bruyant, inopportun pour le seul plaisir de quelques privilégiés qui ont les moyens de s’adonner à cette activité.

Si les VERTS étaient partagés quant à l’accueil du festival « FURIA SOUND » sur la base de loisir (manifestation culturelle et populaire), leur désapprobation est unanime et sans équivoque en ce qui concerne l’organisation du WATER RUN.

Ils disent 4 fois NON à cette manifestation.

NON car le bruit généré par les engins motorisés lors cette manifestation est une des principales nuisances dont se plaignent les riverains de la base.

NON car cette manifestation  constitue un hymne à la gloire de la vitesse alors que l’agglomération et les communes de CERGY-PONTOISE mènent des campagnes contre la vitesse en ville et pour la sécurité routière,


NON car  la base accueille une zone ornithologique et qu’en pleine période de nidification, cette manifestation constitue un danger pour les espèces animales peuplant cette réserve.


NON  car les pollutions générées par tous ces engins motorisés, pollution de l’eau et rejets atmosphériques, sont incompatibles avec les politiques menées pour lutter contre l’effet de serre et le changement climatique, et pour l’amélioration de la qualité de notre environnement.


L’accueil de cette manifestation, le soutien de la communauté d’agglomération méritent débat. Les VERTS invitent les conseillers communautaires et municipaux à se saisir de cette question.


Pour les VERTS, WATER RUN n’est pas une activité soutenable. La décision de continuer d’accueillir cette manifestation ne doit pas être une décision durable

Pour la libération de tous les otages dans le monde

 

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La condition inhumaine

Plus de cinq ans qu’Ingrid BETANCOURT est l’otage des guérilleros des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie.

Le 30 novembre dernier une preuve de vie d’Ingrid BETANCOURT nous parvenait enfin de la jungle Colombienne. Un silence assourdissant de 4 ans et demi s’est enfin tu….

Une lettre a suivi Ingrid BETANCOURT est vivante.

Extrait de la lettre :

« Ici, nous vivons des comme des morts. C’est un moment très dur pour moi. Ils demandent des preuves de vie brusquement et je t’écris, mon âme tendue sur ce papier. Je vais mal physiquement. Je ne me suis pas réalimentée. J’ai l’appétit bloqué, les cheveux me tombent en grande quantité.

Je n’ai envie de rien. Je crois que c’est la seule chose de bien, je n’ai envie de rien car, ici dans cette jungle, l’unique réponse à tout est « non ».

Il vaut mieux donc, n’avoir envie de rien pour demeurer, au moins libre de désirs.

Comme je le disais, la vie ici n’est pas la vie, c’est un gaspillage lugubre de temps.

Il est important que je dédie ces lignes à ces êtres qui sont mon oxygène ma vie.

En Colombie, nous devons encore penser à notre origine, à qui nous sommes et où nous voulons aller. Moi, j’aspire à ce qu’un jour, nous ayons la soif de grandeur qui fait surgir les peuples du néant pour atteindre le soleil. Quand nous serons inconditionnels face à la défense de la vie et de la liberté des nôtres.

Cette grandeur est là, endormie dans les cœurs. Mais les cœurs se sont endurcis et pèsent tellement qu’ils ne nous permettent pas des sentiments élevés.

Je ne pourrais pas croire qu’il est possible de se libérer un jour d’ici, si je ne connaissais pas l’histoire de la France et de son peuple.  J’ai demandé à dieu qu’il me recouvre de la même force que celle avec laquelle la France a su supporter l’adversité, pour me sentir plus digne d’être comptée parmi ses enfants.

J’aime la France de toute mon âme, les voix de mon être cherchent à se nourrir des composants de son caractère national, elle qui cherche toujours à guider par principes et non par intérêts.

J’aime la France avec mon cœur, car j’admire la capacité de mobilisation d’un peuple qui, comme disait Camus, sait qui vivre s’engager.

Que dieu nous vienne en aide, nous guide et nous recouvre. Pour toujours et à jamais.

Programme 2008

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                         ELECTIONS MUNICIPALES CERGY 2008

UNE EQUIPE POUR UNE VILLE ECOLOGIQUE ET              CITOYENNE

Cergy, le 5 janvier 2008

Madame, Mademoiselle, Monsieur,

Voici le projet municipal et intercommunal de la liste «Une équipe pour une ville écologique et citoyenne» présentée par les VERTS.

Dès l’origine de notre démarche, nous avions la volonté de présenter une liste composée de militant(e)s issu(e)s de mouvements politiques de gauche, syndicaux et associatifs.

A ce titre, le pari est aujourd’hui gagné. Notre engagement est une réalité.

Nous voulions aussi que cette liste soit ouverte à toutes celles et tous ceux qui habitent notre ville, femmes et hommes d’origines sociales ou culturelles différentes.

Là encore, nous avons réussi à concrétiser cette diversité des regards.

Ce document, fruit d’un travail d’équipe, vous présente nos principaux constats et propositions et constitue « notre Agenda 21 ». Il résulte totalement de l’investissement de ses membres et des rencontres que nous avons eues avec les acteurs locaux. Celui-ci continuera de s’enrichir au cours des prochaines semaines dans un processus dynamique d’évaluation et d’ajustement.

Notre campagne sera sobre. Nous n’éditerons pas une multitude de tracts sur papier glacé. Ce n’est pas notre manière de faire.

Alors, n’hésitez pas à faire circuler et à commenter ce document avec votre entourage.

Vous en souhaitant bonne lecture et avec le plaisir de vous rencontrer,

Nous vous prions de croire, Madame, Mademoiselle, Monsieur, en l’assurance de notre dévouement

Pour les candidat(e)s

Jean BONNEFOY

Adjoint au Maire et Délégué Communautaire


ELECTIONS MUNICIPALES DE CERGY

Mars 2008

LE PROJET MUNICIPAL ET INTERCOMMUNAL

De la liste

« UNE EQUIPE POUR UNE VILLE ECOLOGIQUE ET CITOYENNE »

conduite par Jean BONNEFOY

et présentée par les VERTS

CONSTATS ET PROPOSITIONS

Janvier 2008


Infléchir l’évolution de la société et inventer avec audace un avenir qui ne laisse aucune cergyssoise et aucun cergyssois sur le bord du chemin, nous pourrons y parvenir avec vous.

Nous sommes conscients de la gravité de la crise sociale, environnementale et démocratique, de l’urgence et de l’ampleur des remises en cause qui s’imposent, des réticences et des contradictions auxquelles nous aurons à faire face.

Avec votre implication et votre soutien, nous sommes prêts à exercer nos responsabilités, dans le respect des valeurs de solidarité et de démocratie qui sont les nôtres.


SOMMAIRE

Une démarche : penser globalement, agir localement.

I.- Trois grands principes.

1.1/ Transparence et démocratie

1.2/ La lutte contre les inégalités sociales

1.3/ Le "défi écologique"

II.- Trois finalités.

2.1/ Cergy, membre d’un territoire de solidarité et de coopération renforcée : l'agglomération de Cergy-Pontoise.

2.2/ Cergy, une ville harmonieuse et diversifiée pour l'Homme réconcilié avec son environnement naturel et bâti.

2.3/ Cergy, une ville créative et humaine soutenant la diversité sociale et culturelle et favorisant les échanges intergénérationnels.

III.- Constats et propositions.

Nous avons choisi de ne pas créer de chapitre spécifique à la jeunesse. En effet, nous pensons que cette pratique usuelle relève de l’affichage politique dans la mesure où l’éducation, la culture, le sport, la prévention, l’accès au logement, la santé … sont aussi au service de la jeunesse en fonction de ses besoins et attentes. Nous nous efforcerons de ne pas thématiser notre programme pour des clientèles ciblées mais de le développer pour une meilleure  efficacité des relations entre services publics et citoyens, entre quartiers et ville, entre développement durable et économie locale.

IV.- Présentation de la communauté d’agglomération de Cergy Pontoise

Appel du comité de parrainage

                        


UNE DEMARCHE :

PENSER GLOBALEMENT, AGIR LOCALEMENT

L'approche globale devient aujourd'hui une nécessité. Elle permet de mieux gérer le développement en prenant en compte les rapports des humains avec leur environnement naturel et habité. A cette prise de conscience doivent correspondre de nouvelles méthodes de travail et de décision, les solutions techniques, technocratiques et sectorielles qui ont été appliquées jusqu'à présent ayant montré leurs limites.

I.- TROIS GRANDS PRINCIPES

La politique locale et globale affichée dans ce projet veut contribuer à la lutte contre les inégalités sociales, à la protection de l'environnement, à la transparence des choix publics et au développement de la démocratie locale.

1.1/ Transparence et démocratie

L'intégration sociale et la démocratie locale nécessitent la transparence dans les prises de décision et les évaluations des politiques menées. Chacun doit disposer du droit et des moyens de s'exprimer et d'être informé, si l'on veut aboutir à la nécessaire appropriation d’un territoire habité et habitable.

Pour éviter le déficit démocratique trop souvent constaté ou ressenti, l’équipe municipale prendra le temps nécessaire à l'instauration du dialogue avec la population et les forces sociales : un projet, pour être accepté, doit être partagé et ne peut se passer du processus de négociation, qui seul, peut éviter des confrontations stériles. La concertation conduira à la participation du plus grand nombre dans l'élaboration des stratégies opérationnelles, voire aux actions elles-mêmes.

L’équipe municipale incitera chaque citoyen à se réapproprier son espace habité. La notion classique d'utilité publique, d'intérêt général, doit s'accompagner d'une plus grande transparence dans les choix publics et d'une participation accrue du citoyen à la vie collective. Ce n'est que grâce à cette évolution des comportements publics que l'on aboutira à la construction collective et partagée de notre espace à vivre.

1.2/ La lutte contre les inégalités sociales

La municipalité participera à l'effort général visant à lutter contre les inégalités sociales, en proposant à chacun un environnement de qualité qui réponde à son attente et favorise son autonomie.

Lutter contre les inégalités sociales, c'est :

            - favoriser l'accès à l’emploi et à la création d’activités. Les politiques menées en matière d'environnement ou de services de proximité en sont la base.

- offrir à chacun un environnement de qualité en luttant contre les risques de ségrégation et d’exclusion susceptibles de découler de certains projets,

            - permettre l'accès pour chacun à un logement, à la santé, à la culture et aux loisirs, facteurs  essentiels d'intégration et d'épanouissement individuel.

1.3/ Le "défi écologique"

Ce sujet est maintenant repris et évoqué dans les débats politiques par ceux-là mêmes qui ont mené des politiques qui lui sont contraires. Nous voulons lui rendre sa légitimité.

Le cadre de vie, les choix technologiques, les lois du marché, les comportements et le jeu des acteurs sociaux font l'objet de décisions qui se prennent de plus en plus loin des citoyens. Il en résulte un désintérêt pour la vie publique et un sentiment de confiscation du pouvoir de décision.

Le "solidarité écologique" contribuera à la prise de conscience par les  citoyens qu'ils habitent un territoire qu’ils légueront à leurs enfants.

Le défi écologique s’étend au-delà des limites du quartier, de la commune, de la nation, pour s’intéresser à la planète. La maîtrise de l'énergie et le développement des énergies renouvelables aux niveaux communal et intercommunal participent à l'effort de lutte contre l'effet de serre et permettent une sortie progressive de l’énergie nucléaire.

Chaque citoyen doit participer par ses actes quotidiens à la diminution de son empreinte écologique et à l’émergence de nouvelles valeurs de citoyenneté dans une société adulte.

II.- TROIS FINALITÉS

Pour concrétiser la mise en oeuvre de ces principes, le projet et la gestion des territoires (communaux et intercommunaux) doit s’inscrire dans les finalités suivantes :

2.1/ Cergy, membre d’un territoire de solidarité et de coopération renforcée : l'agglomération de Cergy-Pontoise.

L'agglomération doit être un espace d’aménagement et d'expression de la solidarité entre les citoyens. On y favorisera l'autonomie de chacun en veillant à l'accessibilité du plus grand nombre (notamment des enfants, des handicapés, des personnes âgées et des catégories sociales défavorisées) aux services publics et à l'ensemble des fonctions collectives assurées par l'agglomération.  Autant d’éléments qui seront à prendre en compte dans le futur Schéma de Cohérence et d’Organisation Territoriale qui succédera au Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme actuellement en vigueur.

La complexité des problèmes que notre société traverse et les solutions qu’elle doit inventer et mettre en œuvre nécessiteront  une coopération intercommunale renforcée. Les écologistes y sont engagés depuis longtemps.

La mise en commun des moyens et des compétences existantes permettra de nouer de nouvelles relations de travail, d'intérêt et d'objectifs. De nouveaux domaines de concertation et de coopération intercommunale et interdépartementale sont souhaitables. La loi Chevénement sur l’intercommunalité permet de renforcer l’intercommunalité dans ses domaines de compétences. En effet, cette question sera à l’ordre du jour des conseils municipaux élus en mars 2008 et pourra concerner l’unification de la compétence collecte et traitement des déchets ménagers, l’éclairage public, la mise en œuvre d’un Plan local de l’Habitat.

L'intercommunalité sera favorisée et soutenue chaque fois qu'elle sera orientée vers un projet territorial cohérent. Mais l’intercommunalité que nous défendons ne doit pas être un déni de démocratie locale en l’absence d’élections des délégués au suffrage universel.

A terme, la fusion des communes du territoire cergypontain constitue une perspective qui mérite d’être soumise au débat public.

2.2/ Cergy, une collectivité harmonieuse et diversifiée pour l'Homme réconcilié avec son environnement naturel et habité.

Une gestion raisonnée de la ville impose une utilisation et une conception optimisées de l'espace public et privé, du droit des sols et des ressources naturelles ; elle veille à la préservation des ressources non renouvelables et à la protection des milieux vivants.

Dans cette optique, une évaluation environnementale doit accompagner les projets d'aménagement et les plans de développement. L'impact de chaque projet doit être appréhendé au regard de l'économie générale, particulièrement de ses effets sur l'environnement.

La programmation, la localisation équilibrée et les articulations des diverses activités humaines (habitations, commerces, lieux de travail et de loisirs, zones d'activités) sont la garantie d'un cadre de vie réussi. Elles induisent une organisation des espaces et une gestion cohérente des utilisations du sol, de la densité urbaine ainsi que la maîtrise du temps et des déplacements.

2.3/ Cergy, une ville créative et humaine soutenant la diversité sociale et culturelle et favorisant les échanges intergénérationnels.

L'émergence d'idées neuves, les innovations sociales et la recherche de technologies propres, seront appréciées et soutenues. Cela suppose une gestion plus humaine des personnels communaux qui doivent être étroitement associés à la mise en œuvre de la politique de la ville. Les échanges réguliers des élus avec le personnel sont des conditions indispensables à leur motivation pour une évolution du projet local. La mise en synergie des services concernés par la conduite des projets en assurera  leur réussite.

La dimension sociale et environnementale introduite dans les prises de décision en matière de développement urbain, d'aménagement du territoire ou de programmation des infrastructures, conduit à l'émergence d'idées neuves et créatrices qui sont des moteurs de développement pour la vie économique. Elles sont à l'origine de nouveaux types d'emplois de proximité, de services ou de nouvelles technologies qui participent à une meilleure intégration sociale.

III.- CONSTATS ET PROPOSITIONS

Dans cette partie du projet nous proposons nos constats et une série de propositions que nous souhaitons mettre en oeuvre.

Nous avons résumé tout d’abord les principales positions ou actions défendues ou menées par les élus/es Verts au cours du mandat 2001-2008.

Nous présentons ensuite nos principales pistes de réflexion et d'axes de rénovation de la pratique politique.

Nous avons choisi d’aller à l’essentiel en faisant ressortir les domaines d’intervention qui nous paraissaient importants et nos principales propositions soit pour réorienter ou poursuivre l’action municipale ou intercommunale engagée par les équipes sortantes, soit pour innover.


Gestion des ressources humaines et budgétaires : conforter le dialogue social – réduire les gaspillages pour soutenir de nouvelles politiques.

La gestion budgétaire :

Le vote du budget est l'acte politique principal pour l’équipe municipale. De ce vote découlent les orientations majeures qui sont mises en oeuvre.

Quelle que soit l'importance de l'approche comptable, ce sont les orientations politiques que nous traiterons dans ce paragraphe.

Constats :

Cergy est une ville dont l'endettement a été faible jusqu’en 2006 mais qui, suite à l’achat du nouvel Hôtel de Ville, a significativement augmenté (23 millions d’euros ce qui correspond à un taux d’endettement de 33 %).  Les taux d'imposition sont comparables à ceux de villes de même population. Ville encore en développement, le budget d’investissement y demeure significatif. Ville jeune, le budget consacré à l’éducation est particulièrement important. De plus, une part croissante de la population se trouve dans une situation précaire qui nécessitera des choix prioritaires en matière d’action sociale et d’insertion.

Sur le budget de fonctionnement :

Nous avons dénoncé à de multiples reprises l’engagement de dépenses inutiles, en particulier :

- le budget communication d’une manière générale (voir chapitre Communication),

- la priorité donnée à l’évènementiel.

- les études en tout genre commandées à des consultants  et dont certaines ont été sans suite  (alors que les compétences existent parfois au sein du personnel ou des élus !),

- les nouveaux logos de la ville de Cergy et de la communauté d’agglomération dont on ne connaît pas le montant budgétaire global compte tenu des prestations d’étude et des coûts induits sur la signalétique, sur les documents …

- les fastes des vœux de toute nature de la ville et de la communauté d’agglomération dont on ne connaît toujours pas aujourd’hui les montants réels,

- Cergy Play, magazine destiné aux jeunes, qui n’a duré qu’un an. Nous avions émis des réserves quant à son utilité,

- les dépenses élevées en énergie et fluides faute d’investissements sur les bâtiments publics,

Sur le budget d’investissement :

Nous nous sommes élevés contre le montant excessif de certains investissements, comme par exemple certains travaux de requalification des espaces publics que l’on pouvait réaliser avec des ratios au mètre carré moins importants.

Nous avons aussi regretté que l’entretien du patrimoine existant n’ait pas été jugé prioritaire. Les reports successifs ne feront qu’augmenter les charges de remise à niveau dans les années à venir (voir chapitre sur le patrimoine immobilier).

Le renforcement des coopérations intercommunales constitue un levier d’économies potentielles. Ainsi, le transfert de certaines politiques publiques à l’agglomération permettrait des économies d’échelle et des regroupements d’activités. C’est le cas en particulier des projets d’aménagement urbain et de la maîtrise d’ouvrage. On pense aussi à la gestion des déchets, dont la compétence collecte est dévolue aux communes et le traitement à la communauté d’agglomération ainsi que l’éclairage public.

Pour conclure cette analyse nous dénonçons la baisse des dotations de l’Etat.

Dans ce contexte, le maintien d’un niveau élevé de services à la population et d’investissement passe par la diminution ou la suppression des crédits consacrés à certains évènements ou à certains investissements non prioritaires tels ceux consacrés à la résidentialisation (fermeture des espaces privés).

Propositions :

Nos préoccupations majeures sont l’éducation et la culture, l’action sociale, le patrimoine et l’environnement.

Il est évident que l'effort sur le poste "éducation, sport et culture" devra être poursuivi lors des prochaines années. Il s'agit là d'une mission de service public et d'intérêt général. Les actions devront évoluer en direction des adolescents et des jeunes adultes.

Le soutien aux organismes et associations oeuvrant dans le domaine de l'insertion sociale et l'aide aux plus démunis fera l'objet d'une attention renforcée, en veillant à la mise en place d'une coordination entre les différents acteurs. Il faudra également veiller à ne pas aggraver les inégalités entre quartiers.

La réhabilitation de notre patrimoine immobilier municipal devient urgente.

La maîtrise des frais de fonctionnement passera par la suppression des études inutiles et des dépenses de prestige et par des investissements permettant des économies d'énergie et de fluides dans les bâtiments municipaux. Chaque euro investi diminuera les dépenses de fonctionnement.

Enfin ceux qui, au cours de cette élection municipale, feront campagne sur le thème de la baisse des impôts locaux feront preuve d’insouciance et/ou de démagogie.

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Au plan intercommunal :

Les ressources budgétaires de la communauté d’agglomération sont essentiellement constituées de la taxe Professionnelle et de dotations de l’Etat.

Des constats similaires peuvent être faits sur diverses dépenses qui méritent d’être réduites. En ce qui concerne les recettes, il faut anticiper une baisse probable des dotations de l’Etat et une moindre augmentation des rentrées de taxe professionnelle. Il faut s’attendre à un contexte budgétaire contraint pour les années futures. Ceci nous conduira à être plus sélectifs en matière de budgets de fonctionnement et d’investissement publics.

La gestion des Ressources Humaines :

La ville de Cergy emploie dans ses différents services près de 1000 agents territoriaux.

Constats :

Au cours de ce mandat, la gestion des Ressources Humaines a été marquée par la maîtrise de la masse salariale (environ 55% du budget de fonctionnement) et par la résorption de l’emploi précaire. Le regroupement des services au sein du nouvel hôtel de ville constitue une amélioration de l’accueil du public et  des conditions de travail des agents.

Mais ce mandat fut aussi marqué par de multiples réorganisations des services (au nombre de 4 en 7 ans) qui n’ont pas fait l’objet de débats au sein de la majorité, le maire ayant revendiqué la pleine autorité de gestion du personnel au titre du code des collectivités territoriales. Cet état de fait génère un malaise au sein du personnel municipal, a provoqué nombre de départs qui ont entraîné une forte perte de mémoire technique et des difficultés de recrutement.

C’est pourquoi les élus Verts ont pris, à compter de 2004, la décision de démissionner de la Commission Technique Paritaire et n’ont plus pris part au vote ou se sont abstenus sur les délibérations relatives à la gestion du personnel.

Propositions :

Nous nous attacherons à :

- Donner une nouvelle impulsion au dialogue social, garantir l’équité de traitement des différentes catégories de personnel et recréer un climat de confiance entre le personnel et l’équipe municipale,

- Poursuivre les actions de formation et développer des partenariats pour maintenir en interne et améliorer la compétence du personnel dans des domaines innovants,

- Stabiliser l’organisation et rapprocher le citoyen de ses techniciens.


Démocratie locale : déverrouiller le fonctionnement de l’institution municipale et redynamiser la  participation des citoyens.

Constats :

Les lois de décentralisation ont considérablement accru le pouvoir du maire sans construire le cadre d'un partage de la décision et de la responsabilité, ni avec son équipe, ni avec les habitants.

La démocratisation de la vie publique locale commence au sein des institutions communales et intercommunales  et, ensuite entre les institutions et les habitants.

Dès 2001, des conseils consultatifs de quartier ont été mis en place. Nous avons, soutenu leur création. Ouverts à tous les citoyens, composés de membres désignés par le Conseil Municipal sur proposition du maire et des services, les conseils consultatifs de quartier n’ont que partiellement rempli leur rôle et de nombreux conseillers ont été déçus pour diverses raisons : contrôle du cabinet du maire injustifié, délais de réflexion trop courts, insuffisance de retours sur les contributions et avis et manque de moyens de communication vers les habitants.

Nous avons suivi avec circonspection leur évolution et, pour des raisons d’éthique, avons démissionné de la présidence de celui des Coteaux.

Cependant, les conseils consultatifs de quartier sont maintenant connus des habitants et certaines de leurs initiatives sont reconnues (Festival des Voix Liées, Guide de la parentalité, …) et ils ont permis à un nombre important de citoyens de s’exprimer par rapport aux grands débats communaux (Mosquée, Projet Culturel, Plan Local d’Urbanisme, Aide aux ASL , Agenda 21 , …) ou intercommunaux (circulations douces) Les bilans de fin de mandat ont permis aux conseillers consultatifs de quartier d’ouvrir des perspectives sur leur rôle.

Il faut maintenant aller au-delà et leur donner une nouvelle dimension. Il faut notamment recueillir l’avis des conseils consultatifs de quartier dans les débats d’orientation et les porter à la connaissance de l’ensemble des membres de l’équipe municipale.

Certaines de nos propositions vont plus loin que le cadre législatif actuel.  Mais elles ne seront efficaces que grâce à la participation active de citoyens prenant en compte l’intérêt général.

Propositions :

La participation des citoyens doit s’appuyer de manière équilibrée sur les conseils consultatifs de quartier et les multiples instances représentatives que constituent les diverses associations oeuvrant dans les domaines socio-culturels, du cadre de vie et des solidarités.

Réformer les conseils consultatifs de quartier

- Afin de leur donner une plus grande autonomie, rendre le pilotage et l’animation des conseils indépendants

- Afin de les rendre plus efficaces dans leur apport à la collectivité, garantir leur accès à l’information, leur donner la maîtrise de leur ordre du jour, leur permettre de mobiliser des ressources propres, notamment en terme d’expertise et de moyens d’enquête

- Afin de leur donner un vrai rôle dans le débat public, leur accorder la possibilité de proposer des points à l’ordre du jour du conseil municipal et leur donner des outils de communication indépendants pour informer la population.

Démocratiser le fonctionnement de l'institution :

Les 3 propositions qui suivent ont pour but de redonner son rôle au conseil municipal :

- Favoriser la saisine du conseil municipal par les citoyens, en mettant à l'ordre du jour toute question écrite déposée par au moins 500 habitants.

- Adopter un règlement intérieur qui définit précisément les droits des élus, en particulier des élus minoritaires.

- Soumettre à l’avis du conseil municipal les délégations consenties aux adjoints et aux délégués, de même que leurs éventuels retraits.

Favoriser la participation des citoyens :

Au-delà des conseils consultatifs de quartier, il faut permettre à l’ensemble de nos concitoyens et en particulier aux responsables élus des instances représentatives que sont les associations, groupements de locataires ou de propriétaires … de participer au débat public.

Nous proposons de :

- Associer les jeunes à la vie municipale : à l’image des conseils d’enfants instaurés dans les écoles élémentaires, étendre le dispositif aux adolescents 

- Instaurer des ateliers de quartier publics d’urbanisme permettant d’enrichir les projets d’urbanisation et de réhabilitation en y associant notamment les ASL, copropriétés et associations de locataires.

- Réinstaurer les réunions semestrielles d’îlots plus appropriées aux échanges que les visites de quartier.

            

            


Information du citoyen, communication d’image et relations publiques : passer du domaine réservé du maire à un domaine piloté collectivement pour faire mieux tout en maîtrisant les dépenses.

Constats :

L’accès à l’information constitue la condition incontournable de l'exercice d'une citoyenneté valorisante tant pour les habitant(e)s que pour les élu(e)s.

Une politique de communication comporte trois objectifs : la communication d’information, la communication « d’image » et les relations publiques.

Au cours de la mandature, le budget communication a, en moyenne, représenté environ 1,2 millions d’euros par an.

Nous n’avons cessé de réclamer une baisse de ce budget. Nous considérons que la part de celui-ci utilisée pour la communication « d’image » et les relations publiques est, certes utile,  mais exagérée à Cergy.

