Verts et Ouverts pour une Agglomération écologique et citoyenne

Ma Photo

À propos de l'auteur

Catégories

  • Le Projet communal et intercommunal Cergy 2008 (1)
  • Interviews et Vidéos (1)
  • Archives mandat Cergy 2001-2008 + Tribunes (75)
  • Les Interventions à la Communauté d'Agglomérations (6)
  • Les Communiqués (7)
  • Mention Légale (1)
See More
Abonnez-vous à ce blog (XML)

Quelle politique d'emploi pour Cergy Pontoise

Emplo1

QUELLE POLITIQUE D'EMPLOIS POUR CERGY-PONTOISE ?


La question de l'emploi reste la première préoccupation des français. C'est aussi sur notre territoire l'un des plus gros échecs du président sortant de notre agglomération.


Première partie

Du "BLING-BLING" au PLOUF...


Au cours de ses précédents mandats, l'essentiel de l'énergie du maire de Cergy en matière de développement économique a été centrée sur des actions de communication. Il fallait que Cergy-Pontoise possède en effet une "IMAGE" de ville dynamique, branchée, afin de capturer dans ses filets des gros poissons censés être attirés par ce qui brille : des grandes entreprises, voire en cas de pêche espérée miraculeuse : des pointures internationales (merveille, un chef d'entreprise asiatique pose sur la photo d'un des derniers bulletins municipaux)...


D'où le slogan tapageur "Energies Ouest" qui laisse quelque peu perplexe. Le premier mot semble vouloir indiquer que Cergy-Pontoise "ça bou-ou-ouge", comme dans les salles de gym... Et le deuxième terme exprime le secret espoir de récupérer des retombées du pôle économique le plus dense et le plus riche de France à l'ouest parisien, à quelques encablures de là : la Défense. "Energies Ouest" a beau être apposé sur tous les bus et panneaux publicitaires, le slogan (coût de cette opération"communicante" ?) est parfaitement incompréhensible pour l'habitant moyen... Et constitue-t-il l'âppat suprême pour les grosses boîtes que la ville est censée capturer ? Rien n'est moins sûr... Les cergyssois "historiques" se souviennent non sans un ricanement d'une publicité antérieure avec renard sur canapé censé représenter l'intelligence (rusée ?) de l'agglomération qui avait fait... un gros plouf. C'était d'ailleurs à la même époque que Renault avait inventé une voiture en forme de poire... qui était restée à moisir chez les concessionnaires.

La folie des grandeurs

Pourquoi cette obsession de la grosse entreprise qui va sauver la mise de l'emploi de Cergy-Pontoise ? On se souvient de l'arrivée fracassante de Spie-Batignolles - à l'époque la grande rivale de Bouygues - qui avait soi-disant apporté dans la corbeille 3000 emplois. Mais en réalité, il s'agissait du regroupement de 5 sites dispersés en Ile de france... qui représentaient au total 5000 postes de travail. Donc en réalité, pas de quoi pousser de grands cocoricos ni de justifier le tapis rouge qui avait été déroulé à l'époque à grands renforts de subventions publiques : ce n'était pas 3000 créations mais leur déplacement, avec la suppression de 2000 postes au passage au niveau régional. Le résultat immédiat pour les cergyssois a été l'apparition des premiers gros bouchons sur l'autoroute A 15 en début et en fin de journée, car les employés avaient conservé leur logement ailleurs et 3000 usagers supplémentaires, c'était trop pour nos infrastructures routières et ferrovières. Et maintenant, c'est un immense espace privé, sur le plus bel endroit de Cergy, où quelques entreprises se battent en duel dans un magnifique parc vide vide, interdit aux riverains.

On peut aussi se souvenir de l'arrivée triomphale de BP volée sans scrupule à Nanterre, installée dans un superbe immeuble taillé sur mesure puis partie à la cloche de bois après avoir empoché les subventions publiques... Un bâtiment vide devenu ensuite friche industrielle, réhabilité à grands frais après plusieurs années d'abandon pour installer un nouvel hôtel de ville. L'ardoise globale a dû être salée!! Plus loin encore, qui se souvient du géant Gargantua, censé être le clou d'un extraordinaire parc d'"attraction" qui portait le nom magique de MIRAPOLIS... Devenu mirage dans un désert, objet de répulsion quelques semaines après l'ouverture du parc Astérix... On se souvient de l'énorme tête vandalisée qui a dominé de son sourire figé pendant des années les lignes haute tension du plateau désolé de Puiseux, avec quelques restes des stands témoins d'une ancienne spendeur.

