Campagne des Verts français pour le projet européen "Reach"
L'objectif de Reach (Registration, Evaluation and Authorization of Chemicals) est d'instaurer, sur 11 ans, un nouveau système d'enregistrement, d'évaluation et d'autorisation des substances chimiques afin de mieux protéger la santé humaine et l'environnement. 30.000 produits fabriqués ou importés dans l'UE dans des quantités dépassant une tonne par an seraient testés et répertoriés dans une base de données centrale, alors qu'on ne connaît pas actuellement leurs effets. Les substances les plus dangereuses (environ 1.500) seraient soumises à une procédure spéciale d'autorisation.
Les Verts français lancent une campagne en faveur du projet "Reach" actuellement en débat à Bruxelles. Si le Parlement européen suit les amendements déjà votés en commission, alors les objectifs de ce texte fondamental pour la santé publique seraient réduits à néant. En effet, cette réforme, proposée par Bruxelles et en cours de discussion au Parlement européen et entre les Etats membres, subit un intense lobbying de la part des industriels. Elle sera examinée à la mi-novembre par le Parlement européen.
L'enjeu est phénoménal. Les chiffres des cancers dus aux substances chimiques toxiques diffusées sans contrôle dans notre quotidien font froid dans le dos. Chacun doit savoir ce qu'il respire, ce qui se trouve dans son assiette et, si c'est dangereux, il faut pouvoir l'interdire.
Pour leur campagne "pour une chimie sans toxiques", les Verts appellent à l'envoi d'une lettre au gouvernement lui demandant de soutenir le projet lors du conseil européen. (http://lesverts.fr)
Enquête publique
En application de la loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie, le Plan de Protection pour l’Atmosphère élaboré par l’Etat est soumis à enquête publique en Ile de France jusqu’au 14 octobre.
La région Ile de France, la Ville de paris ainsi que trois autres départements ont voté au printemps dernier des avis défavorables sur la version soumise à consultation. Le texte proposé ne tient presque pas compte des remarques émises par les collectivités locales. Nous exprimons de sérieux doutes sur l’efficacité du nouveau PPA. Il est très en dessous des mesures qui s’imposent pour faire face au défi de changement climatique. Il ne fixe pas d’objectifs susceptibles de protéger l’atmosphère. Il sous estime l’impact de la voiture sur la qualité de l’air. Il n’est assorti d’aucune sanction financière.
Ce document illustre l’absence de volonté du gouvernement de mettre en pratique une véritable politique de préservation de l’environnement et de la qualité de l’air. Il ne répond pas aux enjeux de santé publique, tant pour les épisodes de pollution que pour l’exposition permanente de millions de Franciliens. L’effet du PPA sur la circulation routière, qui représente 50% des oxydes d’azote et 30% des particules fines sera quasiment nul.
Les mesures qui en 1964 ont abouti à une diminution significative des niveaux de soufre ont été réglementaires et énergiques. Malgré les démonstrations médicales et l’avancée de la prise de conscience des citoyens, l’Etat n’a pas le courage d’un tel effort sur les Nox, COV et particules.
Nous appelons les citoyens s’exprimer et à se mobiliser sur ce sujet important, et à faire connaître leur avis pendant l’enquête publique, sur les registres disponibles en Préfecture de Cergy.
Le groupe des élu(e)s Vert(e)s de Cergy : Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY. Le site des Verts Val d’Oise : www.verts95.ouvaton.org.