La communication ne doit pas devenir la finalité de l'exercice des responsabilités municipales. Elle doit servir, avant tout, à faciliter le dialogue entre les élu(e)s et les citoyen(ne)s et les échanges entre citoyen(ne)s. Le magazine « Ma Ville », au demeurant de bonne facture, doit évoluer dans ce sens.

Propositions :

Nous proposons :

- la transparence sur les affectations du budget de communication avec une vraie délégation à un adjoint sous le contrôle du conseil municipal et pas seulement du maire et de son cabinet

- une rationalisation des supports existants gérés par la mairie et l'utilisation des nouvelles technologies (panneaux dynamiques implantés dans les centres de quartier)

- le développement d’autres formes d’information accessibles à tous (instauration d’ateliers publics d’urbanisme pour permettre aux habitants de devenir acteurs de leur cadre de vie)

- la réalisation d’économies sur le budget communication en supprimant les cérémonies des vœux et en réduisant la part du budget consacrée à la communication « d’image » et aux relations publiques.

- l’ouverture du magazine « Ma Ville » aux échanges avec les habitants.

Enfin, comment ne pas rappeler le rôle des citoyens. Ils doivent aussi avoir une démarche active de recherche d’informations.


Education, petite enfance : améliorer l’accueil

La ville de Cergy a une population particulièrement jeune (50% de moins de 25 ans). On observe une déscolarisation importante après 16 ans et un fort taux de chômage chez les 16-25 ans.  L'éducation doit donc rester une priorité.

La petite enfance

Constats :

La ville de Cergy accueille aujourd’hui 305 enfants en crèches collectives. 122 sont accueillis en crèches familiales.

En cours de mandat, nous avons pu créer de nouvelles capacités d’accueil en transformant  quelques places de haltes garderies en places de crèches et en augmentant de 45 à 60 places la capacité d’accueil de la crèche des Trois Fontaines.

Par ailleurs, nous avons œuvré pour la mise en place d’un Relais Assistantes Maternelles, opérationnel depuis décembre 2007.

Des campagnes de sensibilisation pour le recrutement des assistantes maternelles dans les crèches familiales ont été menées pour palier le manque actuel d’effectif.

Cependant, au regard des différents modes de gardes, la liste d’attente (environ 450 demandes recevables) demeure importante, notamment sur les Hauts de Cergy (près de 300 demandes).

Propositions :

Nous proposons :

- l’ouverture d’une crèche collective sur les Hauts de Cergy, avec une capacité d’accueil d’au moins 60 places nouvelles avec une possibilité d’extension en fonction des constructions à venir,

- l’augmentation, à l’occasion du transfert de la crèche du Ponceau vers la Croix Petit, de 30 à 60 places (soit 30 créations)

- la poursuite des campagnes de recrutement et de formation d’assistantes maternelles.

- l’évaluation du Relais Assistantes Maternelles.

- la mise en place de réunions semestrielles d’échanges entre les parents et le personnel des crèches et haltes-garderies

L’éducation

Constats :

Au cours de cette mandature, la ville de Cergy s’est engagée dans le dispositif des PLEC (Programmes Locaux d’Education Concertée). Ces contrats, à l’initiative des collectivités locales ont pour objectif d’offrir, dans le cadre d’un partenariat avec l’Education Nationale, une harmonisation des politiques locales en direction de l’enfant et de la jeunesse pendant les temps scolaires et péri-scolaires. Nous constatons que ce dispositif donne globalement satisfaction.

Cette mandature a par ailleurs été marquée par la suppression de postes d’ATSEM  (fin de la pratique d’une ATSEM par classe maternelle). Lors du conseil municipal du 15 mai 2003, les élus Verts avaient fait part de leurs interrogations (voir tribune de mai 2003) et n’avaient pas pris part au vote de la délibération présentée. Au vu des témoignages exprimés dans certains conseils d’école,  il nous semble important d’amender le dispositif actuel sans pour autant revenir à la pratique généralisée d’une ATSEM par classe.

Propositions :

Afin de parvenir à une offre éducative diversifiée et de réduire les inégalités dans le champ éducatif et culturel, nous proposons de :

- Poursuivre le dispositif des PLEC et de l’accompagnement scolaire

- Récréer des postes d’ATSEM qui seront affectés aux écoles maternelles connaissant de grandes difficultés.

- Favoriser l’accueil des moins de 3 ans

- Développer la médiation éducative et familiale dès la maternelle pour favoriser les liens et l’écoute avec les familles.


Politique culturelle : redonner des perspectives aux acteurs de proximité (associations, maisons de quartier) en redistribuant une partie du budget aujourd’hui consacré aux grands évènements.

Constats :

Il existe sur Cergy de nombreuses structures d'animation culturelle : maisons de quartier à gestion municipale, LCR répartis à travers la ville, bibliothèques municipales, centre de musique municipal et nombreuses associations.

Par ailleurs, il existe sur l’agglomération un conservatoire à rayonnement régional, une scène nationale - Théâtre des Arts- et le Théâtre 95  dont il faut soutenir les actions de création et en direction des scolaires.

Si la part du budget communal consacrée à la culture est non négligeable, notre principale réserve porte sur la répartition des crédits entre les grands évènements tels que Cergy Soit, 100 Contests… et la part attribuée aux actions de proximité. A de nombreuses reprises, nous avons tenté d’infléchir cette orientation. Ainsi, nous avons découvert, sans que cela n’ait jamais été débattu, la création de nouveaux évènements comme la fête de la lumière, constaté l’augmentation considérable des budgets pour 100 Contests, dont le coût avoisinerait les 800 000 euros tous frais inclus et ceci sans que des actions soient menées en amont et en aval et sans que soient suffisamment valorisés les artistes et groupes locaux.

Ce mandat a aussi été marqué par l’extension des cinémas des Hauts de Cergy et la fermeture de ceux de la Préfecture. Nous nous sommes opposés à cette orientation. Nous avons fait voter une motion au conseil municipal pour refuser cette extension soutenue par le maire, malgré les avis défavorables du conseil municipal et du bureau de la communauté d’agglomération.

Au cours de ce mandat, à Cergy, nous avons contribué à : 

- Redéfinir la politique culturelle avec la contribution des conseillers consultatifs de quartier, des associations, des services et des professionnels de la culture (Scène Nationale, Théâtre 95, Conservatoire à Rayonnement Régional).

- Développer une programmation « jeune public » et également des spectacles à destination des étudiants avec une offre tarifaire accessible à tous (jeunes de moins de 25 ans, chômeurs et bénéficiaires du RMI)

- Etablir une convention de partenariat avec l’association Cultures du Cœur pour faciliter l’accès des plus défavorisés aux lieux culturels.

- Renforcer  les propositions culturelles dans le cadre des PLEC

- Ouvrir l’école de musique aux cultures du monde, aux associations musicales, aux personnes victimes de handicaps. 

- Mettre en place une convention entre le centre musical municipal, le collège des Explorateurs et un mécène permettant le prêt à titre gratuit d’instruments de musique  et la formation musicale afin de créer des classes orchestres ouvertes à tous les élèves d’un même niveau

- Créer, en lien avec Cergy-Soit !, le pôle «  Rézo-cirque » soutenant les arts circassiens à Cergy-Pontoise (partenariat avec l’école d’initiation « Cherche Trouve » de Vauréal  et la compagnie « El Admirari » de Saint-Ouen l’Aumône qui forme des artistes professionnels) par une commande de spectacles ou d’interventions tout au long de l’année et pendant le festival Cergy Soit !

- Doubler le montant des subventions aux associations culturelles pendant cette mandature

Au sein de la communauté d’agglomération, par la voix de notre Vice Présidente à la Culture, nous avons, dès le début de mandat, soutenu le maintien des activités du Théâtre 95 sur le quartier de la préfecture et, en cette fin de mandat, l’extension et la requalification de son bâtiment dans le cadre d’une démarche de Haute Qualité Environnementale.

Par ailleurs, nous saluons le retour sur Cergy Pontoise du festival « Furia » en regrettant sa localisation sur la base de loisirs compte tenu des nuisances subies par les riverains et la faune (zone ornithologique) et en souhaitant qu’un autre lieu soit recherché pour accueillir cette manifestation.

Propositions :

Au plan communal :

La future équipe municipale mettra en œuvre une redistribution des moyens budgétaires entre les grands évènements et les actions quotidiennes et de proximité créatrices de lien social. Il s’agit de maintenir la richesse du tissu associatif existant. Cette redistribution de moyens devra se faire dans des conditions garantissant transparence et respect de l’indépendance des associations.

Cette orientation vers le tissu associatif et les maisons de quartier facilitera la réalisation de leurs propres créations culturelles et la diversification de l’offre qui tienne compte de la pyramide des âges, ceci à des tarifs attractifs. Elle favorisera les échanges d'idées et l’élaboration de projets mettant en valeur la richesse et la diversité des cultures.

Nous proposons que le feu d’artifice soit rétabli le 14 juillet et accompagné par la mise en place de bals dans les quartiers.

Nous engagerons les travaux de restauration de la maison Gérard PHILIPPE pour y créer un espace dédié à la vie et à l’oeuvre de l’artiste.

Le Carreau de Cergy doit devenir un espace culturel et de création.

Nous mettrons tout en œuvre pour réunir les conditions de création d’une structure d’accueil pour les grandes manifestations associatives et les évènements familiaux. La création d’un tel espace, d’intérêt intercommunal, sera analysée dans le cadre de l’aménagement de la plaine des Linandes.

Compte des évolutions technologiques apparues ces dernières années, l’opportunité du projet de médiathèque, stoppé suite à un imbroglio juridique, doit être reconsidérée dans sa finalité.   

Au plan intercommunal :

Les objectifs du Théâtre 95 et du Théâtre des Arts seront clarifiés pour développer une programmation cohérente et complémentaire.

La fusion du festival Furia et de 100 Contests sera étudiée.

Nous proposerons le transfert de la compétence de gestion du réseau de lecture publique (bibliothèques) à la communauté d’agglomération, en redéfinissant sa politique d’actions, afin de l’ouvrir à tous les univers culturels (de l’oral et de l’écrit).

Cergy Soit ! sera organisé en lien avec les communes de l’agglomération afin de développer un pôle des arts du cirque à Cergy Pontoise.


Politique sportive : soutenir avant tout le sport « populaire »

Constats :

Il existe à Cergy de nombreux équipements sportifs y compris deux piscines, une patinoire (équipements gérés par la communauté d’agglomération). Mais, on constate le manque de terrains de football homologués.

Des animations directes permanentes y sont organisées par les associations sportives de la ville ou de l’agglomération. Par ailleurs certains L.C.R. ou Maisons de Quartiers sont aussi utilisés pour des activités sportives.

Des opérations de prévention (O.P.E.) sont organisées à travers des animations estivales (tournois, stages, compétitions diverses)

Au cours de ce mandat, nous avons approuvé le projet d’aménagement de la Plaine des Linandes qui intégrera notamment un complexe sportif.

Propositions :

Au plan communal, nous privilégierons le sport populaire.

L’action des animateurs sportifs de la ville doit à nouveau être tournée vers les différents quartiers en valorisant l’encadrement de projets sportifs amateurs ou d’activités à caractère sportif dans chaque quartier où se trouvent des plateaux ou des gymnases, et au skate-park.

Tout en initiant aux règles propres des sports pratiqués, les animateurs sportifs, à l’instar des animateurs de quartiers, participeront également à des actions de médiation (apprentissage des règles de citoyenneté, développement des valeurs de respect, de tolérance et de saine compétition).

Il serait utile de valoriser les équipes et les sportifs amateurs qui sont exemplaires dans la pratique quotidienne de leur activité (y compris dans le cadre des valeurs de citoyenneté) en leur décernant des diplômes ou des récompenses en lien avec leur action et en les  médiatisant dans le journal « Ma ville ».

La municipalité devra promouvoir, de nouvelles formules avec l'éducation nationale en s’appuyant sur les associations sportives scolaires et universitaires. Un effort particulier devra être fait en direction des 7-13 ans.

Dans cette optique Cergy pourrait accueillir des « Olympiades scolaires entre les écoles des villes jumelées associant sport, culture, découverte du patrimoine …

La municipalité doit s'efforcer d'organiser, en relation avec les associations qui le souhaiteraient, des manifestations d'envergure communale ou intercommunale.


Transports et déplacements : sortir de la logique du « tout automobile »

Constats :

La politique de transport ne peut être limitée à une stricte vision municipale mais doit découler de la mise en œuvre du Plan de Déplacement Urbain adopté par le Conseil Régional d’Ile de France. Elle doit être déclinée au niveau intercommunal à travers l’élaboration du futur Plan Local de Déplacement.

Les flux croisés entre les personnes arrivant et quittant de l’agglomération sont source de gaspillage de temps et ont des conséquences importantes sur l'environnement.

Le développement depuis de nombreuses années du "tout-automobile"

- participe à l'augmentation des rejets de gaz à effet de serre  et au gaspillage d’énergie

- présente des risques sanitaires surtout chez les enfants

- nécessite des investissements en infrastructures de plus en plus coûteux

- pèse de plus en plus sur le budget des ménages

- génère des pertes de temps et des risques considérables pour la population.

Il faut offrir à chacun le droit de se déplacer quelle que soit sa situation sociale. Un handicap ou une situation financière difficile peut empêcher de conduire ou de posséder une automobile.

Au cours de cette mandature, les élus Verts de Cergy ou de la communauté d’agglomération ont systématiquement réaffirmé leur préférence pour des modes de transport collectifs et moins polluants.

Ainsi,

- nous nous étions opposés en conseil municipal et en conseil communautaire à la destruction de passerelles-piétons à Cergy (ESSEC, Croix Petit …),  à la prolongation de l’A104

- nous avons soutenu les démarches engagées par la communauté d’agglomération pour obtenir une augmentation de la fréquence des RER A, pour la mise en œuvre d’un schéma directeur des circulations douces, d’un plan de résorption des « points noirs » sur le réseau de bus …

Propositions :

Nous proposons de :

- Poursuivre l'amélioration du réseau de bus, notamment en augmentant les voies en « sites propres » et en mettant en place un système de navette de "nuit" à des prix attractifs,

- Mettre en œuvre les préconisations du schéma de circulations douces adopté par l’agglomération puis, au-delà, poursuivre la création de nouvelles chaussées cyclables sécurisées,

- Militer, auprès de Réseau Ferré de France et du Conseil Régional Ile de France, en faveur de la prolongation du RER A vers Jouy le Moutier et du bouclage de la tangentielle ferroviaire Ouest entre Saint Quentin en Yvelines et Cergy comme alternative au projet coûteux de l’A104 (plus de 2 milliards d’euros),

- Soutenir le projet de développement du Canal Seine-Nord  et du port de Saint Ouen l’Aumône pour permettre le développement du transport fluvial,

- Etudier la création d’un parking de surface avec navette rapide en périphérie du quartier des Hauts de Cergy, afin de limiter la pénétration en milieu urbain des usagers du RER A venant du Vexin.

- Entretenir, sécuriser et développer les cheminements piétons à Cergy (passerelles comprises)

- Encourager des systèmes de ramassage scolaire collectif à pied par des parents (pédibus)

L'amélioration des possibilités d'accès et de déplacement pour des personnes à mobilité réduite devra être poursuivie.


Urbanisme et gestion urbaine – construction et rénovation de logements de qualité et innovants : dépasser les refus d’hier et les affichages de circonstance.

Constats :

L’agglomération date de moins de 40 ans. Si l’aménagement de son territoire arrive à maturité, son urbanisation n’est pas encore achevée.  L’existence de nombreuses discontinuités dans le tissu urbain nous le rappelle. Suite au retour au droit commun en 2003 (passage du statut de Ville Nouvelle à celui de communauté d’agglomération), celle-ci dispose dorénavant de la compétence d’aménagement du territoire. Pour assumer cette nouvelle responsabilité, une Société d’Economie Mixte d’aménagement de Cergy Pontoise a été créée suite à la disparition de l’Etablissement Public d’Aménagement.

Le problème du logement n'est pas spécifique à Cergy et à l’agglomération. La situation à Cergy peut se caractériser comme suit :

- Une forte demande de logements, notamment dans la catégorie « premier logement » et logement social,

- Un patrimoine locatif vieillissant. Les résidents expriment par ailleurs un manque d’attention de la part de certains bailleurs et de soutien de la ville,

- Une majorité des logements construits présente de mauvaises performances énergétiques et acoustiques,

- Existence d'îlots où se concentrent des populations en difficulté résultant des politiques d'attribution effectuées par l'Etat,

- Les mètres carrés de bureaux inoccupés restent encore importants sur l'agglomération,

- Un nombre de logements pour les étudiants demeurant insuffisant.

En matière de gestion urbaine, chacun s’accorde à constater la complexité des domaines à traiter et le nombre important d’intervenants : répartition difficilement lisible ou mal identifiée entre espaces publics et privés, entretien des voiries et réseaux divers, ASL, copropriétés, bailleurs, ville et communauté d’agglomération. De plus, l’entretien de ces espaces, dont certains se détériorent avec le temps, constitue des charges importantes pour les habitants.

Ce mandat a été principalement marqué par les évènements suivants :

- la mise en œuvre de nouvelles Zones d’Aménagement Concerté dont celle de Neuville qui se développera enfin dans le cadre expérimental d’une démarche de Haute Qualité Environnementale,

- l’adoption par la communauté d’agglomération du schéma d’aménagement Cergy Pontoise 2020,  schéma que nous avons voté et qui prévoit la construction de 17 000 logements dont 9 000 sur Cergy,

- l’élaboration en cours à la communauté d’agglomération d’un Plan Local de l’Habitat,

- la réalisation de plusieurs opérations de restructuration/requalification urbaine. En ce qui concerne Cergy on peut citer la Croix Petit, la Bastide, le Verger …

- la construction de nouveaux logements étudiants,

- la poursuite de l’urbanisation des Hauts de Cergy inscrite dans le schéma directeur d’aménagement de l’agglomération. Si nous en approuvons le principe, nous en déplorons les modalités de mise en œuvre qui n’ont fait l’objet d’aucun débat et notamment une forte densification dont les impacts ont été mal ou sous évalués dans certains domaines (accueil petite enfance, scolaire…).

- l’adoption du Plan Local d’Urbanisme de Cergy que nous avons voté après avoir pesé fortement pour ramener les limites des hauteurs de construction à des niveaux acceptables. Sur certains quartiers, les hauteurs autorisées dans le projet initial du maire étaient de 50 mètres. Le PLU adopté limite les hauteurs à moins de 30 mètres en cohérence avec les constructions environnantes.

D’une manière générale, notre principal désaccord porte non pas sur le fait de construire mais sur la manière de construire. A maintes reprises nous avons plaidé ou pris des initiatives pour engager les opérations de construction dans la cadre d’une démarche de Haute Qualité Environnementale. Il aura fallu attendre la fin de ce mandat pour enfin voir cette approche prise en compte timidement dans les réflexions sur quelques projets.

C’est avec satisfaction mais aussi avec circonspection que nous notons les  changements de discours de ceux de nos collègues qui, hier, ignoraient  et rejetaient d’un revers de main les orientations dont nous étions les promoteurs.

En matière de gestion urbaine, ce mandat a été fortement marqué par :

- la prise en charge par la ville de la résidentialisation des espaces privés,

- la restructuration ou la requalification d’espaces publics.

Si on peut admettre que les opérations de résidentialisation ont permis de clarifier  les responsabilités des divers opérateurs, nous constatons que la ville est intervenue sur le domaine privé pour des coûts importants.

Propositions :

A l’occasion des opérations de renouvellement urbain, il est essentiel de mêler des activités économiques, des services de proximité et des espaces d’habitat pour éviter la spécialisation des territoires.

Pour permettre l'accès au premier logement, la ville et l’agglomération favoriseront lors des programmes d’urbanisation la construction de logements de type F1 ou F2, orientation que nous avions déjà proposée dans le programme de la liste des VERTS en 1995 et en 2001.

Les futurs programmes d’aménagement et de construction devront garantir un habitat de qualité, à l’architecture innovante (architecture passive, voire à énergie positive ...) par la mise en œuvre de la démarche HQE (Haute Qualité Environnementale – voir ci dessous) conjointement à des études d’impacts environnementaux. Nous veillerons à ce que la charte de cession de terrain, qui sera élaborée en 2008 par la communauté d’agglomération comporte des objectifs ambitieux en matière d’aménagement et de construction.

En matière de rénovation, nous accompagnerons les opérations décidées par les bailleurs, ASL et copropriétés qui s’inscriraient dans une démarche de type « éco-quartiers » à l’instar de l’initiative en cours de réflexion sur le quartier du Ponceau. Dans le cadre des antennes de quartier, les agents de développement seront chargés de susciter, valoriser et promouvoir le travail des amicales de locataires.

Les sessions de formations créées en 1993 à destination des responsables d’ASL et de copropriétés seront ouvertes aux amicales de locataires.

Nous poursuivrons la politique de diversification de l'habitat engagée par l'actuelle équipe municipale.

Ensuite, pour répondre aux besoins de logements d’une grande partie de la population, nous maintiendrons un taux minimum de 35% de logements sociaux sur Cergy.

En ce qui concerne l’accueil des gens du voyage :

La compétence en matière d’aménagement et d’entretien des aires d’accueil a été déléguée à la communauté d’agglomération. On constate que le schéma départemental approuvé par arrêté préfectoral en 2004 impose à la ville de Cergy la réalisation de 137 places. A ce jour, 25 places ont été aménagées ce qui implique de créer  112 le nombre d’emplacements.

Même si nous nous étonnons de la répartition faite au plan départemental, il n’en demeure pas moins que l’agglomération et la ville de Cergy se doivent de poursuivre la construction de nouvelles aires d’accueil. Nous veillerons à ce que la décision d’implantation sur la plaine des Linandes soit mise en œuvre dans les meilleurs délais et dans des conditions satisfaisantes.

En matière de gestion urbaine, nous étudierons la prise en charge des espaces privés par la ville et son impact budgétaire tant pour la commune que pour la communauté d’agglomération.

LES 14 CIBLES DE LA DEMARCHE HQE :

ECO-CONSTRUCTION

1. Relation harmonieuse des bâtiments avec leur  environnement immédiat

2. Choix intégré des procédés et produits de construction

3. Chantier à faibles nuisances

CONFORT

8. Confort hygrothermique

9. Confort acoustique

10. Confort visuel

11. Confort olfactif

ECO-GESTION

4. Gestion de l’énergie

5. Gestion de l’eau

6. Gestion des déchets d’activité

7. Gestion de l’entretien et de la maintenance

SANTE

12. Qualité sanitaire des espaces

13. Qualité sanitaire de l’air

14. Qualité sanitaire de l’eau

La démarche HQE et la présentation de ses cibles feront l’objet d’une information dans le cadre des ateliers de quartier publics d’urbanisme que nous proposons de mettre en place (voir chapitre démocratie locale).


Environnement : embrasser les enjeux de ce siècle (changement climatique, énergie, biodiversité, pollutions diverses …)

Ce début de siècle est marqué par les grandes questions environnementales. Après avoir nié ou dénigré les analyses faites par les écologistes depuis près de 40 ans, aucune force politique ne se présente sans montrer son « brevet d’écologiste  maison ». Certains considèrent encore qu’il s’agit d’un effet de mode. Heureusement, on voit naître un début de prise de conscience et c’est tant mieux. Mais entre les discours et les actes, il y a parfois un fossé et un manque de savoir-faire des différents acteurs.

La maîtrise de l’énergie et le développement des énergies renouvelables

Changement climatique, risques liés au nucléaire, augmentation durable du prix, libéralisation du marché, l’énergie refait la « une » de l’actualité.

Constats :

Les dépenses d’énergies représentent plus de 10 millions d’euros, soit près de 6% des budgets de fonctionnement hors masse salariale des douze communes et de la communauté d’agglomération.

La ville de Cergy est autorité concédante de distribution de gaz et d’électricité et la communauté d’agglomération a la compétence chauffage urbain. A ce titre, elles perçoivent des redevances de concession pour couvrir les frais de suivi. Dans le cas de la distribution du gaz et de l’électricité,  une partie de ces redevances est prévue pour des actions d’information en maîtrise de l’énergie à destination des usagers. De plus, la ville perçoit la taxe locale sur l’électricité qui représente 8% du montant facturé aux usagers.

Alors que certains pays ont pris de l’avance depuis de nombreuses années, les collectivités territoriales n’ont pas ou peu mené d’actions en faveur des économies d’énergie ou de développement des énergies renouvelables. Au cours de ce mandat, nous avons tenté de positionner l’énergie comme une des politiques publiques locales et d’engager la ville et l’agglomération dans des démarches exemplaires. Grâce à nos interventions, les actions suivantes et bien d’autres ont été menées :

Au plan intercommunal :

- Un service énergie, encore trop embryonnaire, a été créé.

- Le chauffage urbain a fait l’objet d’un nouveau contrat de délégation de service public qui permettra d’introduire le combustible bois en co-combustion dans l’actuelle chaufferie charbon et de créer une nouvelle chaufferie bois, de sécuriser le réseau et de le développer. Cette nouvelle configuration industrielle permettra en outre aux usagers de profiter d’une TVA réduite à 5,5% sur leur facture.

- Des diagnostics énergétiques ont été menés sur les principaux équipements de la communauté d’agglomération. Ils montrent l’importance du gisement d’économies et décrivent les travaux à réaliser.

- Les contrats d’abonnement électrique ont été ajustés, générant 70 000 euros d’économie par an.

- La maîtrise de l’énergie a été introduite dans le nouveau marché d’éclairage public avec un objectif de 15% d’économie. Certes, cet objectif est encore trop faible, mais il indique le chemin à suivre.

- La reconversion des feux tricolores (passage en LED) est engagée permettant 80 % d’économie d’électricité. Au terme de la reconversion du parc, environ 100 000 euros par an seront économisés.

- Dans le cadre de la modernisation de la station d’épuration, la valorisation énergétique par cogénération du biogaz produit par les boues d’épuration est programmée. Ce biogaz, aujourd’hui brûlé à l’air libre en torchère, produira à l’avenir de la chaleur et de l’électricité.

- Dans le cadre de la réfection de l’étanchéité de la toiture-terrasse de l’hôtel d’agglomération, nous avons proposé une solution technique innovante intégrant la production d’électricité (cellules photovoltaïques)

Création d’une Agence Locale de l’Energie (ALE) : un blocage regrettable !

A l’instar d’autres agglomérations, nous avons proposé et travaillé à la création d’une ALE. Ce projet de structure, tant au service des collectivités territoriales que de la population, qui aurait été labellisée Espace Info Energie de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME), avait reçu un accueil favorable de divers partenaires (institutionnels, fournisseurs d’énergie, associations de consommateurs et de protection de l’environnement …).

Pour démontrer l’intérêt de notre proposition et en préfiguration de ce qu’une telle agence pourrait rendre comme service à la population, nous avions réalisé, de manière militante, des opérations concrètes de maîtrise de l’énergie. C’est ainsi que nous avons pu faire réaliser des économies de 50 à 70 % d’électricité sur les réseaux d’éclairage public privatifs de quatre Associations Syndicales Libres ou copropriétés de Cergy.

