INTERVENTION GROUPE VERT
BUDGET 2003 - CONSEIL MUNICIPAL 19/12/2002
Cher(e)s Collègues,
Les élu(e)s du groupe Vert voteront le budget 2003.
Ce budget est marqué par la volonté de maîtriser nos dépenses de fonctionnement et de préserver une capacité d’investissement par l’autofinancement dégagé.
Il s’agit donc là d’un budget qui marque une volonté de gestion rigoureuse et saine, tout en permettant de poursuivre la mise en œuvre de diverses politiques publiques qui nous sont chères et qui, à nos yeux, sont prioritaires comme par exemple :
le soutien aux associations intervenant dans le domaine de l’action sociale et de la prévention,
une participation qui demeure soutenue et significative dans le domaine éducatif, associatif et culturel …
Néanmoins qu’il nous soit permis à l’occasion de ces débat et vote de vous faire part de quelques réflexions (réserves ou suggestions).
En ce qui concerne le budget de fonctionnement :
Nous avons l’intime conviction que l’exercice de maîtrise des dépenses de fonctionnement renouvelé cette année, trouvera inéluctablement (ce qui est une évidence pour tout le monde) vite sa limite.
Cette orientation dans son approche actuelle ne saurait, à nos yeux, être poursuivie si elle amenait à une diminution non justifiable des services rendus à la population, ou si elle hypothéquait le maintien en bon état de fonctionnement de nos équipements.
La poursuite de cet exercice de maîtrise en fonctionnement ne sera rendu possible et acceptable par la population et les services qu’en engageant des actions sur de nouveaux secteurs. A ce titre on peut penser pour les plus évidents (mais rien n’empêche d’être imaginatif en la matière) à :
- limiter les dépenses de communication (grâce par exemple à la simplicité des supports),
- supprimer certains frais tels que ceux des vœux multiples,
- s’assurer de la pertinence et l’opportunité des études initiées,
- poursuivre et amplifier des économies de flux (énergies, eau, télécommunications …) qui représentent encore un gisement important d’économie, etc …
Cette logique de maîtrise des frais de fonctionnement, évidemment, nous la faisons nôtre, mais nous souhaitons qu’elle soit, à l’occasion des prochains budgets, mise en œuvre, sans exclusive, sur tous les domaines. Il ne saurait y avoir de «domaines réservés et exemptés».
En ce qui concerne l’investissement :
Les marges de manœuvre préservées doivent :
- d’une part nous permettre de poursuivre, au sein de l’agglomération de Cergy Pontoise, le développement de Cergy (achèvement des quartiers, équipements collectifs permettant de satisfaire certains besoins de la population) et,
- d’autre part de nous procurer de nouvelles marges de manœuvre pour mettre en œuvre des politiques prenant en compte les grands défis environnementaux de ce 21 ème siècle.
A ce titre on peut, par exemple, penser à :
- après identification des possibilités actuellement existantes, la réalisation éventuelle de salle de réunions pour les fêtes familiales ou associatives,
- dans le cadre du renouvellement du parc de véhicules communaux, l’achat de véhicules moins polluants du type GPL, GNV … ce qui contribuera à l’amélioration de la qualité de l’air et la lutte contre les rejets de gaz à effet de serre.
Sans vouloir présumer du débat que nous aurons ultérieurement sur le PPI pour définir nos priorités, nous ne pouvons aujourd’hui que rappeler la nécessité de porter une attention toute particulière à une approche en coût global (Investissement + fonctionnement) lors de la conception des futurs équipements.
Car nous ne l’oublions pas :
- les équipements faits au « rabais » (et encore pas toujours) sont les surcoûts de demain en fonctionnement,
- les bons équipements parfois légèrement plus chers (et encore pas toujours) constituent les économies de demain en fonctionnement.
Les exemples dans un sens, comme dans l’autre, ne manquent pas !
Je vous remercie cher (e) collègue pour votre attention.