Finalement, cette proposition a été rejetée par la communauté d’agglomération. Dans le contexte énergétique qui se dessine, il s’agit là d’un manque d’audace et de clairvoyance.

Néanmoins, en mettant ce projet dans le débat public, nous avons incité le Conseil Général, par la voix de son Vice Président à l’environnement, à créer un Espace Info Energie de l’ADEME installé à Cergy dans les locaux de la Maison de l’Habitat.

Au plan communal :

Au regard de l’importance du patrimoine communal, après plusieurs années de demande, nous avons enfin obtenu début 2007  le renforcement du service « énergie et fluides ».

Un diagnostic énergétique chauffage portant sur 80% des bâtiments communaux a été réalisé et a permis d’engager des travaux d’optimisation.

Un diagnostic sur la consommation d’électricité dans huit bâtiments a été réalisé.

Sans attendre les résultats des diagnostics, l’utilisation de nouvelles générations de tubes « Néon » et de lampes « basse consommation » sur le groupe scolaire des Plants a permis de réaliser une économie de près de 20 % avec un temps de retour sur investissement de 2 ans.

Ces diagnostics et actions confirment l’importance du gisement d’économies d’énergie et la nécessité pour la ville de s’engager dans un programme pluriannuel d’investissement ambitieux.

Propositions :

Sur le patrimoine public :

Etant donné le caractère transversal de l’énergie, nous demanderons à ce qu’une délégation politique de l’énergie soit maintenue et renforcée dans ses prérogatives à la communauté d’agglomération et créée à Cergy. Il en est de même pour les services énergie.

Il sera indispensable de se préparer à l’ouverture des marchés de l’énergie qui se profile en 2010.

Bref, poursuivre et amplifier le travail engagé pour atteindre une réduction des consommations d’énergie de 15 à 20 % pendant le mandat sur le patrimoine public.

Sur le patrimoine privé :

- Pour impulser une démarche de maîtrise de l’énergie sur le patrimoine privé, nous proposerons à la communauté d’agglomération de réaliser une thermographie du territoire pour identifier les bâtiments nécessitant des travaux d’amélioration du bilan thermique.

- Pour accompagner financièrement les travaux destinés à accroître la performance énergétique, nous proposons une exonération de 50 % pendant 5 ans de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) pour les logements construits avant le 1er janvier 1989 (Code des impôts).
L’intérêt de cette exonération est de s’appliquer au propriétaire de la construction, qu’il s’agisse d’une résidence principale ou d’un logement soumis à bail.

- Organiser, en partenariat avec l’Espace Info Energie de l’ADEME et d’autres partenaires, des campagnes d’information à destination de la population.

L’élimination des déchets

Constats :

Nos modes de consommations sont la cause d’une augmentation de la quantité de déchets (environ 400 Kg/an/habitant). Véritable gâchis de matières premières, cette situation pèse financièrement de plus en plus lourd en matière de collecte et de traitement des déchets.

Au cours de cette mandature, nous avons :

- mis en place la collecte sélective des emballages et des déchets verts,

- modernisé l’usine d’incinération (traitement des fumées pour limiter les rejets de dioxines-furanes et oxydes d’azote dans l’environnement),

- obtenu que la communauté d’agglomération signe la charte départementale sur la gestion des déchets du BTP (qui incite à mettre en oeuvre la déconstruction sélective plutôt que la démolition) et que la restructuration de la Croix Petit mette en œuvre des techniques analogues.

- mis en place le recyclage des Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques sur les déchetteries de l’agglomération.

Ces mesures, que nous avons pu porter, constituent des avancées que nous saluons.

Néanmoins il nous faut constater :

- le refus du lancement d’une campagne de distribution de l’autocollant « Stop Pub » à coller sur les boîtes aux lettres avec l’objectif de diminuer le gaspillage dû aux prospectus publicitaires

- l’éclatement de la compétence en matière d’élimination des déchets entre les communes, en charge de la collecte, et la communauté d’agglomération, en charge du traitement. Cette situation va à l’encontre d’économies possibles et reste peu lisible pour la population.

- malgré nos demandes réitérées, la non instauration par la ville de la Redevance Spéciale auprès des commerces et entreprises. Légalement obligatoire, les coûts d’élimination des déchets générés par ces activités sont en partie supportés par la population.

- le désintérêt dont la communauté d’agglomération a fait preuve quant à l’implantation d’une antenne de la fédération ENVIE (entreprise d’insertion par l’économique déjà implantée dans plusieurs dizaines d’agglomérations). Une telle opération aurait permis de créer une quinzaine d’emplois d’insertion dans une recyclerie destinée à revendre à prix modique des équipements électroménagers remis en état.

Propositions :

- Mettre en place de la collecte sélective dans tous les bâtiments municipaux car la ville se doit d’être exemplaire.

- Instaurer la Redevance Spéciale auprès des activités commerciales et industrielles

- Transférer la compétence collecte et traitement des déchets à la communauté d’agglomération pour disposer d’un service unifié et global sur Cergy Pontoise

- Construire une sixième déchetterie sur l’agglomération, les cinq déchetteries actuelles arrivant à saturation

- Lancer une campagne de diffusion de l’autocollant « Stop Pub »

- Etudier la mise en place de la Redevance Incitative (fonction du poids et du taux de collecte sélective) en remplacement de l’actuelle Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères

- Etudier la modification de certaines modalités de collecte pour réduire les coûts et augmenter les tonnages recyclés

- Etudier la possibilité de collecter les déchets verts issus de l’entretien des jardins en pied d’immeubles

Mettre en place une gestion des espaces verts favorisant la biodiversité.

Constats :

La présence de nombreux espaces verts sur Cergy et l’agglomération est particulièrement appréciée par la population. A ce titre, ils doivent être préservés. Mais leur entretien nécessite des budgets très importants.

Propositions :

- Favoriser la "biodiversité" par exemple en semant dans les espaces appropriés des mélanges de plantes sauvages florifères à la place des gazons traditionnels, en admettant en ville une nature moins domestiquée pour favoriser un écosystème naturel urbain où la faune et la flore soient plus riches et plus équilibrées. Cette diversité permet en outre la découverte de la nature (rôle pédagogique).

- Proscrire sur l’agglomération l'emploi de désherbants et autres produits phytosanitaires et utiliser, en cas de nécessité, des produits naturels pour éviter de polluer les nappes phréatiques et l’air et de nuire à la santé.

- Eviter les tailles systématiques et "ravageuses" des arbres et arbustes. Favoriser les tailles "douces".

- Examiner la pertinence de la gestion différenciée des espaces verts entretenus par la ville et par l’agglomération.

Les antennes-relais de téléphonie mobile

Constats :

De plus en plus d’études paraissent sur les risques sanitaires liés à la pollution électromagnétique des antennes-relais de téléphonie mobile.

Nous avons proposé en 2005 à la communauté d’agglomération et à la ville de Cergy de signer une charte avec les opérateurs du marché pour encadrer et mieux contrôler le développement des équipements de téléphonie mobile sur le territoire et établir des règles de conduite permettant d'en limiter l'impact et de prendre en compte les aspects sanitaires en abaissant les seuils d’exposition de la population.

Cette suggestion n’a pas été retenue.

Propositions :

Nous renouvellerons notre demande de négociation d’une telle charte avec les opérateurs.

Par ailleurs, nous proposerons que la communauté d’agglomération fasse l’acquisition d’un appareil pour pouvoir mesurer de manière inopinée et indépendante des opérateurs les expositions de la population aux champs électromagnétiques émis. Le financement de cet équipement serait assuré par le reversement d’une partie des redevances versées par les opérateurs aux communes au titre de l’occupation du domaine public.

La lutte contre le bruit

Constats :

Le bruit constitue une des premières nuisances citée par la population. Il nous faut constater que pendant ce mandat peu a été fait.

Il aura fallu attendre cette fin de mandat pour que l’élaboration d’une cartographie du bruit ambiant dû aux transports et aux activités industrielles soit initiée conformément à la législation en vigueur. Cette étude devrait déboucher sur un plan d’actions de lutte contre le bruit.

On constate par ailleurs la gêne occasionnée par le bruit des souffleuses et aspirateurs utilisés pour l’entretien des espaces verts.

Enfin, nous nous sommes opposés, seuls et sans succès, à l’organisation sur les étangs de Cergy de la manifestation « Water Run et championnat de Jet Ski » compte tenu de son caractère particulièrement bruyant,  polluant et nocif pour l’avifaune.

Propositions :

- Elaborer le plan d’actions de lutte contre le bruit découlant de la cartographie et veiller à ce que les mesures nécessaires soient mises en œuvre conformément à la loi.

- Lancer, par le biais de l’Agence de Développement Economique de Cergy Pontoise, un concours auprès des fournisseurs pour concevoir des appareils d’entretien des espaces verts moins bruyants.

L’eau : distribution et assainissement

Constats :

La distribution de l’eau potable était une compétence communale s’exerçant  par le biais d’une dizaine de syndicats. Celle-ci a été transférée en 2003 à la communauté d’agglomération et a permis d’harmoniser la distribution et le prix du mètre cube sur Cergy Pontoise. Le service de distribution de l’eau fait actuellement l’objet d’une procédure d’attribution à un nouveau délégataire. Nous regrettons que la reprise en régie n’ait pas été étudiée et débattue par cette instance.

Concernant l’assainissement des eaux usées, la station d’épuration n’était plus conforme aux normes en vigueur. Un plan de modernisation a été adopté par la communauté d’agglomération en décembre 2007.

Propositions :

- Mettre aux normes la station d’épuration

- Introduire une politique de gestion des eaux pluviales dans un objectif de biodiversité (terrasses et parois végétalisées), et de diminution des impacts des infrastructures urbaines,

- Sensibiliser les collectivités et les habitants sur les économies d’eau possibles. Nous organiserons des campagnes d’information sur les différents systèmes économes. La vente à prix coûtant auprès de la population de réducteurs-mousseurs sur les robinets permettrait de diminuer leur consommation de 40 à 70%.

- Accélérer le processus de mise à disposition des réseaux d’assainissement privés à la ville puis au SIARP

La qualité de l’air :

Constats :

AIRPARIF dispose sur Cergy d’une station d’analyse de la concentration de certains polluants dans l’air. Les résultats sont consultables sur son site Internet.

L’origine de la pollution est due aux voitures et camions, puis au chauffage des bâtiments.

Les collectivités territoriales pourraient et devraient être exemplaires au niveau de leur flotte de véhicules.

Malheureusement, malgré nos multiples demandes, il nous faut constater que la ville de Cergy et la communauté d’agglomération sont très faiblement équipées en véhicules dits « propres ». Le parc de Cergy en comporte moins de 10 % alors que la législation en impose un minimum de 20 %. La situation est analogue à la communauté d’agglomération.

Propositions :

- Systématiser l’acquisition par les collectivités territoriales de véhicules de service dits « propres », sans pour autant recourir aux agrocarburants qui constituent une fausse bonne solution

-  Négocier avec l’exploitant du réseau de bus la mise en œuvre d’une motorisation moins polluante

- Développer les transports en commun des personnes et les circulations douces et le transport du frêt par le rail et la voie d’eau (voir chapitre transports)

Les risques naturels et technologiques majeurs

Constats :

Ce sujet constituait une de nos propositions de campagne en 2001.

L’ensemble des risques sur Cergy a été recensé. Le plan communal de sauvegarde est dans sa phase finale d’élaboration. Il décrit les modalités d’intervention en cas d’accidents majeurs. Une information sera faite auprès des habitants.

Nous sommes satisfaits que cette action ait été menée à son terme.

Les critères de politique d’achats

Constats :

La loi permet d’introduire des critères environnementaux et sociaux dans les cahiers des charges des marchés publics de la ville et de la communauté d’agglomération.

Propositions :

Introduire lors des achats de produits des critères environnementaux de choix tels la consommation énergétique, la durabilité, le caractère recyclable et rechargeable de ceux-ci …


Patrimoine immobilier communal et intercommunal : reprendre à bras le corps son entretien et sa modernisation pour ne pas léguer à nos successeurs une situation «critique»

Constats :

Nous faisons de ce thème un chapitre à part entière pour deux raisons :

- il constitue un élément du cadre de vie de la population et un enjeu environnemental important dans la lutte contre le changement climatique. Environ 40 % des rejets de gaz à effet de serre sont dus aux bâtiments.

- son entretien et sa modernisation devra constituer au cours du prochain mandat une ligne budgétaire importante.

Ce secteur fait l’objet depuis de nombreuses années d’un manque de crédits. Cela est d’autant plus incompréhensible que cette baisse de crédits depuis 12 ans s’est opérée au moment où le patrimoine présentait les premiers signes de vieillissement.

En outre, un diagnostic approfondi que nous avions réclamé, préalablement à l’achat du nouvel hôtel de ville, n’a pas été réalisé. Ce diagnostic réalisé a posteriori nous conduit aujourd’hui à prévoir des investissements conséquents (environ 500 000 euros) pour traiter les dysfonctionnements décelés sur le confort thermique et l’éclairage.

Depuis le début de ce mandat, nous n’avons pas cessé d’alerter l’équipe municipale sur le manque d’entretien et déplorons l’absence d’inflexion budgétaire significative. Ce constat nous a contraints à nous abstenir sur le chapitre investissement lors du vote du budget 2006 et à ne pas prendre part au vote du budget 2007. Un audit, réalisé en 2007 par la Société d’Economie Mixte d’aménagement de Cergy Pontoise, est venu conforter notre analyse de la situation. Pour simplement maintenir le patrimoine immobilier de la ville, sans modernisation importante du type isolation renforcée ou installation d’énergies renouvelables, c’est environ 90 millions d’euros que la commune devrait budgéter sur les 15 prochaines années. C’est 3 fois plus que les crédits actuellement affectés !

A refuser de prendre cette question à bras le corps, nous lèguerons à nos successeurs et aux générations futures une situation « critique» tant sur le plan budgétaire que sur le plan environnemental.

Du fait de la faiblesse des budgets alloués à ce secteur, nous n’avons pas pu réaliser d’avancées significatives mais simplement parer aux urgences.

Propositions :

La maintenance et la modernisation des bâtiments municipaux feront l’objet d’une allocation de budgets renforcée pour garantir  leur pérennité et assurer leur rénovation en  intégrant des travaux d'économies d'énergie (isolation, éclairage peu consommateur ...) et l’utilisation d’énergies renouvelables.


Le patrimoine historique et naturel : poursuivre sa mise en valeur

Constats :

La ville de Cergy dispose d’un patrimoine historique, certes modeste, mais auquel les Cergyssois ont montré tout leur attachement. A travers deux contrats régionaux, l’église du village et le porche fortifié ont fait l’objet de remarquables travaux de restauration depuis 1991. Avec ces deux édifices, la commune est propriétaire des vestiges de l’enceinte fortifiée. La maison Morin (du nom du dernier propriétaire) rachetée par la commune, présente des signes inquiétants de délabrement. Il serait par ailleurs légitime que la grange à dîmes, encore propriété privée, entre un jour dans le patrimoine communal.

Les lavoirs et calvaires ont aussi fait l’objet de restaurations au début des années 90.

De la même manière, le patrimoine naturel de la ville est objet de fierté des cergyssois.

Avec l’Oise et ses berges, ses espaces boisés, sa base de loisirs, ses coteaux, Cergy bénéficie d’un écosystème  et d’une biodiversité remarquables mais fragiles.

A l’initiative du conseil général, le Syndicat Mixte d’Aménagement et de Gestion des Berges de l’Oise a été créé en 2002. Ce syndicat, regroupant les 22 communes riveraines de la rivière et la communauté d’agglomération, s’est fixé comme objectifs d’entretenir et d’aménager les berges faisant partie du domaine public et privé sous convention. Le programme pluriannuel d’aménagements mettant en œuvre les techniques de génie végétal vise, entre autres, à réduire les risques d’inondations et à développer  des parcours de promenades.

En 2003 la communauté d’agglomération a adopté un plan d’aménagement  destiné à mettre en valeur les paysages bordant la rivière.

L’attrait touristique pour le patrimoine naturel, historique et contemporain de Cergy se confirme chaque jour. La ville a engagé une dynamique partenariale et se doit d’avoir des projets ambitieux pour l’avenir. 

Propositions :

- Poursuivre, en fonction des capacités financières de la commune, les acquisitions du chemin du Bord de l’Eau, de la rue Pierre Vogler et du chemin de la Voirie afin de reconstituer en espaces naturels les berges de l’Oise,

- Mettre en œuvre les programmes du Syndicat Mixte d’Aménagement et de Gestion des Berges de l’Oise et de la communauté d’agglomération

- Dans le cadre d’un plan pluriannuel de gros entretiens du patrimoine et d’un contrat régional, terminer la restauration de l’église St Christophe et engager la réhabilitation des dépendances de l’abbaye de St Denis (dite maison Morin)

- Mettre en valeur et entretenir les sentes du village et des coteaux.

- Promouvoir dans la ville  le patrimoine contemporain et la recherche architecturale comme vecteur de développement économique et de valorisation des formations professionnelles dispensées sur l’agglomération.


La santé

Constats :

La santé constitue un sujet transversal qui doit être pris en compte dans les diverses politiques publiques. La manière de construire et de traiter le confort acoustique et la qualité de l’air intérieur a un impact sur le stress et les maladies respiratoires, la restauration collective sur l’éducation alimentaire et sur l’obésité, les transports sur la qualité de l’air respirée...

Sur le plan légal, la municipalité et la communauté d’agglomération n'ont pas de compétence dans le domaine sanitaire. Celle-ci  relève essentiellement du conseil général. Mais dans les faits, les élus et le personnel sont conscients qu’une partie de la population est confrontée à divers problèmes de santé et d’addictions (alcoolisme, toxicomanies, sida, hygiène…). Par ailleurs, il faut noter la réapparition de certaines maladies (tuberculose, gale …)

Au cours de ce mandat, la communauté d’agglomération a soutenu la création du relais collégiens-lycéens/relais Santé Jeunes, connu sous le nom de Pass’Age. Nous jugeons positivement cette initiative qui permet un accès aux soins gratuits pour les jeunes de 14 à 25 ans, en proposant une approche globale de la santé, dans ses dimensions psychosociales et somatiques.

La ville de Cergy a participé à diverses campagnes d’information et de prévention auprès des jeunes pour lutter contre les maladies sexuellement transmissibles et la toxicomanie.

Propositions :

- Poursuivre les campagnes de prévention car il vaut mieux prévenir que guérir,

- Lors de la construction de logements, porter une attention particulière à la qualité de l’air intérieur et au confort acoustique (deux des cibles de la démarche de Haute Qualité Environnementale),

- Introduire l’alimentation Bio et sans OGM en restauration collective en privilégiant des circuits courts ou locaux d’approvisionnement.


Activités économiques et commerciales : Favoriser le développement d’emplois répondant aux besoins des habitants et le soutien au commerce de proximité plutôt qu’aux grandes surfaces

Constats :

L'emploi a augmenté sur Cergy Pontoise, mais cette croissance a essentiellement reposé sur l'accueil d'entreprises venant d'ailleurs. Ce mode de développement économique peut se comprendre dans la phase de fort développement urbain qui a caractérisé l’agglomération depuis 30 ans. Mais, on ne peut se réjouir d'un développement économique basé, souvent, sur le « dépouillement » d'autres territoires. Il faut aussi constater que ce type de développement repose sur une logique de compétitivité entre territoires et présente des fragilités : il est sujet aux « jeux » des restructurations industrielles et à la « course » aux avantages fiscaux.

Dans les vingt prochaines années, le rythme du développement urbain est en passe de se stabiliser. Il s’apparentera alors à celui généralement connu sur des territoires «anciens». Il faut donc nous préparer dès maintenant à diversifier les modalités d’interventions en matière de développement économique.

L'accueil de ces entreprises extérieures s’est effectué essentiellement sur des bases foncières et financières (taxe professionnelle) et avec transfert du personnel existant, sans une forte incitation visant à privilégier les recrutements locaux. C'est ainsi que le fameux taux d'emploi  "1 emploi pour 1 actif", qui était un des objectifs de la Ville Nouvelle, cache des disparités considérables. Seulement la moitié des emplois est occupée par des Cergypontains, ce qui oblige près de 50.000 personnes à rejoindre la « grande transhumance » quotidienne vers d’autres territoires franciliens cause de déplacements et de gaspillage de temps de vie.

Au cours de ce mandat, suite à la fermeture de l’Etablissement Public d’Aménagement de Cergy-Pontoise, une Agence de Développement Economique a été créée. La construction de nouvelles pépinières d’entreprises a été poursuivie. Une plate-forme France Initiative est en cours de création. Ce dispositif permettra d’accorder des prêts à taux zéro sans garantie aux créateurs d’entreprises pour compléter leur apport personnel et leur permettre de solliciter un prêt bancaire.

Par ailleurs, un plan local d’insertion par l’économique (PLIE) regroupe plusieurs communes de l’agglomération dont Cergy et diverses associations intervenant dans les domaines de l’insertion sociale et professionnelle.

Enfin, Cergy Pontoise dispose de zones maraîchères qui participent au maintien et à l’entretien des paysages et constituent une activité économique qu’il faut pérenniser.

Ce mandat a aussi été marqué par l’adoption de la charte commerciale d’agglomération. Celle-ci ouvre la perspective de l’extension d’environ 50% (plus de 30.000 m2) du centre commercial des Trois Fontaines.

Ce domaine de compétence relève de la communauté d’agglomération.

Propositions :

- Créer au niveau intercommunal une Maison de l’Emploi et du Développement Economique qui regroupe l’ensemble des missions aujourd’hui assurées par divers organismes et associations qui travaillent insuffisamment ensemble et ne couvrent pas l’ensemble du champ(Agence de Développement Economique de Cergy Pontoise, ANPE, UNEDIC, Mission Locale, PLIE, Chambres Consulaires, associations d’insertion, groupements professionnels et syndicats).

- Renforcer l'aide à la création d’activités. Le critère de haute technologie ou de projet innovant n’est pas le seul pertinent. Les secteurs des services à la personne, du bâtiment, de l’environnement et du tourisme constituent un gisement d’activités locales qu’il faut structurer et qualifier. Il serait également souhaitable de mettre en place des aides appropriées, du type finances solidaires.

- Veiller au maintien en bonne santé du tissu d’activités existant et développer des actions de prévention dès les premiers signes de difficultés.

- Développer des synergies entre entreprises grâce à une politique d'animation locale pour leur permettre de se rencontrer, de favoriser leur connaissance mutuelle et de mettre en place des partenariats.

Par ailleurs, les collectivités territoriales peuvent jouer le rôle de vitrines en acquérant ou en utilisant des produits innovants développés par des entreprises locales. A titre d’exemple, ce fût le cas avec une société locale qui commercialise une moquette d’étanchéité pour toiture permettant simultanément la production d’électricité solaire. Aujourd’hui, grâce à l’intervention des élus Verts, ce produit est installé sur la toiture de l’hôtel d’agglomération. Nous avons engagé une démarche analogue avec une autre entreprise cergypontaine qui travaille dans le domaine éolien.

Pour pérenniser l’activité maraichère, il faut favoriser la création de circuits locaux de vente (du type Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne) et inciter, dans le cadre de la politique du conseil régional Ile de France, les producteurs à s’orienter vers la filière Bio pour satisfaire la demande croissante.

- Soutenir et renforcer le commerce de proximité dans les quartiers

Nous ne sommes pas favorables à la création de nouvelles grandes surfaces généralistes sur le territoire cergypontain. Généralement éloignées des lieux de vie, elles génèrent de la circulation supplémentaire, des encombrements et pertes de temps.

La perspective d’une extension de 30 000 m2 du centre commercial des Trois Fontaines appelle de notre part des réserves car elle risque de fragiliser le commerce de proximité dans les quartiers et centres anciens de l’agglomération. Si nous comprenons le besoin de moderniser les Trois Fontaines et leurs accès, nous sommes réservés sur cette perspective d’extension sur laquelle nous n’avons pour l’instant guère d’informations à part l’annonce d’un investissement public de plus de 100 millions d’euros.

A une extension démesurée des Trois Fontaines, dans un souci d’aménagement équilibré du territoire, nous préférons diversifier et renforcer, en ce qui concerne Cergy, l’offre de commerces de petites et moyennes surfaces.


Les solidarités : agir du local à l’international et pour tous les âges

Constats :

Du local :

La situation de Cergy est liée au contexte économique global. Une partie importante de nos concitoyens se trouve dans une situation précaire. On constate par ailleurs le nombre croissant de familles monoparentales et de « travailleurs pauvres ».

L’intervention au plan local relève en priorité de la compétence du Conseil Général. Mais la ville et la communauté d’agglomération peuvent de manière complémentaire intervenir sur ce domaine.

La ville intervient de multiples façons en faveur des personnes en situation précaire notamment en soutenant diverses associations (le Maillon, du Côté des Femmes, le Secours Populaire, le Secours Catholique …) et en mettant à disposition des hébergements d’urgence gérés par une association.

La loi d'orientation relative à la lutte contre l'exclusion fixe comme objectif l'égal accès de tous à la culture, à la pratique sportive, aux vacances et aux loisirs. La réalisation de cet objectif passe entre autres par l'organisation du départ en vacances des personnes en situation d'exclusion avec l'appui de diverses associations (Secours Populaire, Vacances et Familles, Renouveau...) Les collectivités territoriales doivent contribuer à la réalisation de cet objectif d’accès à la citoyenneté.

A l’international :

Sur le plan de la solidarité internationale, Cergy s’est engagée depuis plusieurs années dans un partenariat avec les villes de Thiès au Sénégal et de Safa en Palestine et la communauté d’agglomération dans une coopération décentralisée avec la ville de Porto-Novo au Bénin.

La solidarité intergénérationnelle :

On constate que la proportion de personnes âgées sur la ville et l’agglomération occupe une part de plus en plus importante, une partie ce celles-ci souhaitant être accueillies près de leur famille. La ville dispose actuellement de trois maisons de retraite (dont une médicalisée). Dans ce contexte, la capacité d’accueil est nettement insuffisante pour satisfaire un nombre croissant de demandes.

Dans le cadre de la politique mise en place par la ville, les voyages organisés et les paniers de fin d’année ont été remplacés par des subventions aux associations de personnes âgées. Nous constatons avec satisfaction que les anciens commencent à développer des actions permettant des relations intergénérationnelles et interculturelles. Les associations ressentent quelques difficultés à trouver des locaux pour leurs activités ou l’organisation de leurs repas mensuels.

Propositions :

- Amplifier le soutien aux réseaux associatifs et institutionnels qui oeuvrent dans les domaines de la solidarité et de l’entraide,

-  Reconvertir quelques logements propriétés de la ville et non vendables en logements d’urgence supplémentaires gérés selon le schéma de gestion actuel,

- Redéfinir les missions des services sociaux de la ville,

- Adhérer au dispositif « Bourses Solidarité Vacances » géré par l’Agence Nationale des Chèques Vacances.

- Poursuivre les actions de coopération engagées par la ville et la communauté d’agglomération,

- Augmenter les capacités d’accueil des personnes âgées en créant des unités de vie réparties sur le territoire et proches des services essentiels (commerces, transports, centres médicaux …),

- Favoriser et développer toutes les actions permettant le maintien à domicile (portage des repas, hygiène et petits services),

- Augmenter les subventions aux associations qui organisent des sorties ou voyages pour permettre aux plus défavorisés d’en bénéficier,

- Accompagner les associations pour identifier et motiver de nouveaux bénévoles afin de mettre leurs compétences au service du monde associatif et éducatif.

La création de lieux de rencontre, confortée par les besoins exprimés par les seniors, justifie pleinement notre proposition de créer un espace pour l’organisation de manifestations de différentes natures (voir chapitre politique culturelle).


Sécurité et prévention : la prévention ne doit pas rester le parent pauvre de l’action municipale.

Cergy, comme de nombreuses villes, est confrontée à la délinquance : cambriolages, vols et dégradations de voitures, atteintes physiques, incendies volontaires et dégradations diverses sur la voie publique.

L'accentuation de la crise économique, la déscolarisation, le manque de perspectives d’avenir,  de repères familiaux et culturels, la toxicomanie sont autant de facteurs favorisant le développement de la délinquance.

La résolution de tout problème de sécurité n’est durable que si elle s'appuie sur la prévention et la sanction.

Constats :

Au plan intercommunal, un Comité Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance a été mis en place. Il vise à mieux coordonner l'action des services de l’agglomération, de la maison de la justice et du droit, des polices municipale et nationale, des éducateurs de rue, de l’inspection académique, des diverses associations ...

La police municipale a vu ses effectifs et ses moyens renforcés.

Confrontés aux problèmes de circulation d’engins motorisés sur les voies piétonnes, et en particulier sur le fil d’Ariane, les riverains réclament un renforcement des contrôles de la police municipale pendant le week-end. Or, nous constatons que la présence de celle-ci déjà effective le samedi ne semble pas résoudre totalement ce problème. Nous pensons que l’augmentation des effectifs pour assurer la présence de la police municipale le dimanche n’aura pas les effets escomptés. Il faut d’une part que la législation évolue pour mieux encadrer l’achat et l’usage de ces engins, et d’autre part apporter sur le plan local une réponse aux jeunes de nos quartiers qui souhaitent s’adonner à ces activités motorisées.

Lors du conseil municipal de novembre 2007, un Plan Local de Sécurité a été adopté.

Dans notre programme de 2001, nous avions proposé la création de médiateurs familiaux.

Cette proposition n’a, tout d’abord, pas été retenue au motif que cette action relevait d’autres instances. Mais …

En juin 2002, nous avons accueilli favorablement la signature d’une charte pour le rapprochement des initiatives institutionnelles (ville de Cergy, conseil général, ministère de la Justice, éducation nationale et l’Association Départementale pour la Sauvegarde de l’Enfance et l’Adolescence)  en faveur des mineurs et jeunes majeurs en difficulté sur le territoire de Cergy. Nous considérons que cette initiative a, dans un premier temps, constitué un pas en faveur de la protection de l’enfance et de la prévention de la délinquance. Aujourd’hui, nous constatons que les cellules de veille constituées après la signature de la charte, ne sont plus actives.

Après avoir créé quelques postes de médiateurs éducatifs dans les collèges, nous constatons, cinq ans plus tard, qu’au titre du Programme de Réussite Educative (PRE), l’équipe municipale envisage  l’extension de ce dispositif aux écoles élémentaires. Le PRE, établi dans le cadre du Plan de Cohésion Sociale et financé à hauteur de 80 % par l’Etat, permet de mener des actions d’accompagnement au profit des élèves du premier et du second degré et de leurs familles dans les domaines éducatif, périscolaire, culturel, social ou sanitaire.

Nous ne pouvons qu’approuver une orientation correspondant à celle que nous avions proposée dès 2001.

Par ailleurs, nous rappelons le rôle important que jouent, à travers leurs actions et animations, les associations de prévention et les maisons de quartier auprès des jeunes en matière de socialisation et d’apprentissage de la citoyenneté.

Enfin nous rappelons que si les collectivités locales doivent intervenir en matière de prévention, la sécurité des biens et des personnes incombe en premier lieu à l’Etat. Nous déplorons que celui-ci, en supprimant la police de proximité, assume de moins en moins sa mission.

Propositions :

Nous proposons :

- d’assurer une présence dès l’école maternelle de médiateurs éducatifs,

- de donner, au niveau de la ville et de la communauté d’agglomération, des moyens à la hauteur des enjeux aux associations de prévention,

- de coordonner les interventions entre les maisons de quartier et les associations de prévention afin de réinstaurer des projets structurants en priorité pour les 13-20 ans,

- de définir au sein des maisons de quartier des projets éducatifs en partant d’un diagnostic par quartier,

- d’aménager une « boucle terre » dédiée aux activités motorisées sur la plaine des Linandes, activité encadrée par un animateur sportif,

- de mettre en place des chantiers « jeunes » permettant de financer leurs projets (permis de conduire, sorties et séjours vacances),

- développer les actions en direction des familles (groupes de parole, école des parents) dans chaque quartier avec un co-pilotage des services sociaux et des agents de développement local.

Ces propositions conduisent à redéfinir les missions des maisons de quartier.


Réussir le projet de mosquée de Cergy pour permettre l’expression des diversités cultuelles au sein de la République

Constats :

La communauté musulmane souhaite depuis de nombreuses années disposer d’un lieu de culte sur la ville de Cergy. Dans le cadre des lois de la République, les élus Verts ont voté en septembre 2005 la mise à disposition d’un terrain pour sa construction.

Nous avons veillé, conformément au principe de séparation de l’Eglise et de l’Etat, à ce que ce projet se réalise sur fonds privés, comme ce fut le cas pour d’autres édifices religieux.

Lors de ce conseil municipal, nous avons déclaré (et ce fût là notre principale réserve par rapport à l’esquisse présentée par l’architecte choisi par la ville) que ce projet  devait être défini par la communauté musulmane elle-même en fonction de ses besoins et de ses capacités financières. Nous avions aussi clairement signifié que la ville ne pourrait se porter caution sur les prêts souscrits par la Fédération Musulmane de Cergy que dans un cadre financier maîtrisé.

Près de trois ans plus tard, il nous faut constater que le chantier de construction est au point mort. La totalité des fonds nécessaires à son démarrage n’a pas encore été collectée par la Fédération Musulmane de Cergy alors que de nombreux autres projets de Mosquée ont abouti ou vont aboutir sur Pontoise, Vauréal, Saint Ouen l’Aumône, Eragny sur Oise …

Propositions :

Il est légitime de considérer que la communauté musulmane puisse disposer, dans les meilleurs délais, d’un lieu de culte digne sans remettre en cause la capacité d’accueil voulue.

Nous avons la conviction que le projet actuel doit être redéfini. La capacité de financement devra permettre de couvrir les coûts de construction, de remboursement des annuités d’emprunt, de fonctionnement et de maintenance.


IV.- PRESENTATION

DE LA COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION DE CERGY PONTOISE

Dans un souci pédagogique, il nous est apparu important de présenter la Communauté d’Agglomération de Cergy Pontoise (CACP), celle-ci jouant un rôle de plus en plus important sur notre territoire.

La CACP regroupe 12 communes (Boisemont, Cergy, Courdimanche, Eragny sur Oise, Jouy le Moutier, Menucourt, Neuville sur Oise, Osny, Pontoise, Puiseux-Pontoise, Saint Ouen l’Aumône, Vauréal).

Le conseil communautaire est composé de 62 délégués représentant les communes membres de la CACP. Ceux-ci sont désignés par leurs conseils municipaux respectifs (élection dite au second degré). Cergy dispose de 10 délégués au sein de la CACP.

Depuis 2003, date du retrait de l’Etat dans l’aménagement de Cergy Pontoise, la CACP a succédé au Syndicat d’Agglomération Nouvelle et est régie par le droit commun des Etablissements Publics de Coopération Intercommunale.

La CACP exerce actuellement, au bénéfice des communes membres, les principales compétences (obligatoires, optionnelles et facultatives) transférées suivantes et dont la notion d’intérêt communautaire a fait l’objet de définitions par délibération du Conseil de la Communauté :

Compétences obligatoires :

Développement économique,

Aménagement de l’espace communautaire : schéma directeur et schéma de secteur, création et réalisation de Zones d’Aménagement Concerté d’intérêt communautaire,

Organisation des transports urbains

Equilibre social de l’Habitat : programme local de l’habitat, actions et aides en faveur du logement social et du logement des personnes défavorisées, amélioration du parc immobilier bâti d’intérêt communautaire …

Politique de la ville dans la communauté : dispositifs contractuels de développement urbain, local et d’insertion économique et sociale, dispositifs locaux de prévention de la délinquance d’intérêt communautaire.

Compétences optionnelles :

Création ou aménagement et entretien des voiries d’intérêt communautaire,

Création ou aménagement et gestion des parcs de stationnement d’intérêt communautaire,

Protection et mise en valeur de l’environnement et du cadre de vie : lutte contre la pollution de l’air, contre les nuisances sonores, le traitement et la mise en décharge des déchets ultimes ainsi que les opérations de transport et de tri qui s’y rapportent.

Compétences facultatives :

Politique de soutien au sport, à la culture, à l’éducation et aux échanges internationaux,

Programmation, construction, aménagement et gestion des aires d’accueil pour les gens du voyage,

Investissement pour la réalisation des équipements nécessités par l’urbanisation nouvelle engagée sous forme de ZAC ou de lotissement de plus de 30 logements,

Construction, aménagement, entretien et gestion d’équipements culturels et sportifs d’intérêt communautaire,

Politique de soutien aux communes pour la réhabilitation des équipements communaux dans le cadre d’un programme pluriannuel,

Eclairage Public dans l’ancien périmètre de la ville nouvelle,

Création, aménagement et entretien, à l’exception de la propreté, des espaces verts majeurs d’intérêt communautaire,

Chauffage urbain,

Assainissement collectif des eaux usées,

Eaux pluviales,

Equipements liés au réseau de transport public de l’agglomération,

Cimetière intercommunal,

Développement des établissements d’enseignement supérieur (conformément à la loi du 4 juillet 1990), soutien à l’enseignement et à la recherche ainsi qu’à la vie étudiante.

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Tribune de janvier 2008

Ce n’est peut-être qu’un au revoir

Comme chaque année, nous ne participerons pas aux vœux institutionnels pour les raisons que vous connaissez. En effet, lors du vote du budget 2008 en conseil municipal de décembre, il nous a été expliqué que les temps étaient durs et qu’il fallait serrer les budgets. Alors commençons par revoir ce qui est superflu en passant de la parole aux actes. Comme l’an dernier, après avoir fait part de nos réserves, nous n’avons pas pris part au vote du budget 2008. Ce budget, nécessairement de transition, pourra être amendé à l’issue des élections municipales de Mars. Tout au long de ces années, composante minoritaire de la majorité, nous n’avons jamais cessé d’être force de proposition dans les décisions et pour de nouvelles méthodes de travail. Avec cohérence et détermination, mais dans le respect de nos engagements, nous avons aussi fait part de nos désaccords en toute transparence. Nous profitons de cette tribune pour vous souhaiter une année pleine de soleil et d’énergie. Car du soleil il y en a à Cergy Pontoise. Sous l’impulsion et proposition technique de Marc DENIS, Vice-président VERT à la Communauté d’Agglomération, délégué au Traitement et à la Valorisation des Déchets et à la Politique de l’Energie, ce début d’année est marqué par l’achèvement de l’installation de la première centrale solaire photovoltaïque sur le toit terrasse de l’Hôtel d’Agglomération. Après 6 ans de ténacité, Cergy-Pontoise sort enfin du club des communautés d’agglomérations sans énergie solaire. Nous profitons de cette tribune pour vous annoncer une autre surprise. Pour les plus chanceux d’entre nous, car tous n’ont malheureusement pas cette chance, ce fût la période de Noël avec son cortège de cadeaux souvent électriques et électroniques. Nous nous félicitons de la mise en place par la Communauté d’Agglomération de la filière de récupération des Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques sur les déchetteries. Nous vous encourageons vivement à utiliser cette nouvelle filière de recyclage dés la fin mars 2008. Nous regrettons cependant que l’agglomération n’ait pas voulu saisir l’opportunité de créer une « recyclerie » (magasin de revente d’équipements électroménagers reconditionnés). Cette démarche de soutien à l’économie sociale et solidaire, que nous avions proposée, aurait permis de créer une quinzaine d’emplois d’insertion par l’économique. Nous profitons de cette tribune pour vous présenter nos vœux. Quels que soient les temps à venir, nous souhaitons le meilleur pour Cergy. Bonne année à toutes et à tous … et à notre planète « Terre » qui en a bien besoin. Le geste du mois, avec un peu d’avance : En mars, j’accomplis mon devoir de citoyen. Aux élections municipales et cantonales, je vote pour la liste et les candidats de mon choix. Enfin, nous ne pouvions finir cette tribune sans avoir une pensée profondément émue pour notre collègue Aimé REVERDY, décédé mi-décembre. Homme de conviction, Aimé restera dans nos mémoires. Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY. (sans oublier Ghislaine WIDER et Laurence LECUIRE qui ont siégé comme déléguée à la communauté d’agglomération ou conseillère municipale de notre groupe pendant plus de deux ans) Les Verts Val d’Oise : www.verts95.ouvaton.org.

Tribune de décembre 2007

                   Réflexions suite au Conseil municipal du 8 novembre 2007

Lors du conseil municipal consacré en partie au débat d'orientation budgétaire, nous avons écouté avec intérêt l'exposé de Jean-Paul Jeandon, adjoint aux finances qui nous a rappelé quelques données relatives à la situation de Cergy. Elles ne présentent guère de nouveautés significatives par rapport à ceux des années passées, à l'exception de la constatation chiffrée et inquiétante de la baisse des dotations de l'état et des investissements. Il nous faut constater cette année encore, que ce débat d'orientation budgétaire est venu après l'envoi en juillet de la lettre de cadrage budgétaire du Maire aux services, lettre qui n'a fait l'objet ni de débat au sein de la majorité, ni même de présentation. Depuis plusieurs années, nous regrttons cet état de fait. Nous en avons pris acte et n"'avons plus jugé nécessaire d'intervenir à cette occasion.

Agenda 21 de Cergy : Lors de ce conseil, nous avons voté la délibération autorisant le Maire à signer la convention avec le Conseil Régional d'Ile de France assortie d'une demande de subvention. Nous l'avons voté car, au vu des multiples propositions que nous avons faites pendant ce mandat et qui ont souvent été rejetées, cette démarche devrait permettrede faire avancer la prise de conscience sur les enjeux majeurs de ce siècle et de réaffirmer et privilégier, à l'issue des ateliers citoyens, de nouvelles orientations telles que, et de façon non exhaustive :

  • Construire des logements HQE et des écos-quartiers. Le futur quartier de la Croix-Petit aurait pu constituer un beau cas d'application de cette orientation. Nous avions tenté de le réorienter dansce sens mais sans succès. Bien d'autres opérations auraient pu constituer des cas d'applications analogues.
  • Soutenir toutes les formes de création d'emplois. Cela permettrait d'ouvrir la porte au secteur de l'économie sociale et solidaire. Mais dans le même temps, il nous faut constater que diverses propositions, certes à la Communauté d'agglomération, ont été faites et b'ont pas trouvé d'écho. Nous pensons à la création d'une agence locale de l'énergie dont on voit aujourd'hui dans le contexte énergétique tendu et d'urgence environnementale, tout l'intérêt qu'elle aurait eu pour la population. Heureusement cette proposition a été partiellement reprise par le Conseil Général qui a crée un Espace Info Energie de l'ADEME au sein de la Maison de l'Habitat. Cependant, nous y perdons au passage un lieu de conseil mutualisé au service des collectivités locales.
  • Respecter la loi sur l'air qui impose aux communes de disposer d'au moins 20 % de véhicules dits "propres", car aujourd'hui, malgré nos demandes répétées, la ville en possède moins de 10%.
  • Favoriser l'offre associative et soutenir les initiatives de la société civile. Une suggestion que nous faisons depuis des années en demandant un rééquilibrage entre le budget consacré aux grands événements et l'action quotidienne et de proximité des associations et des maisons de quartier.

Nous vous souhaitons de bonnes fêtes de fin d'année.

Le geste du mois : Inscrivez-vous sur les listes électorales en Mairie avant le 31 décembre 2007.

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY. Le site des Verts Val d’Oise : www.verts95.ouvaton.org.

Tribune de novembre 2007

CE QUI VAUT POUR LE GRENELLE DE L'ENVIRONNEMENT VAUT POUR LES AGENDAS 21 DE L'AGGLOMERATION ET DE CERGY.

Regards sur la réunion de synthèse (9 octobre 2007) des ateliers citoyens organisés dans le cadre de l’élaboration de l’agenda 21 de l’agglomération.

Allons-nous fuir, une fois encore, la réalité telle qu'elle est et laisser le temps décider à notre place ? Allons-nous plier aux impératifs de l'immédiat contre les exigences de l'anticipation ? Au prétexte que Cergy Pontoise est un petit territoire et qu'il ne peut seul supporter l'effort écologique, allons-nous perdurer dans le symbolique, le marketing et les « mesurettes »? Bref, allons-nous une fois encore ériger le fatalisme, l’affichage ou l'atermoiement en stratégie ?

Nous avons envie de dire : n'ayons pas peur ! L'enjeu écologique est un défi d'une ampleur sans précédent, il oblige à revisiter toutes nos certitudes, à changer nos habitudes, à modifier profondément notre organisation économique et sociale. Il oblige à aller vite, à prendre des risques, à faire des choix. Mais c'est une réalité incontournable qui peut réhabiliter la politique et relancer l'idée du progrès humain.

Avec cet Agenda 21, pour lequel de nombreux cergypontains sont prêts à se mobiliser, nous pouvons envoyer un signal fort, donner des fondements innovants à certaines de nos politiques publiques.

Nous ne sommes pas seuls ! La société comprend, nos enfants nous regardent. Les débats qui ont eu lieu lors des ateliers montrent que de plus en plus de citoyens portent le même diagnostic que nous sur la gravité de la crise écologique. Chacun sait bien désormais que la continuité d'un mode de développement destructeur des équilibres et des ressources naturelles conduit au chaos social.

Tout retard dans la prise en compte environnementale aura un prix exorbitant. Les coûts d'adaptation seront de plus en plus élevés. Il nous faut anticiper un changement dans notre manière de vivre, de consommer, de produire, un changement qui, il faut le marteler, s'imposera de toute façon.

Les mesures pour contribuer à trouver une issue à la crise écologique majeure de ce siècle sont aussi sur la table de l’Agenda 21. Elles ne suffiront évidemment pas à épuiser la question mais elles sont essentielles, car chacun à son niveau peut et doit agir. Elles indiquent une autre direction que celle qui nous envoie tous au mur.

C'est notre responsabilité d'en tirer des engagements (précis, chiffrés, datés) qui soient à la hauteur de l'enjeu. La dimension finale de l’Agenda 21 dépendra de la volonté et de l'audace politiques car, au final, le choix appartient au politique.

Les élus Verts veillerons à ce que cet Agenda 21 ne soit pas un catalogue de bonnes intentions et de « mesurettes ».

Nous avons appris que le 23 octobre seront lancées les premières réflexions concernant celui de Cergy.

Nous y participerons de manière positive, avec sérénité et ne doutons pas que nous y retrouverons de nombreuses propositions que nous avions faites et qui malheureusement n’ont guère rencontré d’écho au cours de ces 6 années de mandat municipal.

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY. Les Verts Val d’Oise : www.verts95.ouvaton.org.

Tribune d'octobre 2007

SATISFACTION POUR LE SCHEMA DE DEPLACEMENT A VELO,  INTERROGATIONS SUR « VELIB » A CERGY-PONTOISE

Nous avons, à de multiples reprises, tenté de porter le sujet en débat tant au niveau de la commune que de l’agglomération. Les VERTS ont depuis toujours milité pour l’usage du vélo en ville. Nous avons malheureusement souvent prêché dans le désert. Le succès de l’expérience de vélos en libre-service mise en place à Lyon, puis à Paris (Velib) sous l’impulsion des élus Verts, a converti certains de nos collègues élus.

Le schéma directeur des pistes cyclables, en chantier depuis une décennie, devrait être adopté par le Conseil communautaire. Nous nous réjouissons de cette avancée intéressante et saluons la ténacité de notre collègue JL Jacquet sur ce dossier. Nous regrettons que les élus de Cergy n’aient été amenés à en débattre.

Cependant, l’annonce prématurée (alors que les études ne sont pas achevées) par le Président de l’Agglomération, d’un « Vélib » sur Cergy-Pontoise,  nous laisse interrogatifs, pour plusieurs raisons :

·         Cette mesure ne favorisera pas la circulation à vélo tant que les aménagements permettant de sécuriser les déplacements et les stationnements n’auront pas été préalablement réalisés. Aujourd’hui, combien d’établissements d’enseignement, d’entreprises, de zones commerciales, de gares, de lieux de loisirs  possèdent un garage sécurisé ?

·         Les Verts mènent campagne pour limiter la présence de la publicité dans les villes comme dans les boîtes à lettres. Les écologistes admettraient mal voir le vélo servir à justifier un nouvelle inflation de panneaux publicitaires en ville.

·         La configuration de l’agglomération se prête t-elle à ce type d’opération : densité urbaine faible (11 fois moins qu’à Paris), habitat individuel important (qui facilite la possession d’un vélo personnel), zones d’attractivité concentrées ...

·         Cette opération (dont le coût serait de l’ordre de 2 millions d’euros par an) représente t-elle la solution et l’investissement budgétaire présentant un impact et un bénéfice optimisés en matière de lutte contre le rejet de gaz à effet de serre, cause du changement climatique ? Ce point, qui touche à la recherche de l’efficience maximale  de la dépense publique, mérite d’être pris en compte.

Les Verts appellent donc préalablement les élus cergypontains et cergyssois à répondre en priorité aux besoins d'aménagement de sécurisation et de stationnement pour favoriser la circulation cycliste.

DEBAT «  PESTICIDES DANS L’AIR ET NOS ASSIETTES : DANGER ? »

L'enquête des auteurs du livre « Pesticides, révélations sur un scandale français » permet de comprendre comment la France a basculé dans une agriculture dopée aux pesticides, comment l'industrie agrochimique s’est emparée des postes de décision et de contrôle. Le système perdure et l'industrie se livre à une bagarre défensive.

AIRPARIF vient de publier une étude sur la présence de produits phytosanitaires dans l’air francilien. Elle montre que sur 80 pesticides recherchés, 30 ont été retrouvés dans l’air aussi bien en zone agricole qu’en plein cœur de l’agglomération parisienne. Aux Antilles, le scandale éclate au grand jour après la publication d’une étude révélant une augmentation des cancers et malformations congénitales.

Pour répondre à vos questions, les VERTS organisent le vendredi 12 octobre à 20h30 à la Maison de Quartier de la Challe à Eragny sur Oise, un débat avec François VEILLERETTE, co-auteur avec un journaliste du livre « Pesticides, révélations d’un scandale français » paru chez Fayard.

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY. Les Verts Val d’Oise : www.verts95.ouvaton.org.

Tribune de septembre 2007

DEBAT SUR 100 CONTEST : INTERVENTION DU GROUPE VERT

CONSEIL MUNICIPAL DE CERGY DU 28 JUIN 2007

« C’est évidemment sans ambiguité que le groupe Vert condamne les actes de violences qui se sont déroulés dimanche soir 17 juin à l’occasion de 100 Contest. Les faits marginalisent un peu plus leurs auteurs qui ont gâché la fin d’un spectacle.

Nous adressons nos félicitations au personnel de la ville et à la police municipale pour le travail accompli durant ces 3 jours et pour leur sang froid pendant les évènements.

Nous ne commenterons pas plus ces évènements. Nous ne rentrerons pas plus dans le débat qui s’instaure actuellement entre le groupe socialiste et l’UMP sur l’attribution des responsabilités et des fautes sauf à redire l’urgence à traiter sérieusement par tous les acteurs concernés (Etat, Justice, Conseil Général et Commune …)  l’ensemble des problèmes de délinquance qui se posent dans notre société.

Sans la remettre en cause, cette manifestation continue d’appeler de notre part un certain nombre de questions et en particulier celle sur son coût global. Depuis plus de deux ans, nous avons à plusieurs reprises, comme d’autres élus soit de la majorité, soit de l’opposition demandé à connaître les coûts directs et indirects de cette manifestation. Aujourd’hui, des estimations commencent officieusement à circuler. On parle de 600 000, 700 000 euros  voire bien plus. Qu’en est-il ? Ces estimations méritent d’être soit infirmées, soit confirmées. Vu les montants significatifs en jeu, vu les contraintes budgétaires fréquemment rappelées et mises en avant, la transparence s’impose !

En second lieu, nous voulions revenir sur certaines déclarations faites à la presse et en particulier celle concernant l’organisation pour 2008.

Une telle décision ne peut légitimement venir qu’à l’issue d’un bilan et d’une approbation par l’assemblée délibérante qu’est le conseil municipal. Le débat devra aborder diverses questions telles que le format de cette manifestation, les modalités d’organisation (lieu, gratuité et programmation artistique …), les objectifs en terme d’animation et de liens avec le tissu associatif local …

Cette approbation, qui se traduira par l’inscription des budgets nécessaires, ne pourra, là encore, avoir lieu que si les conditions financières ont été clairement présentées à l’ensemble des élus.

Ensuite concernant les évènements de dimanche soir, nous souhaitons avoir une information détaillée sur l’ensemble des dégradations privées et publiques, sur les coûts afférents à celles-ci, sur les modalités de prise en charge de ceux-ci (par qui, quand, comment).

Enfin, nous devons aussi évoquer les nuisances sonores. Celles supportées par les riverains, mais aussi celles subies par les spectateurs eux mêmes. Cet aspect constitue un véritable enjeu car elles ne seront pas sans conséquence sanitaire auprès des jeunes. »

A l’issue du débat en Conseil Municipal, en l’absence de tout bilan collectif et partagé, en l’absence de toute information complémentaire légitimement demandée par les élus/es Verts/es ou autres, le Maire a, d’ores et déjà, décidé et annoncé que l’édition 2008 de « 100 Contests » aura lieu sur l’axe majeur et dans la même cadre budgétaire.

Nous en prenons acte et le déplorons fermement.

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY. Le site des Verts Val d’Oise : www.verts95.ouvaton.org.

Tribune de juin 2007

Extraits de l’intervention de JF Coriolle sur le PLU

«  Nous sommes avec ce débat concernant l’adoption du P.L.U un peu comme des éclaireurs d’avenir…en cette semaine du développement durable. Nous avons à répondre à des priorités parfois contradictoires :

- Garantir le droit au logement  tout en maîtrisant l’étalement urbain pour conserver des poumons verts à Cergy.

-Rapprocher l’emploi des lieux de vie des salariés.

- Réduire la consommation d’énergie dans l’habitat mais également dans les équipements publics (comme cet hôtel de ville par exemple) en favorisant les économies d’énergie et en diversifiant les sources (le solaire et l’éolien !)

- Développer les déplacements doux (favorisant les piétons, les cyclistes, les usagers de transports en commun) pour réduire l’usage systématique de la voiture et lutter contre les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 20% dans les années qui viennent.

Ceci  correspondrait  aux engagements de notre pays et de l’union européenne…pour faire face au réchauffement actuel mais surtout au choc climatique annoncé par tous les scientifiques.

Aujourd’hui, le P.L.U devrait pouvoir s’appuyer sur un Plan d’Aménagement et de Développement Durable (PADD).

Malgré l’implication des Conseillers Consultatifs de Quartier sur ce sujet nous n’avons toujours pas adopté de charte comportant une démarche de haute qualité environnementale.

Certes, il n’existe pas pour l’instant de texte réglementaire qui traduise ce concept…

Mais les compétences, elles, existent sur  Cergy et Cergy-Pontoise pour mener ce travail. Les pôles universitaires ne manquent pas, les experts non plus !

Par ailleurs nous n’avons toujours  pas de nouveau  Plan Local de Déplacement (à dimension intercommunale).

Mettre en œuvre des actions dans le domaine du développement durable implique des efforts de tous. Des élus bien sûr (au niveau communal et intercommunal), des services, des prestataires qui accompagneraient sur le terrain sa mise en œuvre… Mais également des habitants, des associations dans le cadre d’une concertation régulière sans laquelle rien de durable n’est possible.

Faire de Cergy la première éco-ville d’Ile de France ! D’ores et déjà nous pouvons, nous, collectivité territoriale intégrer cette dimension dans les appels d’offre  en l’inscrivant dans le cahier des charges conformément au code des marchés publics.

Dans l’état actuel de cette réflexion je ne prends pas part au vote pour souligner la nécessité d’aller jusqu’au bout de cette démarche qui devrait à mon sens être préalable à l’adoption du P.LU. »

Ces orientations devront figurer dans l’agenda 21 que la ville de Cergy va élaborer dans les prochains mois. Lors du conseil municipal du 5 avril, nous en avons approuvé le principe.

Cependant nous regrettons de n’avoir pas eu en séance du conseil le dossier de présentation de la démarche envisagée. Nous nous le sommes donc procuré directement auprès des services (notre demande officielle en date du 16 avril étant resté lettre morte). La démarche envisagée appellera de notre part des remarques en temps voulu.

Les élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY. Le site des Verts Val d’Oise : www.verts95.ouvaton.org.

Tribune de mai 2007

CONSEIL MUNICIPAL – 05 AVRIL 2007 EXTRAITS DE L’INTERVENTION DU GROUPE VERT SUR LE PLU.

« Le groupe VERT (à l’exception de JF Coriolle qui ne prendra pas part au vote) votera le PLU. Ce PLU constitue un compromis acceptable dont la version actuelle a été amendée par rapport à la version de juin 2006 soumise à l’enquête publique. Nous avions souhaité que ce projet puisse être amélioré à l’aune des suggestions recueillies au cours de l’enquête publique, ce qui est le cas sur plusieurs aspects :

- prise en compte de diverses remarques techniques ou de rédaction faites par la population ; - consolidation de certains cheminements de circulation douce pour les piétons et les vélos ;

- limitation des hauteurs à des niveaux plus raisonnables, ce qui va dans le sens de nos interventions dès juin 2006 (cf. nos interventions passées et notre tribune de juillet 2006 dans laquelle nous avions annoncé notre intention de déposer des amendements en conseil municipal) et ce qui permettra néanmoins de réaliser le programme de construction de logements si nécessaires à territoire cergypontain, cela tout en maîtrisant l’étalement urbain dont on connaît les inconvénients (besoins de transports accrus, pollutions …)

Mais si le PLU permet de définir le cadre réglementaire du « quoi faire » en terme d’aménagement et de construction, il ne dit pas précisément de choses sur le « comment faire innovant ». Comme l’a rappelé P LEMOINE, le PLU ne fige pas la réflexion des architectes et il permet aux élus de retenir tel coup de crayon plutôt que tel autre coup de crayon. C’est pour cela que nous proposons à la délibération présentée l’amendement suivant : Considérant que l’acte de construire et d’aménager ne constitue pas seulement une question technique, mais qu’il impacte sur diverses politiques publiques communales ou supracommunales comportant tant des enjeux environnementaux, que sanitaires ou sociaux, considérant que le PLU fixe le cadre réglementaire du «quoi faire» et qu’il faut, par ailleurs, définir le cadre du «comment faire innovant», Introduire un nouvel article rédigé comme suit : En début de négociation avec les promoteurs ou maîtres d’oeuvre, le dossier de prescriptions environnementales et architecturales fera l’objet d’une présentation et d’un avis du Conseil Municipal. A l’issue de la négociation avec ceux-ci, le dossier de prescriptions environnementales et architecturales fera l’objet d’une présentation et d’une approbation par le Conseil Municipal. Outre que cette démarche aurait l’avantage de donner, du fait de la légitimité de l’assemblée délibérante, de la force aux cahiers de prescriptions, celle-ci permettrait de réintroduire une boucle de régulation collective dans l’orientation et la prise de décision. » Ne souhaitant pas prendre le risque d’entacher la délibération de nullité sur le plan juridique, le maire n’a pas souhaité présenter notre amendement. Néanmoins, la question demeure sur le plan politique. DEBAT « LES ORGANISMES GENETIQUEMENT MODIFIES DANS LES CHAMPS ET LES ASSIETTES : PROGRES OU DANGER ? » Les OGM et leur utilisation sont-ils dangereux pour l’homme et son environnement ? Pour répondre à cette question que chacun est en droit de se poser, les VERTS organisent le jeudi 10 mai à 20h30 à l’ancienne Mairie, rue de la Mairie à Vauréal Village un débat avec Ch. VELOT, Maître de Conférence à l’Institut de Génétique et de Microbiologie de l’Université Paris Sud Orsay. Les élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY. Le site des Verts Val d’Oise : www.verts95.ouvaton.org.

Tribune d'avril 2007

CREATION D’UN ESPACE INFO ENERGIE A CERGY PONTOISE : UN BON PROJET FINIT TOUJOURS PAR RENAÎTRE DE SES CENDRES.

Le Conseil Général a pris l’initiative, en partenariat avec l’ADEME, de créer un Espace Info Énergie localisé au sein de la Maison de l’Habitat à Cergy Pontoise.

Les VERTS se  réjouissent et approuvent cette initiative au service de nos concitoyens. Mais ils regrettent que la proposition faite depuis des années au sein de la Communauté d’Agglomération pour la création d’une Agence Locale de l’Energie (dont une des missions aurait été d’être Espace Info Energie de l’ADEME) ait été rejetée. 

Depuis près de 4 ans, pour impulser des actions de maîtrise de l’énergie et de développement des énergies renouvelables, par la voix de Marc DENIS, Vice Président VERT,  nous avions travaillé au sein de la communauté d’agglomération à la création d’une Agence Locale de l’Energie au service tant des collectivités que de la population.

Il y a un an et demi, devant l’absence de prise en compte de nos propositions par l’agglomération, nous avons participé aux côtés d’autres citoyens à la création d’une association de préfiguration de l’agence de l’énergie de Cergy Pontoise qui aurait pu être Espace Info Energie de l’ADEME puisqu’un accord de principe était acquis. Depuis, et malgré l’intérêt de nombreux acteurs, nous n’avons pas pu concrétiser cette initiative en raison d’un manque de volonté, voire d’une franche opposition, de la Présidence de l’agglomération.

Si la position du Président de la Communauté d’Agglomération de Cergy Pontoise constitue un non sens, cela n'exempte pas, par ailleurs, les maires de l'agglomération. En effet, à l'exception de la Mairie de Menucourt, aucun n'a manifesté la moindre attention ou soutien à notre proposition. Comment ne pas rappeler que les communes sont autorités concédantes de distribution d'électricité et de gaz et, qu'à ce titre, elles touchent une redevance pour couvrir, outre les frais de suivi de l'exécution de la concession, des actions d'information en maîtrise de la consommation auprès de la population. C'est ainsi que plusieurs dizaines de milliers d'euros rentrent dans les budgets généraux des communes et ne servent pas ou peu à ce pour quoi ils avaient été institués dans les contrats de concession entre les communes et les fournisseurs d'énergie. Il y avait là les budgets nécessaires au fonctionnement d'une agence locale de l'énergie au service de la population. Ce qui n'aurait été que le juste retour d'un service que les communes font payer mais qu'elles ne rendent pas.

L’énergie constitue à la fois une question environnementale (changement climatique et sortie du nucléaire), sociale pour les populations les plus fragiles (augmentation du poids de l’énergie dans le budget des ménages) et budgétaire pour les collectivités (qui sont loin d’être performantes sur leurs consommations).

Ce ne sont pas les déclarations, presque quotidiennes, sur  le développement durable qui constitueront une démarche écologique concrète.

Pour contacter l’Espace Info Energie : 01 30 32 97 21

Le geste du mois : 

Si ce n’est déjà fait, signez et faites signer le pacte écologique de la Fondation Nicolas HULOT pour atteindre le cap du million de signatures et rappeler aux candidats à l’élection présidentielle les engagements qu’ils ont pris en le signant. www.pacte-ecologique-2007.org

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY. Le site des Verts Val d’Oise : www.verts95.ouvaton.org.

Tribune de mars 2007

EXTRAITS DE L’INTERVENTION DU GROUPE VERT AU CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU 13 FEVRIER : CHARTE COMMERCIALE

« Cette charte pose la question importante de la restructuration/extension de 30 000 m2 des Trois Fontaines…

Mais une politique commerciale pose diverses questions et nous ignorons comment elles ont été prises en compte.

Elle peut être créatrice d’animation sociale, génératrice de plus ou moins de besoins de transports. A un moment où la question climatique est plus que jamais d’actualité, où tous les candidats ont signé le pacte de N HULOT, comment cette question a t-elle été prise en compte ? A un moment où nous devons plus que jamais nous soucier de retisser du lien social , de lutter contre l’isolement des quartiers, comment cette question a t-elle été prise en compte ? Quel sera l’impact du développement des Trois Fontaines sur les autres activités commerciales existant sur Cergy Pontoise ? Est-on sûr que celui-ci n’aura aucun impact sur le commerce de proximité ?

Cette charte donne l’impression que l’on pourra tout faire en même temps, que l’on pourra concilier des orientations qui nous paraissent, peut être à tort, contradictoires (comme développer les grandes surfaces tout en confortant le commerce de proximité). Nous n’avons guère de visibilité et nous continuons à nous interroger.

Et pour cause, ce dossier n’a fait l’objet d’aucune présentation en bureau de la Communauté d’Agglomération, et donc encore moins de débat. Il a fait l’objet d’un débat en conférence des Maires à laquelle n’étaient pas conviés les vices présidents. Que s’y est-il dit, quels sont les problèmes soulevés, quels accords ont été trouvés entre les Maires, quels compromis et compensations ont été prévus et qui impacteraient d’ores et déjà sur d’autres politiques publiques … ?

Doit-on comprendre que nous sommes des Vice Présidents de second rang, car de fait tel est notre rang dans la gestion de ce dossier. Nous ne pouvons et ne voulons prendre part au vote, considérant qu’un dossier aussi important et touchant à de multiples aspects (aménagement du territoire, transport, emploi etc…) aurait mérité mieux qu’un débat aussi restreint, aussi peu participatif. »

Réflexion complémentaire  non faite vu la durée du débat

On nous a parlé de commerce haut de gamme. Mais comment ne pas rappeler qu’à travers l’activité commerciale il s’agit de répondre en tout premier lieu à la satisfaction de besoins vitaux.

Or, il nous faut malheureusement constater qu’une partie de la population a des difficultés pour accéder à ce minimum vital. Cette charte aurait pu être l’occasion de travailler sur un réseau de commercialisation sociale en soutenant le développement des épiceries sociales, en mutualisant et créant des synergies entre elles, ou encore en créant de nouveaux champs d’intervention concernant d’autres biens de première nécessité.

A titre d’exemple, à la CA, M Denis a contacté la fédération d’insertion par l’économique ENVIE pour, dans le cadre de la filière de recyclage des déchets d’équipements électroniques et électriques, implanter une recyclerie. Créatrice d’une quinzaine d’emplois en insertion, elle permettrait à la population modeste, d’accéder à l’achat d’électroménager reconditionné, garanti à un prix modique. Voilà un axe supplémentaire, l’approche sociale, qui aurait mérité d’être étudié et éventuellement retenu.

Enfin, nous considérons que ce dossier important aurait mérité un débat au sein des CCQ et de la population.

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY. Le site des Verts Val d’Oise : www.verts95.ouvaton.org.

Tribune de Février 2007

Pourquoi le groupe VERT n’a pas voté le budget 2007 ? Extraits de notre intervention

« Le patrimoine immobilier vieillit.  Sa rénovation constitue à la fois un enjeu environnemental et budgétaire. La situation actuelle mériterait plus qu’un doublement de l’enveloppe budgétaire.  Mr l’adjoint aux finances vous allez nous répondre qu’il y a eu augmentation sur ce secteur. Certes, mais cette augmentation est quasiment absorbée pour réhabiliter le gymnase de Gency , pour aménager une salle de boxe au gymnase des chênes et pour des études, ce qui ne donne donc pas de réels moyens opérationnels supplémentaires en terme de réhabilitation pour le patrimoine existant...

Concernant l’animation culturelle, la part du budget consacrée à l’évènementiel continue de croître. Nous avions émis le souhait de diminuer légèrement de l’ordre de 10 % les enveloppes consacrées aux évènements (fête au village, Cergy Soit , feu d’artifice, sans Contest …)  pour réaffecter ces sommes aux maisons de quartier, aux associations pour des actions de proximité. Cette légère diminution n’aurait pas remis en cause ces événements, mais aurait constitué un bol d’oxygène (d’un peu plus de 50 000 euro) pour soutenir de nouvelles actions certes moins majestueuses mais tout aussi créatrices de lien social.

Nous avions proposé des actions en lien avec le domaine social comme par exemple l’attribution d’une subvention à un (ou des) partenaires associatifs pour diffuser auprès des populations en situation précaire des lampes basse consommation. Il s’agissait à travers cette action d’engager le soutien de la mairie vers du préventif plutôt que de rester sur du curatif. Cette proposition se chiffrait à seulement 15 000 euro que nous proposions de transférer du budget communication (1 180 000 euro) vers le budget social (955 000 euro). Soit une diminution d’environ 1%  du budget communication/réception. Personne nous fera croire qu’il est impossible de trouver les gains de productivité à hauteur de1% sur le budget communication/réception. Ce transfert budgétaire minime n’aurait pas mis en péril la capacité d’information de la ville. Proposition rejetée !

Nous pourrions, en séance du conseil, proposer des amendements, ce qui est de droit. Mais nous ne le ferons pas car nous l’avons déjà fait dans la phase de préparation budgétaire (parce que, nous avait-on dit par le passé, il faut faire des propositions budgétairement équilibrées). Mais cette fois, on nous a répondu que ca ne fonctionnait pas comme cela.

Bref, que nous reste t-il à faire ? Voter le budget en l’état ? Ce budget, même s’il appelle diverses réserves de notre part, n’est pas un budget mauvais et irresponsable, car il comporte de nombreuses mesures auxquelles nous adhérons. Néanmoins, le voter nous est impossible. Car il s’agit ici, et vous l’aurez compris, aussi d’une question de méthode et d’écoute entre partenaires de la majorité. Nous souhaitions amender ce budget à la marge, sans jamais en remettre en cause sa structure générale, n’oublions pas en cela que nous sommes une composante minoritaire de cette majorité. Cela n’a pas été possible, nous le regrettons et nous en avons pris acte.

C’est donc pour cela que nous ne prendrons pas part au vote sur le budget. »

L’intégralité de notre intervention est sur le site des Verts Val d’Oise.

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY. Le site des Verts Val d’Oise : www.verts95.ouvaton.org.

Tribune de Janvier 2007

BUDGET 2007 : le vote en conseil municipal ayant lieu postérieurement au bouclage du journal municipal, nous reviendrons plus précisément sur le budget lors de notre prochaine tribune.

Participant à la majorité municipale, nous avons tenté d’infléchir certaines orientations de ce budget primitif qui, semble t-il, ne permettront pas de mettre réellement en œuvre certaines actions structurantes ou approches innovantes.

En ce sens, au cours des diverses réunions de préparation qui réunissaient la majorité, nous avons fait part de nos réserves, suggéré quelques pistes nouvelles. Nous constatons cependant avec regret que nous n’avons pas été entendus. Néanmoins nous continuerons à faire des propositions, conformément à nos engagements de campagne car nous représentons (bien que minoritaires) la deuxième force politique (15,88%) de la majorité actuelle.

Comme les années précédentes, ce budget est marqué par une politique d’investissement soutenu et par conséquent un budget de fonctionnement contraint.

Le budget communication est toujours aussi élevé (1 180 000 euro).

Le budget social reste limité dans son évolution (955 000 euro)

Le budget d’entretien de notre patrimoine reste lui à un niveau faible compte tenu du retard pris depuis des années.

Concernant l’animation culturelle, d’une manière générale, il nous faut constater que la part du budget consacrée à l’évènementiel continue de croître. Au côté des traditionnelles et anciennes fête au village (73 000 euro), Cergy Soit (320 000 euro), feu d’artifice (73 000 euro), sans Contest (270 000 euro)  (ces montants ne représentant pas les coûts globaux incluant les frais de personnel, de propreté, d’aménagements divers … qui sont dans d’autres lignes budgétaires) nous avons découvert en cette fin d’année 2006, l’organisation de la fête de la lumière aux Hauts de Cergy. Outre que cela fait un évènement d’ampleur de plus, nous nous interrogeons sur l’opportunité d’organiser une telle manifestation dont le principe n’a, d’ailleurs, fait l’objet d’aucune discussion en bureau municipal et qui coûte au demeurant près de 25 000 euro en 2006. Nous proposons de ne pas la renouveler en 2007.

La veille de cette manifestation, marc DENIS, Président de l’Agence Locale de l’Energie de Cergy Pontoise (agence que nous tentons de développer malgré l’absence de soutien des collectivités locales) organisait une « fête de la lumière soutenable » pour présenter à la presse les résultats d’expériences d’économie d’électricité réalisées sur des réseaux d’éclairage public de trois copropriétés situées dans les quartiers des Bocages, de la Justice et des Heuruelles. Des économie d’environ 70% ont été ou seront réalisées pour des niveaux d’éclairement comparable. Bref, une action concrète des Verts au service de nos concitoyens, loin du tape à l’œil et bonne pour notre planète. Conscients des marges de progrès possibles, dans le cadre de la préparation du budget, nous avions proposé, sans succès, que la mairie mette en place un dispositif de subvention aux ASL et copropriétés pour les inciter et les aider à moderniser leur éclairage public.

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Cyrille BAGOT, Dominique ROY, Pierre ALBRECHT. Les site des Verts Val d’Oise : www.verts95.ouvaton.org

Tribune de décembre 2006

EXTRAITS INTERVENTIONS DU GROUPE VERT

         Conseil Municipal du 9 Novembre

                                                  Débat d’orientation budgétaire :

« Un an après les "violences urbaines " qui ont traversé la France et touché Cergy, nous n'avons pas oublié. Nous savons que tout peut recommencer… malgré les moyens mis en oeuvre par Mr DE VILLEPIN (préfets à l'égalité des chances nommés, contrats de ville renouvelés, subventions aux associations encore bien maigres) …

Le compte n'y est pas! Alors que faire ? Bien sûr, changer de majorité en 2007 ; mais aussi agir localement en soutenant fortement le monde associatif (notamment les association d'insertion, les associations d'aide d'urgence), en élaborant un plan d'action pour la médiation culturelle et familiale, en développant des actions de proximité , des animations de quartier régulières tout au long de l'année en s'appuyant sur des antennes de quartiers redynamisées en moyens humains et financiers…

Voilà quelques unes des orientations que nous avons faites depuis 2001 à de multiples reprises …. Nous continuerons à les proposer ... si besoin par amendement budgétaire car, à Cergy aussi, il y a urgence ... urgence sociale. C’est le seul réel état d'urgence à décréter qui vaille pour vivre le présent et assurer l'avenir des générations futures!

Avenir des générations futures : c’est aussi prendre en compte dans nos politiques publiques locales, les grandes questions environnementales de ce siècle.

Par exemple la question climatique, qui … exige aussi une action soutenue au plan local grâce à un plan volontariste de maîtrise de l’énergie et de réhabilitation de notre patrimoine, ce qui amènera, par ailleurs, des retombées positives en matière budgétaire ...

Mais pour mener à bien ces quelques objectifs que nous venons de rappeler, il nous faudra faire des choix, c’est à dire pour parler clairement, des coupes dans la préparation du budget. Peut-on et doit-on, par exemple, poursuivre avec un budget aussi « fourni » sur l’évènementiel et l’image ? Les enjeux sociaux et environnementaux qui se confirment d’avantage chaque jour devraient nous amener, si nécessaire, à redéfinir de nouvelles priorités et à limiter nos ambitions sur certains secteurs. »

Travaux d’aménagement de la salle des mariages à la mairie du village

« Lors du débat sur l’achat des Gémeaux pour y regrouper l’ensemble des services municipaux, nous avions proposé d’y transférer les mariages (capacité d’accueil le permettant, souci d’éviter des frais supplémentaires pour réaménager cet espace qui ne sert en moyenne pas plus d’un jour par semaine), et cela alors que :

- d’une part, les besoins pour les services à la population se font cruellement ressentir.

- d’autre part, le budget de cette opération aurait pu être consacré à d’autres actions de réhabilitation de notre patrimoine comme, par exemple, la réfection de peintures dans les écoles ou la maîtrise de l’énergie …, ce qui permettrait de décliner concrètement le principe de développement durable si souvent mis en avant.

Le groupe des élus Verts votera cette délibération, mais non sans vous avoir fait part des réserves que ce dossier nous inspire. Nous espérons que les budgets à venir en matière de réhabilitation de notre patrimoine seront à la hauteur des enjeux auxquels notre collectivité et notre société sont confrontées. »

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY. Le site des Verts Val d’Oise : www.verts95.ouvaton.org.

Tribune de novembre 2006

Hauts de Cergy, le choc.

Le Maire de Cergy a déclaré récemment que ce quartier s’inscrivait dans une logique de développement durable.

S’il est nécessaire d’éviter l’étalement urbain pour limiter la consommation d’espace, diminuer les besoins de transports sources de pollutions et coûteux en infrastructure, cela ne signifie pas pour autant qu’il faille construire à des hauteurs qui ne tiennent pas compte de l’environnement immédiat. Il faut donc trouver un équilibre entre étalement et hauteur.

C’est avec cet objectif que nous avons insisté pour que, dans le PLU, les hauteurs de constructions soient ramenées à 30 mètres au maximum. Qu’il soit clair que, pour les Verts, cette hauteur maximale ne devra pas faire l’objet de modification par révision du PLU au cours des prochaines années.

Mais une logique de développement durable ne peut se résumer à la seule économie de surfaces par « densification ». C’est aussi d’autres considérations, notamment des bâtiments économes en énergie, utilisant des énergies renouvelables et sortant du «cubisme».

Monsieur Sibieude a, par ailleurs récemment déclaré, qu’il faut créer des emplois avant de construire des logements.

Cette approche ne peut recueillir notre approbation, car chacun sait bien que les demandes de logements sont nombreuses sur notre agglomération et que de nombreuses familles sont en situation précaire et inacceptable.  Là aussi, il s’agit de trouver un équilibre entre développement économique et urbanisation, ces deux politiques publiques devant être menées conjointement et non successivement.

18 octobre : quatre nouvelles salles au multiplexe UGC.

Comment oublier à l’occasion de l’ouverture de ces nouvelles salles, la disparition des anciennes dans le quartier Préfecture et comment ne pas regretter leur fermeture alors que celles-ci, étant en cœur d’agglomération, étaient facilement accessibles pour une grande partie de la population. Elles ne doivent pas fermer et j’y veillerai nous avait dit le premier magistrat de Cergy. Loupé !

Le choix fait à l’époque, en concentrant une grande partie de la diffusion cinématographique pose bel et bien une question d’aménagement du territoire cergypontain. Car, même si UGC est proche d’une gare RER, il ne fait aucun doute que cette concentration génère des besoins de transport supplémentaires pour les Cergypontains.

Comble de l’ironie : c’est donc au moment où est diffusé par UGC, ce que nous ne saurions leur reprocher, le film d’Al Gore intitulé « une vérité qui dérange » et consacré aux changements climatiques (film qui nous invite à reconsidérer notre mode de vie, nos modes d’organisation et de transports consommateurs d’énergie et générateurs de gaz à effet de serre) que s’ouvrent ces nouvelles salles.

En conclusion, nous continuons de contester et de regretter ce choix d’aménagement car, après avoir vu ce film, ce choix nous semble encore plus contraire au concept de développement durable pourtant si souvent mis en avant par bon nombre d’hommes politiques.

Le geste du mois : n’oubliez pas de vous inscrire, auprès de la Mairie,  sur les listes électorales avant le 31 décembre 2006. 

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY. Le site des Verts Val d’Oise : www.verts95.ouvaton.org.

Tribune de septembre 2006

Plan Local d’Urbanisme : Extraits de l’intervention de M DENIS au nom du groupe des VERTS - Conseil Municipal du 29 juin.

« Dans notre précédente tribune, vous avez lu que nous avions décidé de déposer un amendement  sur les hauteurs de construction autorisées dans les quartiers des gares. A l’issue du travail du comité de pilotage, auquel nous avons participé par la voix de Jean BONNEFOY, il nous fallait constater que, si un certain nombre de nos remarques et suggestions avaient été prises en compte, un point de désaccord important avec nos partenaires de la majorité demeurait sur les hauteurs de construction. Initialement prévues à 50 mètres, elles ont été ramenées dans un deuxième temps à 37 mètres. Ce désaccord ne pouvait que nous amener, pour le moins, à nous abstenir sur ce projet de PLU.Un compromis a pu être trouvé avec le Groupe Socialiste, ramenant les hauteurs maximales de construction à 30 mètres. Nous en prenons acte et nous avons l’intime conviction que cette décision permet de poursuivre la construction de logements si nécessaires aux Cergyssois et Cergyssoises; au passage je me permets de vous rappeler que nous avons voté l’objectif de 9000 logements et que nous l’assumons politiquement. Elle permet, tout en maîtrisant l’étalement urbain, de poursuivre un programme d’urbanisation par essence consommateur d’espace, générateur de transports sources de pollutions de l’air et de bruit … Elle permet de mettre  en œuvre des programmes immobiliers soutenables sur le plan social et humain. Personne ne nous fera croire qu’au delà de 8 ou 9 étages, les résidents se connaissent, développent des liens sociaux dont notre société a tant besoin. Elle permet de préserver une qualité paysagère qui caractérise Cergy et l’agglomération de Cergy Pontoise. Nous voterons cet amendement de raison puis, à l’exception de J F CORIOLLE qui ne prendra pas part au vote et qui vous en expliquera les raisons, nous voterons le projet de PLU qui sera soumis à enquête publique auprès de la population dans le courant du dernier trimestre 2006.C’est avec intérêt que nous examinerons les diverses remarques qui seront faites, remarques qui nous permettront, le cas échéant, d’améliorer le projet actuel…Enfin, nous notons avec satisfaction les évolutions de discours par rapport à ceux que nous entendions il y a 3 ou 4 ans où, lorsque nous parlions de qualité environnementale des bâtiments, nous recevions en réponse indifférence ou rejet. Concernant la charte « Haute Qualité Environnementale », nous sommes à votre disposition pour vous faire part de nos suggestions et pour passer, aujourd’hui, du dire au faire innovant. »

Cette disposition adoptée en conseil municipal du 29 juin ne participe pas d’une quelconque instrumentalisation des débats comme d’aucun aurait pu le penser mais bien de convictions et de choix d’urbanisme largement partagés par les Cergyssois et les Cergyssoises. Reste à considérer que les dispositions du PLU et de la charte HQE poseront les grands principes en matière d’urbanisme. Cela nous conduira à étudier de façon précise les cahiers des charges et de prescriptions imposés à chaque promoteur et opérateur de programme immobilier.

Parrainage des enfants scolarisés de familles sans papiers : suite au vote d’une motion adoptée par la majorité au dernier conseil municipal, les VERTS ont activement participé à l’organisation de parrainages civils, présidés par M.le Maire, D.LEFEBVRE, en l’Hôtel de Ville de Cergy. Nous nous exprimerons plus longuement à ce sujet lors d’une prochaine tribune.

Le geste du mois : suite de la campagne de distribution des autocollants STOP PUB à coller sur sa boîte aux lettres. Pour vous le procurer, rendez vous au stand des VERTS lors de la fête des associations du 9 septembre 2006.


Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY. Le site des Verts Val d’Oise : www.verts95.ouvaton.org.

Tribune de juillet/août 2006

Plan Local d’Urbanisme

Lors du conseil municipal du 29 juin, le projet de PLU sera présenté pour adoption et mise à l’enquête publique auprès de la population au cours du 4ème trimestre. A l’heure où nous écrivons notre tribune, un point de désaccord persiste entre le élus Verts et socialistes sur les hauteurs de constructions admissibles dans les Hautes de Cergy et le Grand Centre. A la hauteur limite de 37 m (soit environ 12 ou 13 étages), nous souhaitons maintenir celle de 30 m (soit environ 9 à 10 étages). Nous proposerons donc, en séance du conseil, un amendement en ce sens. Cette disposition réglementaire permettra de limiter l’étalement urbain et la consommation d’espace, tout en préservant un urbanisme à une hauteur raisonnable qui respecte l’esprit dans lequel a été concue la ville.

Petite enfance

Les élus verts soutiennent la politique en direction de la famille et de l'enfant. Ils souhaitent une prise en compte des besoins en matière de modes de gardes, collectives ou familiales pour les habitants, que cela soit un axe prioritaire pour faire face aux nombreuses demandes, notamment aux Hauts de Cergy, ainsi que dans d'autres quartiers. La population attend un service publique renforcé.

A de maintes reprises, notre adjointe Verte, Assia RIAHI, en charge de la petite enfance a fait état de ce souci . C’est pourquoi que, dans les prochains budgets, nous serons vigilants concernant ce secteur.

Sur proposition des Verts, la majorité municipale devrait voter une motion de solidarité avec les enfants scolarisés et leur famille sans papier lors du Conseil Municipal du 29 juin 2006.

Le geste du mois : à la veille des départs en vacances, quelques rappels pour une conduite économique en voiture.

En appuyant sur le « champignon », nous mettons des vies en danger et nous augmentons la consommation de notre véhicule, donc la pollution de l’air. Une augmentation de vitesse de 10 km/h peut entraîner jusqu’à 10 % de consommation supplémentaire. Les accélérations et décélérations intempestives, maltraitent le véhicule et induisent une surconsommation de carburant.

Maintenez vos pneus gonflés à la pression recommandée. Vous augmenterez votre sécurité (freinage plus efficace). Vous consommerez moins de carburant (en moyenne vous économiserez 2 euros à chaque plein). En plus, vous allongerez la durée de vie (mal gonflé un pneu s’use prématurément jusqu’à 40 % plus vite). Vous permettrez d¹économiser de précieuses matières premières (il faut 50 litres de pétrole pour fabriquer un pneu) et diminuerez la pollution causée par le stockage et la destruction des pneus usagés.


Nous vous souhaitons de bonnes vacances et vous donnons rendez-vous à la rentrée.


Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY. Le site des Verts Val d’Oise : www.verts95.ouvaton.org.

Tribune de juin 2006

PLUS DE CHAMPIONNAT DE JET SKI AU WATER RUN A LA BASE DE LOISIR DE CERGY-NEUVILLE : LES VERTS SATISFAITS DE CETTE AVANCEE.

Depuis trois ans, nous disions NON à cette manifestation.

NON car le bruit généré par ces engins motorisés était une des principales nuisances dont se plaignaient les riverains de la base. NON car cette manifestation constituait un hymne à la gloire de la vitesse alors que l’agglomération de CERGY-PONTOISE mène des campagnes contre la vitesse en ville et pour la sécurité routière, NON car la base accueille une zone ornithologique et qu’en pleine période de nidification, cette manifestation constituait un danger pour les espèces animales peuplant cette réserve. NON car les pollutions générées par ces engins motorisés étaient incompatibles avec les politiques de lutte contre l’effet de serre et le changement climatique.

Cette quatrième édition du «WATER RUN» (qui se déroulait avant la semaine nationale pour le développement durable) n’a pas accueilli les championnats de Jet Ski.

C’est donc avec satisfaction que les Verts et les élus Verts accueillent cette avancée.
 

Mais nous attendons plus encore : il faudrait arriver à une suppression des événements sportifs motorisés sur la base de loisir de Cergy-Neuville et à une gestion plus efficace des nuisances sonores dues à aux diverses animations pour que cet espace  naturel  retrouve ses qualités ornithologiques tout en diminuant la gêne des riverains, la détente et le repos pour les cergypontaines et les franciliens.

LES VERTS CERGY PONTOISE RELAYENT LA CAMPAGNE NATIONALE «STOP PUB» POUR REDUIRE NOTRE PRODUCTION DE DECHETS

Chaque année, nous recevons dans nos boîtes aux lettres environ 17 Kg par habitant de publicités non sollicitées (ce qui représente pour la France environ 1 million de tonnes). Ces publicités constituent un gachis environnemental énorme de matières premières (arbres, énergie) qui participe au changement climatique et générent un surcoût du budget élimination des déchets pour leur traitement.

Les VERTS Cergy Pontoise ont donc décidé, au cours des prochaines semaines, de distribuer sur les marchés, places commerciales l’autocollant « STOP PUB » édité par le ministère de l’Ecologie et l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) et vous invitent à le coller sur votre boîte aux lettres. La campagne a démarré le 20 mai sur la Place de la Fontaine.

Nous formulons le voeu que la Communauté d’Agglomération et les communes non impliquées dans cette campagne s’y engagent pleinement afin de lui donner toute la portée qu’il se doit.


Les rendez-vous (sous réserve des conditions météo) pour vous procurer l’autocollant :
Touleuses le dimanche 4 juin de 10 h à 12 h
Linandes (près du Franprix), le samedi 10 juin de 10 h à 12 h
Hauts de Cergy (près du Franprix) le dimanche 11 juin de 10 à 12 h
Axe Majeur-Horloge, rue de l’Abondance le dimanche 18 juin de 10 h à 12 h



Le geste du mois :
se procurer l’autocollant « STOP PUB » en venant à notre rencontre ou en le téléchargeant sur le site de l’ADEME (www.ademe.fr) et le coller sur votre boîte aux lettres.

Les élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY. Le site des Verts Val d’Oise : www.verts95.ouvaton.org.

Tribune de mai 2006

Le 21 mars, les Verts Cergy Pontoise ont reçu Michèle Rivasi pour évoquer les risques liés au rayonnement électromagnétique des antennes relais, téléphones mobiles et lignes haute tension. Après avoir fondé lors de la catastrophe de Tchernobyl en 1986 la Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la RADioactivité, M. Rivasi vient de créer le CRIIREM (Centre de Recherche et d’Information Indépendantes sur les Rayonnements ElectroMagnétiques) pour permettre une expertise indépendante sur les rayonnements électromagnétiques.

Des effets biologiques avérés : si certains experts ne reconnaissent que les risques d’échauffement, diverses études menées en Suède, Autriche, Pays Bas, Chine …, confirment qu’il y a bien des risques biologiques liés au rayonnement discontinu émis par les antennes relais, bornes wifi, téléphones portables et lignes haute tension. Les enfants y sont plus vulnérables que les adultes. Les micro-ondes, à certaines fréquences, traversent à 100% le cerveau d’un enfant de 5 ans, à 50% celui d’un enfant de dix ans, et à 5% celui d’un adulte. Ces rayonnements ouvrent la barrière hémato encéphalique qui protège notre cerveau, perturbent le système hormonal et le sommeil, entraînent des maux de tête spécifiques et des troubles du comportements. Les seuils maximaux admissibles en  Suisse, en Suède et en Autriche  sont au minimum dix fois moindres que ce que la réglementation française tolère.

Comment déployer en garantissant la sécurité sanitaire en présence d’effets biologiques avérés ?

Pas d’antenne à moins de 100 mètres des écoles, pas de portable avant 8 ans, (comme en Angleterre) en limiter très fortement l’usage jusqu’à 14 ans, préférer le câblage à tout ce qui est sans fil (comme par exemple pour l’oreillette du portable).  Les mesures doivent tenir compte des pics d’émission et pas seulement d’une moyenne par jour : les pacemaker, les pompes à insuline qu’un règlement européen fait blinder à 3 volt par mètre ne peuvent résister au pics d’émissions fréquemment atteints à certaines heures dans les zones à antennes multiples. Les connaissances scientifiques actuelles semblent confirmer qu’il n’y a pas de risque sanitaire lié aux rayonnements électromagnétiques pour des champs électriques en dessous de 0,7 volt par mètre. Il faut que les élus réclament au minimum l’application du guide de bonnes conduites signée par l’Association des maires et les opérateurs, mais surtout un plafonnement de champ électrique émis à 0,6 volt par mètre en privilégiant le déploiement de micro antennes. Enfin, les collectivités territoriales pourraient mettre en œuvre (y compris avec leur propre matériel de mesure) des contrôles inopinés et indépendants des installations sur plusieurs jours afin de tenir compte des pics.

Enfin, nous rappelons que, dès 2001 puis en septembre 2005,  nous avons interpellé le Président et les  maires de l’agglomération pour leur proposer d’élaborer une charte intercommunale d’implantation des antennes.

CAMPAGNE STOP PUB POUR REDUIRE NOTRE PRODUCTION DE DECHETS

Lors du débat sur la TEOM (Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères), nous avons rappelé que :

- l’augmentation de la TEOM est  liée d’une part au doublement en 20 ans de la quantité de déchets et d’autre part, à la place de la mise en décharge, à de nouvelles modalités de traitement (mise au norme de l’incinérateur, tri sélectif, compostage) ;

- la participation à la collecte sélective est trop faible et que les erreurs de tri augmentent ;

- la marge de manœuvre, en matière de maîtrise des coûts, se situe essentiellement sur la collecte et non sur le traitement (sauf à accepter une régression sur le plan environnemental)

Face à ce constat, nous avons fait les propositions suivantes : relancer la sensibilisation et la communication de proximité par exemple en organisant des visites du centre de traitement pour les responsables de copropriétés et d’ASL, d’associations de locataires ; introduire le tri sélectif en milieu scolaire ; mettre en place la redevance spéciale auprès des commerces et administrations ; intégrer plus fortement en amont la gestion des déchets dans les programmes de construction et de rénovation afin de pouvoir diminuer la fréquence de collecte ; réduire la production de déchets …

Pour joindre la pratique aux propositions, les Verts ont donc décidé de relayer la campagne « STOP PUB » lancé par le Ministère de l’Ecologie en diffusant prochainement l’autocollant à coller sur votre boîte aux lettres.

Les élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY. Le site des Verts Val d’Oise : www.verts95.ouvaton.org.

Tribune d'avril 2006

TRISTE PRINTEMPS !!!

OGM : Triste projet de loi …

Un projet de loi, censé transposer en droit français la directive européenne 2001/18 relative aux OGM, devrait être voté par les députés durant le premier semestre 2006. "

- Dans ce projet de loi, le terme de "précaution" n'apparaît nulle part alors même que l'article 8 du texte introductif de la directive européenne stipule qu'il "a été tenu compte du principe de précaution lors de la rédaction de la présente directive et il devra en être tenu compte lors de sa mise en oeuvre" !
- Il ne donne aucun chiffre de contamination, aucune distance de sécurité à respecter entre les champs, etc…  Les modalités de mise en cultures d'OGM relèveront de décrets qui seront pris ultérieurement. En clair, il renvoie ces précisions essentielles aux calendes grecques et surtout, il autorise le gouvernement d'en décider sans aucune concertation ni aucun débat démocratique.
- Concernant la responsabilité en cas de contamination de cultures non OGM, il fera porter le chapeau aux seuls exploitants. Il organise ainsi l'impunité totale de l'industrie agroalimentaire, des semenciers ...
- En ce qui concerne l'information, il accentue l'opacité déjà à l'œuvre. Il renforce ainsi le "caractère confidentiel" de certaines données, notamment des analyses toxicologiques menées sur les animaux. Or justement, certaines d'entre elles, rendues publiques grâce à un arrêt de la justice allemande obtenu par Greenpeace, semblent indiquer que des OGM soulèvent de graves problèmes biologiques chez les rats.

Nous invitons les citoyens à interpeller leurs députés pour qu’ils votent une loi qui les protège des OGM.

CPE : Triste projet de loi …

Le Premier ministre s’entête à imposer un projet dont personne ne veut, en dehors du Medef et des ultralibéraux.

Nous estimons que ce projet vise à stigmatiser les chômeurs et à réduire les droits existants. Ce projet constitue un véritable coup de canif dans le code du travail. Le gouvernement prend l’énorme risque de créer des tensions lourdes dans notre pays. Il faut retirer sans condition le CPE et engager sans attendre le dialogue, pour que l’emploi des jeunes ne soit pas synonyme « d’exploitation ».

NUCLEAIRE ET EPR (European Pressurized Reactor) : Triste projet de construction …

L’enjeu est de taille et nous concerne tous. La construction d’un nouveau réacteur nucléaire de type EPR pourrait débuter en 2007 en Normandie. Avec ce premier EPR, ce sera la porte ouverte au renouvellement du parc français de centrales nucléaires. Avec l’EPR, notre avenir énergétique et environnemental sera hypothéqué pour les cinquante prochaines années.
La sobriété énergétique et le développement des énergies renouvelables et propres, fortement créatrices d’emplois, sont les seules solutions d’avenir. Le nucléaire accapare déjà la quasi totalité des budgets publics de l’énergie. Il est inadmissible d’investir, encore, des milliards d’euros dans l’EPR qui n’apporte aucune amélioration notable tant pour le risque d’accident que pour la gestion des déchets radioactifs dont le fardeau, une fois de plus, pèsera sur les dizaines de générations futures.

Ensemble, disons NON à l’EPR !
Comme des centaines d’organisations et de personnalités, dans plus de trente pays, c’est le moment ou jamais de nous mobiliser. Participez au grand rassemblement contre l’EPR à Cherbourg les 15 et 16 avril 2006. Ce sera aussi l’occasion de commémorer les 20 ans de la catastrophe de Tchernobyl, survenue le 26 avril 1986.

Le geste du mois : pour économiser l’eau, faites la chasse aux grandes chasses !

Les autorités, suite à une faible pluviométrie durant cet hiver, craignent une pénurie d’eau dans les prochains mois sur le territoire national.

Si vous devez installer une nouvelle chasse d’eau, installez en une à 2 vitesses : vous économiserez environ 12 000 litres d’eau par an.

Si un tel renouvellement n’est pas envisagé dans l’immédiat : mettez une bouteille d’eau en plastique (remplie d’eau et fermée) dans le réservoir. Vous économiserez de 4 000 à 5 000 litres par an .

Enfin, évitez les chasses intempestives et inutiles : un simple mouchoir en papier à éliminer dans les toilettes peut nécessiter jusqu’à 15 litres d’eau.

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY. Le site des Verts Val d’Oise : www.verts95.ouvaton.org.

Tribune de mars 2006

INGRID BETTANCOURT : OTAGE DES FARC EN COLOMBIE DEPUIS 4 ANS

Nous avons une pensée pour Ingrid, mais aussi pour tous les otages dans le monde. Ingrid est une femme qui se bat pour la dignité des hommes et des femmes les plus défavorisés,. Certes, nous sommes fiers qu'elle soit une militante verte (son mouvement s'appelait « oxygène »), qu'elle ait affirmé que la défense des plus démunis passait aussi par la protection de leur environnement. Polluer l'eau, l'air, les sols, c'est non seulement porter atteinte à la santé, mais c'est aussi augmenter les prix des besoins fondamentaux telles que l'eau et la nourriture. Ingrid a milité pour que les plus déshérités de son pays puisse bénéficier d'un environnement vivable, ce qui n'est pas un luxe réservé aux nantis.. Nous ne pouvons oublier également son ardeur à combattre la corruption, qui gangrène son pays. Pour son engagement, elle paye de sa liberté. Nous avons le devoir de la soutenir pour elle-même, mais aussi pour les idées qu'elle défend. Nous formons le vœu qu'Ingrid retrouve sa liberté le plus vite possible.

PROGRAMME DE REUSSITE EDUCATIVE

Le plan de cohésion sociale établi par l’Etat (loi n°2005 du 18/01/05) prévoyait l’élaboration de dispositifs de réussite éducative pour mener des actions d’accompagnement des élèves du 1er et 2nd degré et de leur famille dans les domaines éducatifs, périscolaires, culturel, social ou sanitaire. En juin 2005, la ville s’inscrivait dans le dispositif du PRE et manifestait ses intentions auprès des services de l’Etat. En réponse, le sous-préfet à la ville indiquait que les crédits étaient gelés. Il aura fallu les manifestations dévastatrices de novembre 2005 pour que l’Etat se réveille puisque les collectivités sont à présent sollicitées pour déposer des projets.

Le conseil municipal du 23 février a adopté le programme qui sera instruit par les services de l’Etat. Nous nous réjouissons qu’un programme complet et cohérent soit enfin mis en œuvre à Cergy. Nous sommes d’autant plus satisfaits qu’à l’occasion de l’adoption par le conseil municipal de novembre 2001 de la politique de prévention, nous nous étions manifestés pour indiquer que les moyens mis en œuvre par la ville au titre de la médiation éducative et familiale étaient nettement insuffisants. Il nous fut répondu que ces missions n’étaient pas de compétence communale mais du Conseil Général. Une charte pour le rapprochement des initiatives institutionnelles en faveur des mineurs et jeunes majeurs en difficulté fut proposée par la ville et signée en juin 2003. Elle faisait déjà état d’événements graves pour justifier un travail en partenariat avec le Conseil Général, le Ministère de la Justice, l’Education Nationale et l’Association Départementale pour la Sauvegarde de l’Enfance et de l’Adolescence.

L’intention fut louable, mais les faits sont têtus et les mêmes causes produisent les mêmes effets. La prise en compte des difficultés des familles, la précarité et les discriminations doit être la priorité absolue, sans esprit de chapelle, avec des moyens communaux conséquents pour que chaque cergyssois trouve sa place dans notre société.

CONFERENCE – DEBAT : ANTENNES RELAIS, TELEPHONES MOBILES, LIGNES HAUTE TENSION … : POUR UNE EXPERTISE ET UNE INFORMATION INDEPENDANTE

Quel est l’impact de ces rayonnements sur le vivant ? Comment s’en protéger et réduire notre exposition et celle de nos enfants ? …Nous avons besoin d’une information claire et distincte des intérêts industriels impliqués. Il ne s’agit pas d’être contre l’innovation technologique, mais de se doter de moyens pour vérifier l’innocuité de celle-ci sur la santé de la population. Par exemple, pour les lignes à haute tension et la téléphonie mobile, les faits et les preuves des effets thermiques et non thermiques des rayonnements électromagnétiques existent. Les bonnes pratiques de prévention aussi. Il est temps de libérer l’information pour agir dans l’intérêt des citoyens. Pour répondre à ces questions, les VERTS reçoivent Michèle RIVASI, Professeur Agrégé de Biologie Ecole Normale Supérieure, Présidente du CRIIREM (Centre de Recherche et d’Information Indépendante sur les Rayonnements Electromagnétiques), ancienne Députée et fondatrice de la CRIIRAD (Centre de Recherche et d’Information Indépendante sur la Radioactivité). Mardi 21 mars à 20h30.  (le lieu sera précisé par tract et sur le site des Verts Val d’Oise)

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY. Le site des Verts Val d’Oise : www.verts95.ouvaton.org.

Tribune de février 2006

Emploi des jeunes : le Gouvernement généralise la précarité

Alors même qu’il s’était engagé à ne pas généraliser ce type de dispositif, le Premier ministre Dominique de Villepin a annoncé mi janvier la mise en place d’un contrat précarité pour les jeunes, inspiré du contrat nouvelle embauche.

La porte est désormais ouverte à la précarité globale pour la jeunesse, déjà durement touchée par le chômage. Désormais les jeunes ne bénéficient pas des mêmes droits que les autres salariés au moment de leur embauche. Ils seront soumis à une période d’instabilité au moment même où ils sont en quête de stabilité pour commencer leur vie d’adulte. C’est, comble de l’ironie, dans le cadre du débat parlementaire sur l’égalité des chances, discuté au Parlement à la mi-février, que sera mis en place le dispositif.

Après les stages, souvent non rémunérés, les jeunes se voient ainsi offrir deux années de précarité, où ils seront soumis au bon vouloir de l’employeur.

Les Verts dénoncent une telle conception de l’égalité des chances qui confond opportunités et précarité.

Pour le Président Chirac, c’est le tout nucléaire

Lors des vœux aux forces vives, le Président de la République a illustré en quelques mesures que la politique énergétique de la France se résumait à la promotion du tout nucléaire.

En annonçant le lancement de la conception d’un réacteur nucléaire de 4ème génération, sans même attendre le résultat des débats publics sur l’EPR, réacteur de troisième génération, et sur les déchets radioactifs, Jacques Chirac apparaît comme un parfait défenseur du lobby nucléaire.

Alors même que son gouvernement n’a pris aucune mesure d’envergure sur les énergies renouvelables, les économies d’énergie ou encore la diversité énergétique pour faire face à la crise, le Président de la République a donné sa solution : pour lui l’alternative à la crise, c’est le nucléaire.

Les Verts s’insurgent contre les annonces du Président de la République alors même que le débat parlementaire sur la politique énergétique n’a pas eu lieu, et que les débats publics, voulus par le gouvernement, sur la question ne sont même pas terminés.

Le geste du mois : « Sèmes pas tes piles »

550 millions de piles jetables sont vendues par an. Elles contiennent des métaux lourds très toxiques pour l’homme et l’environnement. 70% finissent dans la nature, dans les décharges ou sont incinérées.

Ne jetons jamais nos piles à la poubelle ou dans l’environnement, ramenons les dans points de vente qui doivent les reprendre. Mises en décharge, elles polluent les sols et les nappes phréatiques, incinérées, les composants toxiques se dégagent dans les fumées et les cendres. Sur 1000 Kg de piles recyclées, on peut récupérer 350 Kg de ferromanganèse, 190 Kg de ferraille, 280 Kg d’oxyde de zinc …

Utilisons plutôt des piles rechargeables qui sont beaucoup plus économiques. Pour un baladeur qui fonctionne 2 heures par jour avec 2 piles alcalines bâtons on dépense avec des piles jetables de 120 à 190 euros par an. Avec des piles rechargeables, la dépense est inférieure à 10 euros. Il existe des chargeurs sur secteur mais aussi solaire.

Enfin, utiliser des piles n’est pas indispensable dans tous les cas. Il existe des radios, réveils, calculatrices … solaires.

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY. Le site des Verts Val d’Oise : www.verts95.ouvaton.org.

Tribune de janvier 2006

REPONSE A LA TRIBUNE DE NOVEMBRE DU GROUPE SOCIALISTE

....  Nous approuvons votre position lorsque vous écrivez : « prise dans la foulée de la décision d’autoriser une hausse de 12% du prix du gaz, cette décision de privatiser EDF n’est absolument pas rassurante pour les Français, elle l’est encore moins sur Cergy ou dans les grandes villes où le coût de l’énergie pèse fortement sur le pouvoir d’achat des ménages, et dans le budget des collectivités ».

Ce risque n’est pas neuf et à de multiples occasions nous avons attiré votre attention sur l’évolution « quasi programmée » des choses. C’est pour cela qu’en 2001 nous avions souhaité qu’une délégation politique de l’énergie soit créée au sein de la communauté d’agglomération. Nous avons à plusieurs reprises fait la proposition, à l’instar d’autres agglomérations, de créer une Agence Locale de l’Energie à Cergy Pontoise. (lieu d’information et de conseil partagé au service des collectivités et de ses ressortissants, regroupant opérateurs énergéticiens, collectivités et associations d’usagers…).

Ce dossier n’ayant, à cette date, pu voir le jour au sein de la communauté d’agglomération, un collectif de citoyens, …,  a donc pris l’initiative de créer cette Agence. Celle-ci a vocation à fédérer tous les partenaires, dont évidemment les collectivités territoriales au titre de leur compétence de distribution de l’énergie en réseaux (gaz et électricité pour les communes, chauffage urbain pour la communauté d’agglomération). Un courrier a donc été envoyé aux mairies et à la communauté d’agglomération pour leur proposer de s’associer au fonctionnement de cette agence.

Forts de ce constat, nous sommes convaincus que la ville de Cergy s’honorerait à participer au fonctionnement de cet outil commun au service de tous.

Lors du vote du budget 2006, nos  interventions ont souligné :

- qu’un budget est le résultat d’un compromis, plus ou moins équilibré entre partenaires. L’expression politique à cette occasion oscille donc naturellement entre convergences et affirmation de la diversité des points de vue au sein d’une équipe plurielle…

- que compte tenu d’un patrimoine immobilier vieillissant, l’enveloppe affectée pour la rénovation est en deçà des besoins. Ne pas investir aujourd’hui dans les réhabilitations nécessaires, revient à reporter cette charge sur nos successeurs, charge qui n’en sera d’ailleurs que plus lourde à supporter. C’est aussi se priver, dans un contexte de ressources limitées, des gains budgétaires possibles en fonctionnement.

- que sur la gestion du personnel,  Monsieur le Maire, au titre du Code des Collectivités Territoriales, a depuis 2004 revendiqué sa pleine et entière responsabilité et compétence en la matière. Comment pourrions nous dans ces conditions nous considérer associés aux décisions prises dans ce domaine.

Ce budget 2006, comme les années précédentes est un budget prudent malgré la dette liée à l’achat et à l’aménagement de la nouvelle mairie… Ce n’est donc pas sur l’équilibre général que se portent nos réserves, mais sur la redistribution entre différents secteurs et parfois au sein d'un même secteur (par exemple celui des cultures) pour accentuer les projets structurants sur l'évènementiel. Nous avons donc voté ce budget à l’exception des chapitres 12 « gestion du personnel » et 23 de la section d’investissement sur lesquels nous nous sommes abstenus compte tenu de nos réserves.

Nous avons tenu à souligner, à cette occasion, que la crise sociale que traverse le pays et plus particulièrement ses banlieues ne pourrait se résoudre ni par l'application de lois d'exception issue de la période de la guerre d'Algérie ni par la reconnaissance du caractère soi disant positif de la colonisation !

Information : Jean BONNEFOY, adjoint au Maire, a démissionné de sa fonction de Président du Conseil Consultatif de Quartier des Côteaux, fonction qu’il assumait depuis plus de 4 ans.

Nous vous souhaitons une bonne année.

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY. Le site des Verts Val d’Oise : www.verts95.ouvaton.org.

Tribune de décembre 2005

DEBAT D’ORIENTATION BUDGETAIRE DU 3 NOVEMBRE 2005

Quelques éléments de constats : une population en proie à des difficultés sociales croissantes, des besoins de logements y compris sociaux, des équipements existants qui vieillissent, l’arrivée de nouveaux équipements et besoins sur la ville (par exemple médiathèque, groupe scolaire et crèche, espaces publics), à court terme le poids de l’acquisition des gémeaux, de manière plus durable le désengagement de l’Etat.

Nous considérons … qu'il est possible d'infléchir notre politique budgétaire pour répondre avec encore plus de proximité aux attentes de nos concitoyens tout en continuant de  préparer l'avenir (notamment en matière d'investissement)...

1/ Il nous faut garder des marges de manoeuvre les plus importantes possibles en fonctionnement pour satisfaire les VRAIS besoins de services à la population et cela :

-        En diminuant l’autofinancement : cela amènera à annuler ou différer des investissements que nous jugeons non prioritaires (comme par exemple la couverture dune partie de la place de la préfecture, simplifier le projet d’aménagement autour de la future mosquée, rénovation de la salle des mariages à la mairie du Village)

-        Sans pour autant diminuer nos investissements en matière d’équipements d’intérêt général (crèches, équipements scolaires), de réhabilitations ou d’aménagement d’espaces publics à l’occasion d’opérations de construction de logement.

2/ Il nous faudra être sélectif dans le budget de fonctionnement en réalisant moins d'opérations communicantes pour plus d'actions structurantes :

En diminuant certaines dépenses de fonctionnement qui ne sont pas essentielles :

-        Au budget communication (on peut par exemple s’interroger sur la pertinence de poursuivre l’édition de Cergy Play, de maintenir les cérémonies des voeux, engager une simplification et diminution des frais de conception de divers supports de communication )

-        en matière culturelle et notamment dans le domaine d’animation en direction de la jeunesse, il est essentiel de privilégier le travail structurant de terrain en modérant nos ambitions en matière d’évènementiels (on peut penser à 100 Contests, à Cergy Soit !, et au feu d’artifice)

-       en poursuivant une politique drastique de chasse aux gaspillages : par exemple les dépenses Energie et fluides qui représentent environ 5 % du budget de fonctionnement hors masse salariale. Un objectif de 10 % d’économies, ce qui est largement atteignable, représente, outre un enjeu environnemental, un enjeu budgétaire de l’ordre de 150 000 euros. A 20 % d’économie, ce sont environ 300 000 euros...

Naturellement, il nous faudra maintenir, voire augmenter, notre capacité d’intervention dans le domaine social et d'entretien des équipements d’intérêt général vu la réalité de leur dégradation..

En matière de personnel : … Si nous sommes ouverts à des possibilités de redéploiement de personnel car, rien, dans une organisation, n’est figé ad vitam eternam, permettez nous d’en rappeler quelques conditions de mise en oeuvre : ce redéploiement doit concerner tous les secteurs, du sommet à la base de l’administration ; tout redéploiement doit s’accompagner d’un effort substantiel en matière de formation du personnel concerné pour garantir au final la satisfaction tant des usagers que des agents. Mais même en redéployant pourra t-on faire face aux nouveaux besoins  (entretien des 200 000 m2 d’espaces verts et de voiries acquis en 2005, d’encadrement ou d’entretien dans de nouveaux équipements éducatifs)

Le geste du mois : avec l’hiver, bien se chauffer !

Si vous augmentez la température de votre logement de 1°C, vous augmentez votre consommation d’environ 7%. La température moyenne idéale recommandée est de 19 %.

Dopez vos radiateurs : installez des réflecteurs (généralement une simple feuille d’aluminium sur du carton) derrière eux, pour renvoyer une partie de la chaleur qui serait allée se perdre dans votre mur.

Nous vous souhaitons de bonnes fêtes de fin d’année.

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY. Le site des Verts Val d’Oise : www.verts95.ouvaton.org.

Tribune de novembre 2005

Interventions des élus verts aux Conseils Municipaux du 22 et 29 septembre

Projet de mosquée : A la demande d’autorisation de signature d’un bail pour permettre l’édification d’une Mosquée les élus du groupe vert répondront positivement. Il ne pouvait en être autrement de notre vote, les Verts étant attachés aux principes d’autonomie, de responsabilité et de solidarité.

Autonomie : il appartiendra donc à la communauté musulmane, dans le respect des lois et règlements de la République, de définir  son projet en fonction de ses besoins, de ses ressources et de son identité. Personne n’est mieux placé que la communauté musulmane pour connaître ses besoins, ses ressources et son identité…

Responsabilité : ce lieu, nous le devinons, est important pour la communauté musulmane. Nous ne doutons pas que vous aurez à cœur de réussir votre projet en choisissant un objectif que la communauté musulmane aura la capacité et la fierté d’assumer en unissant, en fédérant toutes ses forces, comme elle a commencé à le faire depuis plusieurs années.

Solidarité : les élus verts sont ouverts, dans le cadre d’un projet où les risques seront nécessairement maîtrisés au mieux, à ce que la municipalité puisse garantir les emprunts levés par la fédération musulmane de Cergy.

Puisque nous ont été présentées quelques esquisses architecturales incluant l’Espace Des Arts et Culture du Monde, nous nous permettrons de vous faire part, Mesdames et Messieurs les Conseillers de quelques réflexions. Tout d’abord, et cela depuis nos premiers débats en conseil municipal, nous avons  toujours soulignés que ces deux espaces, s’ils se réalisent, doivent donc être distincts et ne souffrir d’aucune confusion possible quant à leur affectation… Nous serons donc particulièrement vigilants sur le niveau d’investissement qui lui sera consacré, car la ville a de multiples autres missions à remplir.

En effet, cet espace de rencontre des cultures doit marcher sur ses deux jambes : un contenu qui devra trouver une traduction dans le budget de fonctionnement (le projet d’animation) et un contenant (un espace accessible et convivial).

Convention avec l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine concernant la reconstruction de la Croix Petit : la convention proposée s’appuyant sur le nouveau plan d’aménagement de zone contre lequel nous avions voté lors d’un précédent conseil, nous avons donc décidé de ne pas prendre part au vote. Néanmoins, cette convention présente sur d’autres points (accompagnement social …) des mesures intéressantes. Par ailleurs, à notre satisfaction, l’implantation d’équipements publics, dont nous avions regretté l’absence, est de nouveau prévue.

CHANGEMENTS CLIMATIQUES, CANICULE,RECHAUFFEMENT, TEMPETES, INONDATIONS …

Le réchauffement de la planète s’accentuerait ! Les faits sont là. Les modèles développés pour simuler les climats futurs vont tous, dans le sens d’un réchauffement planétaire significatif. En attendant d’avoir levé les incertitudes scientifiques, devons nous dès maintenant prendre des mesures préventives ?

Pour répondre à vos questions, les VERTS organisent une conférence - débat le mardi 29 novembre à 20 h 30 au Carreau de Cergy (près de la place des Trois Fontaines) avec Jean Louis FELLOUS, ancien directeur des programmes « Observation de la Terre » au Centre National d’Etudes Spatiales, ancien directeur de recherche « Océanographie » à l’Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer, actuellement expert international  du programme de surveillance globale de l’environnement de l’Agence Spatiale Européenne. J.L. FELLOUS est également auteur de deux ouvrages : « avis de tempête » et « le climat ».

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY. Le site des Verts Val d’Oise : www.verts95.ouvaton.org.

tribune d'octobre 2005

                    Campagne des Verts français pour le projet européen "Reach"

L'objectif de Reach (Registration, Evaluation and Authorization of Chemicals) est d'instaurer, sur 11 ans, un nouveau système d'enregistrement, d'évaluation et d'autorisation des substances chimiques afin de mieux protéger la santé humaine et l'environnement. 30.000 produits fabriqués ou importés dans l'UE dans des quantités dépassant une tonne par an seraient testés et répertoriés dans une base de données centrale, alors qu'on ne connaît pas actuellement leurs effets. Les substances les plus dangereuses (environ 1.500) seraient soumises à une procédure spéciale d'autorisation.

Les Verts français lancent une campagne en faveur du projet "Reach" actuellement en débat à Bruxelles. Si le Parlement européen suit les amendements déjà votés en commission, alors les objectifs de ce texte fondamental pour la santé publique seraient réduits à néant. En effet, cette réforme, proposée par Bruxelles et en cours de discussion au Parlement européen et entre les Etats membres, subit un intense lobbying de la part des industriels. Elle sera examinée à la mi-novembre par le Parlement européen.

L'enjeu est phénoménal. Les chiffres des cancers dus aux substances chimiques toxiques diffusées sans contrôle dans notre quotidien font froid dans le dos. Chacun doit savoir ce qu'il respire, ce qui se trouve dans son assiette et, si c'est dangereux, il faut pouvoir l'interdire.

Pour leur campagne "pour une chimie sans toxiques", les Verts appellent à l'envoi d'une lettre au gouvernement lui demandant de soutenir le projet lors du conseil européen. (http://lesverts.fr)

Enquête publique

En application de la loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie, le Plan de Protection pour l’Atmosphère élaboré par l’Etat est soumis à enquête publique en Ile de France jusqu’au 14 octobre.

La région Ile de France, la Ville de paris ainsi que trois autres départements ont voté au printemps dernier des avis défavorables sur la version soumise à consultation.  Le texte proposé ne tient presque pas compte des remarques émises par les collectivités locales. Nous exprimons de sérieux doutes sur l’efficacité du nouveau PPA. Il est très en dessous des mesures qui s’imposent pour faire face au défi de changement climatique. Il ne fixe pas d’objectifs susceptibles de protéger l’atmosphère. Il sous estime l’impact de la voiture sur la qualité de l’air. Il n’est assorti d’aucune sanction financière.

Ce document illustre l’absence de volonté du gouvernement de mettre en pratique une véritable politique de préservation de l’environnement et de la qualité de l’air. Il ne répond pas aux enjeux de santé publique, tant pour les épisodes de pollution que pour l’exposition permanente de millions de Franciliens. L’effet du PPA sur la circulation routière, qui représente 50% des oxydes d’azote et 30% des particules fines sera quasiment nul.

Les mesures qui en 1964 ont abouti à une diminution significative des niveaux de soufre ont été réglementaires et énergiques. Malgré les démonstrations médicales et l’avancée de la prise de conscience des citoyens, l’Etat n’a pas le courage d’un tel effort sur les Nox, COV et particules.

Nous appelons les citoyens s’exprimer et à se mobiliser sur ce sujet important, et à faire connaître leur avis pendant l’enquête publique, sur les registres disponibles en Préfecture de Cergy.

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY. Le site des Verts Val d’Oise : www.verts95.ouvaton.org.

Tribune de septembre 2005

MOBILISATION POUR DES TRANSPORTS DE QUALITE EN ILE DE FRANCE

Dans le cadre de la décentralisation du Syndicat des Transports d’Ile-de-France (STIF), l’Etat a fait connaître la compensation qu’il entendait verser à la région et aux collectivités : 0€...pour les nouvelles mesures votées depuis un an, la tarification sociale, la rénovation et le renouvellement du matériel roulant... Un manque à gagner de ...724 millions d’€ !

Les élus ont donc refusé de nommer leurs représentants au STIF. Ce n’est qu’un début !

Ainsi, pour faire entendre les besoins quotidiens des usagers, nous vous invitons à retenir la date du 24 septembre 2005 pour venir manifester en famille, avec vos amis, vos collègues, à pied, à vélo, en roller afin d’obtenir les moyens d’améliorer la régularité et le confort des transports en commun, de les rendre accessibles à tous et de permettre leur développement.

Attachés à la qualité des transports en commun, au service public et à l’amélioration des conditions de vie des Francilien(ne)s, les Verts ont décidé d’adresser un message clair au Premier Ministre et de lancer une pétition dont vous trouverez le texte ci-après. Cette pétition est téléchargeable à l’adresse suivante : http://www.verts-regionidf.net/Mobilisation-pour-des-transports

« Monsieur le Premier Ministre,

Usagers des transports publics, pas un jour en Ile-de-France, sans que nous soyons victimes de retards, de trains supprimés dus à des incidents techniques, à la vétusté du matériel. L’âge moyen des matériels roulants, dont la durée de vie est estimée à 30 ans, est aujourd’hui supérieur à 20 ans.

Cette situation nous pénalise dans nos déplacements professionnels, nos loisirs et plus globalement dans toutes nos activités.

La modernisation et le développement des transports collectifs dans notre région sont une nécessité absolue pour la préservation de notre environnement et de notre santé (pollutions, bruit, effet de serre...).

La situation de blocage que connaissent les transports publics franciliens doit trouver rapidement une issue. Les demandes du Conseil Régional et des collectivités locales sont justes et répondent aux attentes des usagers (200 millions d’euros par an pour la rénovation du matériel vétuste, 45 millions d’euros pour l’augmentation du service de nuit, 30 millions d’euros pour compenser le déficit structurel annuel du STIF etc.)

Nous vous demandons de bien vouloir donner les moyens aux transports franciliens de fonctionner, de s’améliorer et d’être accessibles à tous.

REDUCTION DES TAXES SUR LES CARBURANTS : UNE PROPOSITION NI DURABLE NI SOUTENABLE

La hausse du prix des carburants est un phénomène inéluctable. En effet la demande de pétrole explose durablement alors que les ressources sont limitées et que l’approvisionnement est soumis à de multiples aléas techniques et géopolitiques. Tout dispositif, qu’il émane de l’Automobile-Club, du Parti Socialiste ou de l’UMP, visant à atténuer le poids de la fiscalité sur les carburants est irrationnel et démagogique.

Le consommateur doit être responsabilisé, et non infantilisé par des mesures artificielles masquant la réalité. Il doit être incité à adopter des pratiques lui permettant de réduire sa consommation : conduite souple, vitesse moins élevée, non usage de la climatisation, abandon de la voiture pour les déplacements de proximité. Une modération de la consommation et du volume de la circulation ne peut qu’avoir des effets favorables sur la sécurité routière, le niveau de pollution urbaine, la santé des citadins et le réchauffement climatique.

Le surplus de recettes fiscales dont bénéficie l’Etat doit être affecté au développement des transports collectifs afin d’offrir aux automobilistes une alternative efficace au déplacement individuel : il faut en particulier rétablir les subventions à la construction des métros et tramways, et relancer les investissements ferroviaires programmés par les contrats de plan Etat-régions, dont la réalisation a pris un retard considérable.

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY. Le site des Verts Val d’Oise : www.verts95.ouvaton.org.

Tribune de juillet/août 2005

UNE NOUVELLE ETAPE POUR L’ACTION CULTURELLE

Après avoir largement diffusé le rapport d’A. Weber sur notre politique culturelle, les consultations se sont succédées. D’abord auprès des conseillers consultatif de quartier. Tant il est vrai que pour nous, l’action culturelle est le cœur d’un véritable projet citoyen de ville qu’elle éclaire et inspire. La démocratie participative prend alors toute sa place pour étudier un dossier qui concerne toutes les générations, tous les quartiers, tous les Arts… Après plusieurs mois de travail, les contributions de tous furent présentées le 18 Avril à la salle de l’Observatoire et une synthèse en fut faite un mois plus tard, donnant rendez-vous au printemps 2006 pour en étudier les résultats. Elles donneront lieu à des actions que nous proposerons d’inscrire dans le prochain budget, notamment : -en développant une offre culturelle destinée aux plus jeunes ; la programmation jeune public sera suivie avec le plus grand soin, en lien étroit avec l’Education Nationale. -en permettant dès Octobre 2005 la mise en œuvre d’actions communes entre les associations et le centre musical municipal (dans le cadre de conventions incluses dans son nouveau projet d’établissement) pour développer cette part de l’éducation artistique dans le temps de l’enfant et l’ouvrir à des publics handicapés. Ensuite, nous avons organisé pour la première fois à Cergy, le 12 Avril au Carreau, la première rencontre d’acteurs du monde associatif, de professionnels du monde artistique et de représentants des institutions culturelles communales et intercommunales… Le débat permit à des personnalités très différentes d’échanger de nombreuses réflexions sur la place de la culture, des cultures de notre temps dans notre ville, dans la communauté d’agglomération … Enfin, avec l’Education Nationale, nous avons dans le cadre du bilan des PLEC lecture et musique 2004-2005, le 21 Avril au centre musical municipal, repris cette réflexion culturelle globale en observant, à travers des projets concrets, comment elle se traduisait aujourd’hui en action avant de lui donner un nouvel élan. Cette saison culturelle aura donc été doublement exceptionnelle : -par ses débats qui marqueront une transition dans les rapports entre les principaux acteurs locaux de l’action culturelle. -par sa programmation dans le cadre de l’année du Brésil en France intitulée … Brésil, Brésils…ayant obtenu le label du ministère des affaires étrangères et de la délégation du Brésil auprès de l’UNESCO. Nous l’achèverons en Novembre avec l’organisation des premières rencontres de la coopération décentralisée Franco-brésilienne qui se tiendront à l’ESSEC sur le thème « Coopérations solidaires et nouvelles gouvernances ». Pour nous les Verts, la pluralité culturelle, la démocratie participative, la solidarité (intergénérationnelle, Nord/Sud) sont indissociables. Nous mettons et mettrons toute notre énergie à continuer de le traduire en action, dans le cadre de nos délégations, pendant les deux années de mandature à venir. Que soient remerciées toutes les Cergyssoises et tous les Cergyssois qui ont apporté leur contribution à cette réflexion, pour nous permettre de franchir ensemble une nouvelle étape pour notre développement culturel. LE GESTE DU MOIS : LA CONDUITE ECONOMIQUE EN VOITURE En appuyant sur le « champignon », non seulement nous mettons des vies en danger, mais aussi, nous augmentons considérablement la consommation de notre véhicule, donc la pollution de l’air. Une augmentation de vitesse de 10 km/h peut entraîner jusqu’à 10 % de consommation supplémentaire. Les à-coups, accélérations et décélérations intempestives, maltraitent le véhicule et induisent une surconsommation de carburant pouvant aller jusqu’à 50 %. Nous vous souhaitons à toutes et à tous de bonnes vacances et vous donnons rendez-vous à la rentrée. Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY

Tribune de juin 2005

Extrait de notre lettre d’explications aux conseillers municipaux suite à notre vote négatif sur la modification du PAZ Préfecture lors du conseil municipal du 31 mars.

« Certains et certaines d’entre vous ont pu être surpris …/… par notre vote négatif lors de ce conseil municipal. Nous ne reviendrons pas sur nos déclarations …/… où nous réaffirmions ne pas remettre en cause le processus de reconstruction et de densification maîtrisée du quartier de la Croix Petit.

Sur le projet lui même : depuis le début, nous avons toujours dit qu’à côté du « quoi faire » en terme de renouvellement du quartier de la Croix Petit, il y avait le « comment faire ». Cette opération de renouvellement urbain se devait d’être innovante en matière d’urbanisme et de construction. Pour cela, nous avions proposé que la mairie profite des missions de conseil de l’Agence Régionale de l’Environnement et des Nouvelles Energies (ARENE) IdF. (cf. nos lettres d’avril 2002 et de septembre 2004 en annexe, sans oublier les tribunes de notre groupe dans le journal municipal).

Début novembre 2004, nous sommes agréablement surpris, même si cela arrive tard, que la mairie décide de solliciter l’ARENE IdF pour une mission de conseil HQE. Une première réunion de travail est donc programmée le 15 novembre …A la suite de cette première rencontre, les « experts » (architecte urbaniste, géographe écologue, économiste, ingénieur thermicien) missionnés par l’ARENE devaient, suite à cette première réunion, rédiger un rapport intermédiaire sur la base des documents transmis par les services et des échanges avec les présents. Une seconde réunion devait être programmée en présence du Maître d’ouvrage…/…

La suite de l’histoire : début janvier, nous avons envoyé un mail au Cabinet pour lui demander copie du rapport intermédiaire. A ce jour, nous n’avons toujours rien reçu, et ce malgré de multiples relances : nouveaux mail fin janvier, puis mi mars ci-joints en annexe auxquels il faut rajouter deux demandes par téléphone…/…

Il n’est pas choquant d’avoir des divergences d’opinion entre nous et nous en avons en particulier sur ce dossier. Nous avons conscience de n’être qu’une composante minoritaire au sein de la majorité.

Mais nous ne pouvons accepter que notre droit élémentaire et fondamental d’accès à l’information soit remis en cause …/… Nous ne pouvions l’accepter, nous ne pouvons l’accepter.

Notre solidarité (pas uniquement de gestion) s’arrêtera là où les droits inhérents à l’exercice de nos mandats commenceront à être remis en cause …/…. »

Nous affirmons, à nouveau, que maintenir la voie traversant la coulée verte et positionner des immeubles d’habitation en bordure de voirie constituent, à notre avis, des erreurs d’aménagement.

Le geste du mois : Alors que les départs en vacances se profilent à l’horizon, quelques rappels sur le gonflage des pneus de voiture.

Maintenez vos pneus gonflés à la pression recommandée par le constructeur de votre véhicule.

Vous augmenterez votre sécurité (freinage plus efficace, moins de risques de détérioration subite des pneumatiques …)

Vous consommerez moins de carburant (en moyenne vous économiserez 2 euros à chaque plein).

En plus, vous userez moins de gomme et allongerez la durée de vie (mail gonflé un pneu s’use prématurément jusqu’à 40 % plus vite). Vous permettrez d’économiser de précieuses matières premières (il faut 50 litres de pétrole pour fabriquer un pneu) et diminuerez la pollution causée par le stockage et la destruction des pneus usagés.

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY. Le site des Verts Val d’Oise : www.verts95.ouvaton.org.

Tribune de mai 2005

Fiscalité régionale : réponse à la tribune du groupe de l’opposition.

En matière fiscale, il faut relativiser … les chiffres et les pourcentages, et savoir quelle politique publique est en jeu. Nous comprenons que la droite soit déçue par ses résultats aux dernières élections régionales, mais des débats argumentés et objectifs renforceraient la crédibilité de l’ensemble de la classe politique. 23 %, ce n’est pas la hausse des impôts locaux ! ce qui serait faramineux. C’est la hausse relative des parts régionales du foncier bâti, du non bâti et de la taxe professionnele entre 2004 et 2005. Il faut savoir que les parts régionales sont une toute petite partie de ces taxes. Chacun pourra constater que, l’an passé, le taux régional de la taxe foncière ne constituait pas plus de 6 % (en moyenne) de la taxe foncière, constituée de la part régionale, de la part départementale et des ordures ménagères ! Dès lors, pourquoi effrayer le contribuable en indiquant 23 % d’augmentation, là où le taux passe de 0,867 % à un peu plus de 1 % (alors que partout en France les taux moyens étaient l’an passé de 2,48 %). Il y a de la marge pour que la région Ile de France, l’une des plus riches de France et d’Europe, contribue aux améliorations des politiques publiques en proportion de sa richesse. Nos engagements de campagne ont été clairement annoncés. Ils ont pointé la réalisation de l’écorégion comme fondamentale dans le contrat nous liant à l’exécutif régional. Les Verts sont élus pour une politique régionale écologique qu’ils entendent mener, et cela passe par des investissements plus visibles. Quelques exemples concrets d’une écorégion : - la tarification sociale des transports (gratuité des transports collectifs pour les chômeurs sous conditions de ressources ; limitation de la hausse de la carte orange à l’inflation, remplacement de 1000 bus non accessibles aux personnes à mobilité réduite). - 1000 emplois tremplins prévus cette année (15 M€) - une augmentation de 75 M€ du budget en faveur du parc locatif social dès 2005 - le développment des circulations douces (15 M€ en 2005) - 30 M€ vers l’économie sociale et solidaire sur la mandature et augmentation du soutien à la recherche et innovation en Ile de France (16 M€) pour atteindre l’objectif de 5 % du budget en fin de mandature. Implantations d’antennes-relais de téléphonie mobile sur le territoire de Cergy. Avec le développement de l’UMTS, de nouveaux projets d’implantation d’antennes sont prévisibles sur le territoire de Cergy et de l’Agglomération. Un projet d’implantation semble actuellement à l’étude sur les bâtiments du Conseil Général. Concernant ce projet, nous avons donc sollicité des informations complémentaires auprès du Président du Conseil Général. Face aux incertitudes qui subsistent en matière d’innocuité sur la santé publique des populations, le groupe des élus Verts a par ailleurs, courant mars, adressé au maire de Cergy un courrier comportant un projet d’arrêté municipal réglementant l’implantation auprès de sites sensibles et un projet de charte à signer avec les opérateurs pour maîtriser l’implantation de ces équipements sur le territoire communal. (courrier disponible sur le site des Verts Val d’Oise : www.verts95.ouvaton.org) Le geste du mois : modérez, ou mieux, évitez l’utilisation de la climatisation en voiture. Elle entraîne une nette augmentation de votre consommation de carburant (jusqu’à 40 % pour un diesel en ville), et de vos rejets de polluants. Et comme nous résidons dans un pays qui ne nécessite pas l’usage régulier d’une climatisation, résistez aux arguments de votre vendeur. D’un point de vue environnemental, à court comme à long terme, l’idéal est un véhicule sans climatisation. Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY

Tribune d'avril 2005

Modification du Plan d’Aménagement de Zone de la Zone d’Aménagement Concerté Préfecture soumise à enquête publique

(extrait de notre lettre au commissaire enquêteur)

Celle-ci n’appelle pas de notre part de commentaires concernant la déviation de la voie piétonne dans le cadre du projet d’extension de l’ESSEC.

Il n’en est pas de même pour le projet de restructuration de l’îlot de la Croix-Petit qui appelle les remarques suivantes :

1/ L’occupation spatiale des fonctions urbaines et les critères environnementaux sont difficilement compatibles :

-l’orientation de la coulée verte se trouve exactement située dans le sens des vents dominants, ce qui génèrera de l’inconfort en fonction de l’orientation des immeubles et des difficultés vis à vis des constructeurs si les critères d’une démarche HQE devaient être inscrits dans les cahiers des charges.

-la trame des dessertes internes et la coulée verte rejettent les habitations au ras des voies de circulation accentuant ainsi l’impact des nuisances sonores.

-la voie routière traversant la coulée verte, inexistante dans la plaquette du projet de ville présentée aux Conseillers Consultatifs de Quartier, interrompt les voies piétonnes et en particulier la voie principale appelée « fil d’Ariane ».

Cette traversée ne présente d’ailleurs aucun intérêt compte tenu du dimensionnement des voies périphériques.

-absence de pistes cyclables imposées par la loi sur l’air.            

2/ L’absence d’équipements publics du type crèche, halte-garderie et Local Collectif Résidentiel nous paraît incompatible de la présence dans cet îlot reconfiguré de près de 900 foyers.

3/ Si les plans annexés ont bien été modifiés, le règlement soumis à l’enquête n’est plus adapté :

-en général il fait référence à l’Etablissement Public d’Aménagement qui n’existe plus

-en particulier pour la zone ZUC7

          *titre II.chap.II.art.4, l’obligation de raccordement à la télédistribution est obsolète.

          *titre II.chap.II.art.11 et annexe III, l’interdiction des antennes collectives et individuelles est contraire à la loi.

Le geste du mois : bien choisir ses ampoules pour l’éclairage domestique.

Pour votre éclairage, préférez (sauf dans les pièces à usage discontinu comme les toilettes, couloir …) les lampes « fluocompactes » dites « basse consommation » qui durent 8 fois plus longtemps et qui consomment 5 fois moins d’énergie que les lampes à incandescence et les lampes halogènes. D’ailleurs la présence d’éclairage halogène est une des questions qui vous est posée par EDF pour dimensionner votre contrat d’abonnement, ce qui confirme à l’évidence le caractère consommateur de ce type d’éclairage. Enfin, sachez que les lampes halogènes alimentées en 12 volts ne sont pas pour autant économiques. Si vous avez des spots halogènes, sachez aussi qu’il existe aujourd’hui des spots « fluocompacts » de substitution.

A l’achat, d’un prix comparable à des lampes halogènes ou un peu plus chères qu’une lampe à incandescence, les lampes « fluocompactes » dites « basse consommation »  peuvent vous faire réaliser, selon la puissance, une économie de 60 à 90 euros (400 à 600 frs) sur la durée de vie d’une seule lampe.

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY

Tribune de mars 2005

                     QUELQUES BREVES SUR L’ACTION DES ELUS VERTS

Pour une politique culturelle ambitieuse et populaire à Cergy :

L’année 2004 a été marquée par le lancement d’une étude sur la politique culturelle de Cergy. Celle-ci a donné lieu à un rapport rédigé par A WEBER (ancienne directrice de l’action culturelle en Ile de France).

Au nom des élus Verts, JF CORIOLLE, adjoint au Maire chargé du développement des cultures, est intervenu pour demander que cette réflexion d’ensemble soit menée tant auprès des professionnels du secteur que des associations et des habitants !

Pour nous, la politique culturelle s’inscrit sur un territoire (et donc un projet de ville, voire d’agglomération) mais aussi dans un environnement humain riche de sa diversité et complexe par ses attentes…La culture, les cultures sont au cœur d’une politique globale de la ville.

Il a souligné (après les débats internes dans la majorité plurielle sur ce rapport, les propositions faites par les services et l’élu) notre position de groupe :

-Considérer ce rapport comme un point de départ pour les débats puis, faire adopter les orientations générales  et un plan opérationnel d’un an  par les élus.

- Ne pas figer les décisions dès la présentation du rapport, mais se laisser le premier semestre de  l’année 2005 pour pouvoir en débattre sereinement avec les conseillers consultatifs de quartier, les acteurs associatifs, les professionnels du monde de la culture, l’Education Nationale puis décider (à l’issue de cette phase d’échanges) des inflexions à proposer pour finaliser cette politique avant un ultime débat en conseil municipal.

Quelle place donnée à l’éducation artistique dans le temps de l’enfant ?

Quel soutien aux pratiques culturelles amateurs ?

Quelle expression et valorisation des cultures du monde à Cergy ?

Autant de questions dont chacun pourra s’emparer lors des réunions d’échanges, avec celles que chacun peut se poser sur l’utilisation des équipements existants (carreau de Cergy, maison Gérard Philipe…)  et à venir (Espace des Arts et Cultures du Monde).

Nous vous engageons à apporter toutes les réflexions qui permettront de nourrir ce projet ,pour une culture populaire et ambitieuse au service de tous !

Retour sur une expérience d’économie d’électricité sur le réseau d‘éclairage public d’une ASL :

Souvenez vous ! En avril 2004, nous avions laissé la plume à un professeur d’énergétique de Cergy et au président de l’ASL « Le Village à Cergy » pour relater une expérience d’économie d’énergie sur l’éclairage des voies privées de l’ASL, expérience menée en collaboration avec M. DENIS, vice-président à la communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise délégué à la politique de l’énergie.

Bilan à l’issue d’une année de fonctionnement : la facture d’électricité pour l’éclairage est d’un peu plus de 800 euros en 2004, contre 1500 euros en 2003. Soit environ 700 euros d’économie par an.

Quel enseignement tirer de cette expérience ?

Elle démontre ,s’il le fallait encore, l’importance des économies d’énergie possibles tant pour les collectivités que pour les particuliers ou les entreprises. C’est pour cela qu’en tant qu’élus nous continuons de proposer la création d’une agence locale de l’énergie fédérant professionnels et usagers de l’agglomération de Cergy Pontoise. Elle permettrait de faire émerger des projets innovants. Cette expérience nous conforte dans notre démarche.

Journée de la femme

Enfin, en ce mois de mars, aura lieu la journée de la femme. Nous, qui espérons un monde meilleur, plus solidaire, nous ne pouvons oublier toutes ces femmes « inconnues ou pas » qui se battent comme Florence AUBENAS journaliste disparue en Irak, comme Ingrid BETANCOURT, candidate des écologistes aux élections présidentielles colombiennes, prisonnière depuis 3 ans. Alors pourquoi, à cette occasion, ne pas  nommer Ingrid BETTANCOURT Citoyenne d’honneur de Cergy- Pontoise

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY

Le site web des Verts Val d’Oise : http://verts95.ouvaton.org/

Tribune de février 2005

ENFIN ! MAIS AFFAIRE A SUIVRE !

Même si, en tant qu’élus Verts de Cergy, nous n’avons pas participé aux cérémonies des vœux de la ville de Cergy et de la Communauté d’Agglomération, cela ne nous a pas empêché d’analyser les discours prononcés à ces occasions par le Maire et Président de la CA Cergy Pontoise.

Extraits du discours du Président de la Communauté d’Agglomération :

« Rejets toxiques, épuisement des ressources naturelles, fragilisation des équilibres de base, pollutions en tout genre, l’homme sait quelquefois se mettre à la hauteur des éléments pour maltraiter notre environnement. Préserver les équilibres fondamentaux de notre terre : nous savons le sujet vital. Nous constatons qu’il est ancien. Nous devons pourtant avouer qu’il est loin d’être pris en compte à son juste niveau. …C’est à tous les niveaux qu’il faut agir. Rien ne se fera d’efficace sans la mise en œuvre volontaire et rapide des grands engagements pris à Rio et à Kyoto… Rien d’efficace ne se fera non plus sans nous. …  Nous serons, pour notre part, intransigeants. … La marque verte de Cergy-Pontoise est un élément déterminant de notre identité. Elle fonde notre qualité de vie. … Cette marque verte passe davantage encore par l’inscription de notre agglomération dans le développement durable. A Cergy-Pontoise, le développement durable, c’est Aurore et la filière globale de traitement des déchets, c’est aussi le chauffage urbain, c’est un plan local de maîtrise de l’énergie en devenir, c’est une politique de l’eau maîtrisée. … C’est aussi plus globalement la préparation engagée d’un Agenda 21 et une démarche HQE, « Haute Qualité Environnementale », dans tous les programmes de logements et d’aménagement que nous engagerons à l’avenir… »

Nous ne pouvons qu’approuver cette annonce et constater que le Maire et Président de la Communauté d’Agglomération adhère maintenant aux orientations que, depuis plusieurs années, nous, écologistes, défendons quotidiennement dans nos activités militantes ou notre travail d’élus.

Mais un long chemin reste à parcourir entre l’annonce et l’atteinte de l’objectif.

Les élus Verts seront particulièrement attentifs et vigilants à ce que ces orientations se traduisent concrètement dans les politiques publiques élaborées et décidées par la ville de Cergy et la Communauté d’Agglomération.

Le geste du mois : pour économiser l’eau, faites la chasse aux grandes chasses !

Si vous devez installer une nouvelle chasse d’eau, installez en une à 2 vitesses : vous économiserez environ 12 000 litres d’eau par an.

Si un tel renouvellement n’est pas envisagé dans l’immédiat : mettez une bouteille d’eau en plastique (remplie d’eau et fermée) dans le réservoir. Vous économiserez de 4 000 à 5 000 litres par an .

Enfin, évitez les chasses intempestives et inutiles : un simple mouchoir en papier à éliminer dans les toilettes peut nécessiter jusqu’à 15 litres d’eau.

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY

Tribune de janvier 2005

MAINTIEN DES PASSERELLES DE L’ESSEC ET DE LA CROIX PETIT : SATISFACTION DES ELUS VERTS

Contrairement au projet initial qui prévoyait sa suppression, le nouveau projet d’extension de l’ESSEC permet de maintenir la passerelle et le cheminement piéton. Après avoir exprimé notre désaccord d’abord en bureau municipal de Cergy, puis en bureau de la communauté d’agglomération de Cergy Pontoise, enfin en ne votant pas en conseil d’agglomération la délibération de mise en révision du Plan d’Aménagement de Zone Préfecture, c’est avec satisfaction que les élus Verts de Cergy et de l’agglomération accueillent cette proposition. Elle maintient la continuité des cheminements favorisant des déplacements sécurisés des piétons et vélos et permet de lutter contre la pollution sonore et de l’air. De plus, nous notons que des passerelles, conformément aux propositions que nous avions exprimées au sein du comité de pilotage du projet de reconstruction de la Croix Petit, seront là aussi maintenues.

VOTE DU BUDGET : EXTRAIT DE NOTRE INTERVENTION EN CONSEIL MUNICIPAL DU 16 DECEMBRE

« Comme l’a rappelé Jean Paul JEANDON, ce budget reste, de façon globale, marqué par la prudence dans les estimations de recettes, par la rigueur de gestion et ce avec l’objectif de maintenir la pression fiscale à son niveau actuel. Par là même, ce budget maintient une capacité d’autofinancement… Nous faisons nôtres ces objectifs généraux qui sont garants d’une saine gestion. Cependant, qu’il nous soit permis de formuler un certain nombre de remarques et de réserves.

Chapitre gestion du personnel : L’an dernier, nous  n’avions pas pris part au vote. Si les conditions ne sont plus réunies pour que nous votions contre ou que nous ne prenions pas part au vote, les conditions ne sont pas pour autant toutes réunies pour que nous émettions un vote positif…Cette année, nous nous abstiendrons dans l’attente d’une part d’un retour à une situation garantissant un dialogue social renforcé et d’autre part, un mode de gestion favorisant l’écoute et la participation des agents.

Chapitre gestion urbaine : Nous émettons les plus grandes réserves. En effet, l’état du patrimoine, du fait de son vieillissement, devient préoccupant. Les moyens actuellement engagés ne permettront pas de garantir la pérennité de celui-ci à moyen et long terme et d’engager diverses actions de maintenance ou de remise  à niveau…Ne pas reporter sur les élus futurs des charges financièrement lourdes par manque d’anticipation. Voilà le message que nous voulons, ce soir, faire passer…

Chapitre services généraux : Vote pour mais désapprobation publique d’engager des dépenses pour le changement de logo. Ceci ne correspond pas à nos yeux à une action prioritaire. Comment ne pas nous rappeler les changements successifs (1993, 1999, 1999 modifié en 2002 et aujourd’hui 2005, soit un changement de logo tous les 6 ans …)... Ces moyens devraient plutôt être affectés à, par exemple, soit à l’action sociale, et cela d’autant plus que chacun d’entre nous s’accorde à constater qu’une partie de la population de plus en plus importante est en voie de paupérisation, soit aux économies d’énergie et de fluides (eau), facteurs de diminution des frais de fonctionnement et de préservation de l’environnement (diminution des rejets en gaz à effet de serre liés à la consommation d’énergie). »

Le geste du mois : avec l’hiver, bien se chauffer !

Si vous augmentez la température de votre logement de 1°C, vous augmentez votre consommation d’environ 7%. La température moyenne idéale recommandée est de19 %.

Dopez vos radiateurs : installez des réflecteurs (généralement une simple feuille d’aluminium sur du carton) derrière eux, pour renvoyer une grande partie de la chaleur qui aurait normalement dû aller se perdre dans votre mur.

Toute l’équipe des élus Verts vous présente ses meilleurs vœux pour la nouvelle année.

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY

Tribune de décembre 2004

PETITION " Pas de radioactivité dans nos assiettes ! "

A l'aube du XXème siècle, ni les agriculteurs, ni les consommateurs n'avaient à se soucier des pollutions radioactives. En 1945, les bombardements d'Hiroshima et Nagasaki marquèrent le début de la course à l'armement nucléaire. Puis, l'atome civil prit son essor avec, notamment, la construction de centaines de réacteurs électronucléaires. Pour mettre au point leur armement, 5 Etats ont fait exploser plus de 500 bombes atomiques dans l'atmosphère. Ces essais ont provoqué une contamination généralisée qui n'a pas épargné notre territoire. Tout comme les retombées de Tchernobyl en 1986. S'ajoutent à ces pollutions, les apports des installations nucléaires civiles ou militaires qui disposent d'autorisations pour rejeter leurs effluents radioactifs dans l'air, les fleuves et les mers. Heureusement pour nos cultures, le sol retient assez fortement la plupart des polluants radioactifs et les plantes restent relativement épargnées. Quoi qu'il en soit, dès lors que de la radioactivité artificielle est présente dans les cultures de telle ou telle région, la situation est analysée comme une pollution car :

AUJOURD’HUI, LA NORME, C'EST L'ABSENCE DE CONTAMINATION DES ALIMENTS.

Si des radioéléments sont détectés dans des aliments, il faut rechercher l'origine du problème, évaluer les risques. De plus, la réglementation française stipule que tout ajout de radioactivité dans les aliments est strictement interdit. Certes, des limites de contamination dite " acceptable " ont été fixées aux niveaux nationaux et internationaux. Mais elles ne s'appliquent qu'en situation de crise et sur une durée limitée.. La consommation de ces aliments dits faiblement contaminés n'est pas sans risque, aussi doit-elle durer le moins longtemps possible.

DES PROJETS IRRESPONSABLES

La légalisation de la contamination des aliments est programmée pour 2005 ! Deux projets internationaux, pris sous la pression du lobby nucléaire, vont complètement changer la donne : la norme ne sera plus l'absence de pollution mais une contamination décrétée acceptable par les autorités.

Le premier projet émane de la Commission du Codex Alimentarius, structure sous la double responsabilité de l'Organisation Mondiale de la Santé et de l’ONU pour l'Agriculture et l'Alimentation. À la demande de l'AIEA, l'agence internationale de promotion du nucléaire civil, elle est sur le point d'adopter une norme autorisant l'importation et l'exportation des denrées alimentaires contaminées. L'autorisation sera délivrée sans limitation de temps et sans qu'il soit nécessaire de la justifier par une situation de crise (accident, guerre). La seule condition requise est que le taux de polluants soit inférieur au seuil de 1 Becquerel(Bq)/kg pour les produits les plus radiotoxiques comme le plutonium et de 10 000 Bq/kg pour les produits supposés les moins radiotoxiques comme le tritium.

Le second projet émane de la Commission Internationale de Protection Radiologique. Ses recommandations servent de base à l'élaboration des textes qui régissent notre protection contre les rayonnements ionisants. Son projet pour 2005 recommande l'instauration de "seuils d'exclusion". En dessous de ces seuils, la contamination des déchets, matériaux, sols, objets et aliments ne sera plus prise en compte : la radioactivité n'aura plus d'existence légale et nous n'en serons plus protégés.

Du lait à 90 Bq d'iode 131 par litre pourra être librement commercialisé et utilisé sans restriction pour l'alimentation des enfants, y compris des nourrissons ! Tans pis pour l'irradiation de leur thyroïde et pour leur développement ! Pour faire accepter leurs projets, la CIPR et la Commission du Codex affirment que les risques sont négligeables. FAUX car c’est oublier les possibles effets cumulatifs.

Si personne ne bouge, nous sommes condamnés, à court terme, aux aliments radioactifs. Ni les producteurs ni les consommateurs ne pourront s'y opposer puisque cette contamination sera devenue légale. Il reste peu de temps mais rien n'est encore perdu. Signez et faites signer la pétition disponible sur le site de la Commission de Recherche et d’Information Indépendante sur la Radioactivité. (www.criirad.com)

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy.

Tribune de novembre 2004

De la semaine de la solidarité internationale à Cergy, à la maison des arts et cultures du monde, espace de fraternité.

Dès le début de cette mandature, nous avons affirmé la nécessité d’une politique d’intégration. Le Conseil Municipal a d’ailleurs adopté à l’unanimité ce dossier d’orientations en 2001.

Les élus Verts soutiennent les actions qui découlent d’untel engagement, et notamment la semaine de la solidarité internationale à Cergy qui se tiendra du 15 au 20 novembre.

Nous tenons à souligner la qualité du travail accompli par notre collègue élue Cécile TONG TONG dans cette action et l’implication des services de la ville qui ont permis un tel programme :

-         l’exposition gratuite " Mines d’ordures "au carreau de Cergy (jusqu’au 11 décembre),

-         les manifestations prévues dans les antennes et maisons de quartier,

-         les actions en faveur du commerce équitable au marché de St Christophe,horloge, Axe Majeur,

-         les conférences et colloques (à l’université, au carreau et à l’observatoire).

Les actions ici engagées permettront de fructueux projets témoignant ainsi de notre solidarité collective.

La maison des peuples et cultures du monde que nous proposions en 2001 est devenue l’espace des arts et cultures du monde en 2003 après notre approbation du plan pluriannuel d’investissements qui permet la réalisation de projets urbains.

Il représente à nos yeux un équipement essentiel, unique, dont notre commune a besoin pour mettre en valeur la diversité humaine et culturelle qui caractérise la ville de Cergy.

Nous avons pris nos responsabilités devant les Cergyssois pour engager cette réalisation pendant notre mandature.

En effet, disposer à Cergy d’un équipement favorisant les rencontres et les échanges humains est au cœur de nos préoccupations.

Nous ne reviendrons pas sur ce que nous avions écrit et dit par le passé sur le projet de ville.

Nous persistons à concevoir un tel espace interculturel comme devant accueillir des activités festives et en même temps culturelles qui permettrent de vivre le métissage, de le penser et de le réussir.

Cet équipement peut et doit jouer un rôle dynamique permettant à notre commune (pluri ethnique et pluri culturelle) de construire son identité collective.

Pour qu’il soit réussi, il est essentiel que les citoyens et les associations puissent participer à la conception et au projet d’animation et que cet espace devienne un lieu de vie et d’échanges donnant ainsi tout son sens au mot fraternité.

Le rendez vous du mois :

Cours de l’énergie qui s’envolent, effet de serre, relance du nucléaire par le Gouvernement …

Les VERTS Val d’Oise organisent un débat public « Quelle politique énergétique en Ile de France » le 5 novembre à 20h30 (salle Sognolles, 54 Av de la Libération à Mery sur Oise) avec Michel VAMPOUILLE, Vice Président du Conseil Régional Ile de France, Marc DENIS, Vice Président de la Communauté d’Agglomération de Cergy Pontoise et Philippe SALVI de l’Agence Régionale pour l’Environnement et les Nouvelles Energies.

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY

Tribune d'octobre 2004

COMMENT RECONTRUIRE LA CROIX PETIT ?

Notre pays vient, cette année encore, de vivre un épisode climatique marqué par de fortes chaleurs et la sécheresse dans de nombreuses régions. Y a t-il entre celui-ci et l’effet de serre, conséquence de notre consommation énergétique et cause du changement climatique, un lien de causalité ? Ce qui est sûr, c’est que sur le plan statistique, la fréquence et l’intensité de ces épisodes climatiques " aberrants " et d’événements météorologiques extrêmes sont en nette augmentation. Toutes les études scientifiques convergent dans le sens d’un lien de causalité.

Pour limiter la hausse du réchauffement moyen de la planète à environ 1,5°C, ce qui est déjà conséquent, la France devra, à l’horizon 2050, diminuer ses rejets de GES par 4. Légiférer est certes nécessaire, mais c’est bien par l’action quotidienne, volontariste et innovante, que nous gagnerons ce combat essentiel pour l’avenir des générations futures.

Après les transports, le bâtiment est le deuxième contributeur aux rejets en Gaz à Effet de Serre (GES). En matière de construction, la démarche de Haute Qualité Environnementale (HQE) constitue un moyen  pour lutter contre ce problème. C’est pourquoi, la reconstruction de la Croix Petit doit être exemplaire et préfigurer les futures opérations de construction. Par exemple, les orientations suivantes doivent être analysées : 

Relation harmonieuse du bâtiment avec son environnement immédiat : intégrer les éléments d’infrastructure (passerelles …) permettant la mise en œuvre d’un schéma de circulation douce (piéton, vélo) à destination des équipements périphériques (commerces, écoles, services publics …) 

Chantier à faibles nuisances : opérer la démolition selon une démarche de déconstruction sélective pour garantir une valorisation des déchets. Cette orientation, retenue pour la démolition des premiers bâtiments, doit se poursuivre sur l’ensemble de l’opération. Nous l’avions suggéré il y a près de deux ans. Nous nous réjouissons que cette approche ait fait l’objet d’une première mise en œuvre. 

Gestion de l’énergie : à côté de du raccordement au chauffage urbain,

utiliser une architecture bioclimatique, favorisant les apports solaires pour le chauffage,

recourir au photovoltaïque pour la production d’électricité nécessaire à l’éclairage des communs,

se fixer un objectif inférieur à la NRT 2000 (Nouvelle Réglementation Thermique), par exemple de moins 15 %, ce qui est largement atteignable et ne ferai qu’anticiper la NRT 2005.

Gestion de l’eau :

Récupérer les eaux de pluie pour, par exemple, l’arrosage des espaces verts environnants et l’entretien et nettoyage des espaces communs (logettes déchets, hall …). Ce qui permettrait de diminuer les besoins de pompage dans la nappe phréatique.

Utiliser des toitures « végétalisées » : à l’image d’une éponge, ce type de toiture accumule l’eau dont une partie est utilisée par les plantes, une autre est évaporée et une autre évacuée par les canalisations. Lors d’orages, elle réduit l’engorgement des réseaux d’assainissement. Elle participe également à l’optimisation des performances thermiques des bâtiments.

…/…

Les techniques ne manquent pas, elles sont déjà opérationnelles dans de nombreux pays ou villes.

C’est dans ce sens que les groupes des élus verts de Cergy et de la communauté d’agglomération viennent d’écrire aux élus de Cergy et de la Communauté d’Agglomération en charge de ce dossier.

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY

Tibune de septembre 2004

FORUM SOCIAL LE 25 SEPTEMBRE A CERGY : POUR S’INFORMER ET DEBATTRE

Le 25 septembre de 10 h à 22 h, aura lieu à Cergy, Esplanade de la Préfecture un Forum Social local. Divers thèmes, tant sociaux qu’environnementaux ou économiques seront débattus à cette occasion. Nous avons donc décidé d’ouvrir notre tribune de rentrée aux organisateurs pour qu’il puisse vous présenter le programme de cette journée. En espérant que vous serez nombreux à venir débattre et vous informer.

S’il fallait encore vous convaincre … Savez vous, par exemple, que dans les semaines qui viennent, les Etats-Unis et la France s'apprêtent à transférer 150 kilos de plutonium - de quoi faire une centaine de bombes atomiques! - à travers l'Atlantique puis les routes françaises. Ce transport a lieu en dépit des préoccupations mondiales croissantes autour de la cessation du commerce de matières militaires nucléaires. Ce transport représente un risque immédiat gigantesque (un accident pourrait contaminer une région entière et provoquer des milliers de morts).

PRESENTATION DU DEUXIEME FORUM SOCIAL LOCAL PAR LES ORGANISATEURS

Le deuxième forum social local, initié par l'association APAM (Agir Pour un Autre Monde) s'est construit sur les bases de la charte de Porto-Allegre. Acteurs de la vie sociale, militants politiques sont conviés à participer à différents débats. Ils auront la possibilité, dans la limite des places disponibles, de présenter leurs travaux spécifiques dans des stands couverts. Ils pourront toutefois venir avec leur mobilier d'exposition en cas de pénurie.

- Forums : Droits de l'homme, Politique énergétique, Medias Culture, Services publiques, Droit au logement.

- Café-philo : Qu'est-ce que réussir ?

- Des spectacles portés par des groupes locaux : Scènes Slam (Poésie), Moajdi (Funk), Kafaçala (Percussion), Akronik (Rap)

- Des ateliers graphiques, cerf-volant, vidéo

- Présence de RGB pour du direct, restauration, buvette

Associations participantes:  ASCUT, Commerce équitable, ATTAC, Espéranto GAE 95, CPA 95, L'école Freinet, Moudjaidin' du peuple.

LE GESTE DU MOIS :

Période de vacances …, nous sommes nombreux, à nous adonner aux joies de la peinture. Si cette activité est de nature à embellir notre cadre de vie, elle présente néanmoins des risques pour notre environnement.

N’oublions pas que peintures, vernis, solvants …sont des produits chimiques toxiques. Rejetés dans la nature ou dans les égouts (même en faibles quantités) …, ils polluent les nappes phréatiques et les eaux de surface, dégradent le fonctionnement des stations d’épuration des eaux.

Dans le cadre de sa filière de traitement et de collecte sélective des déchets de Cergy-Pontoise, trois déchetteries de l’agglomération (Cergy-Saint Christophe, Osny-Pontoise et Saint Ouen l’Aumône) récupèrent ces déchets ménagers spéciaux que sont les solvants, les produits pâteux (peintures, vernis…), mais aussi les néons, les acides, les produits phytosanitaires ou étiquetés toxiques/nocifs/irritants …

Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY

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