(A suivre)

Jacqueline LORTHIOIS

J. LORTHIOIS est socio-économiste, diplômée de Sciences politiques et travaille depuis 40 ans sur les questions d'Emploi, de Travail et d'Insertion. Elle a été notamment conseillère technique au cabinet de Dominique VOYNET (pour monter le programme Emploi/Jeunes qui a créé 35000 postes dans l'environnement, dont 65% d'insertion durable). Elle a ensuite été conseillère technique dans une Délégation interministérielle rattachée à Martine AUBRY, puis Elisabeth GUIGOU, Ministres de l'Emploi. Elle a instruit le programme de développement de l'économie sociale et solidaire de Guy HASCOET, Secrétaire d'Etat à l'Economie Solidaire.

QUELLE POLITIQUE D'EMPLOIS POUR CERGY-PONTOISE ?

La question de l'emploi reste la première préoccupation des français. C'est aussi sur notre territoire l'un des plus gros échecs du président sortant de notre agglomération.

DEUXIEME PARTIE

Une fuite en avant dans la grandeur

Les projets actuels du maire sortant de Cergy ne semblent guère tirer les leçons du passé de la politique "bling bling" décrite dans la première partie. En témoigne la perspective de doublement des 3 Fontaines qui nous pend au nez, porté par le fonds de pension britannique Hammerson qui gère maintenant le centre commercial et entend bien améliorer la rentabilité de ses affaires... Et c'est une fuite en avant dans la "grandeur" : les 3 Fontaines se prennent-elles pour les grandes eaux de Versailles ? On prétend que l'extension correspondrait à des besoins qu'il faudrait satisfaire à tout prix, sous peine de voir s'évader des mannes financières d'habitants vers d'autres territoires mieux achalandés... Il vaudrait mieux s'emparer du projet qu'être volé. Mais c'est oublier que tout voleur finit lui-même par être détroussé à son tour.

Là encore, l'histoire nous a montré qu'on ne saurait mettre deux coqs dans une même basse-cour (fermeture brutale de Super-M quelques semaines après l'arrivée d'Auchan..) ou que les moyens financiers de la population locale (le fameux "indice de richesse vive" "de la zone de chalandise") ne sont pas à la hauteur des apétits des magasins "haut de gamme"... Qu'on se rappelle l'arrivée des grands magasins installés à grands renforts de publicité aux 3 Fontaines qui ont fini par rendre leur tablier : la Samaritaine, puis le BHV... Et plus encore "Habitat" censé être l'enseigne-phare tirant vers le haut le centre commercial Art de Vivre à Eragny... Remplacé par une CAMIF à bout de souffle qui a fermé à son tour. (Est-ce un hasard si Ikéa s'est récemment installé en vallée de Montmorency, avec une population plus nombreuse - 300 000 habitants et plus aisée ???). Tout le monde sait que l'on observe un suréquipement commercial dans le Val d'Oise avec toutes les surfaces dédiées à l'équipement de la maison, à l'habillement, au bricolage... étalées le long de l'axe N14-A15... Et que nos porte-monnaie ne sont pas élastiques. Pas plus que nos estomacs ou que nos penderies ne sont extensibles. Faut-il en remettre une louche au moment où l'on observe une désaffection pour ces usines à vendre, qui s'exprime par un temps de plus en plus court pour faire ses courses : 1h 1/2 autrefois, la moitié aujourd'hui. Et le panier moyen de la ménagère de moins de 50 ans se réduit, faute d'amélioration de notre pouvoir d'achat. Les grandes enseignes avaient déserté Cergy-Pontoise parce que les populations locales étaient d'un niveau trop faible... Croit-on qu'il s'est amélioré ces dernières années avec la politique gouvernementale de gel des salaires et des retraites ?

L'argument "création d'emplois" lié à l'extension des 3 Fontaines est un leurre de plus. Quels emplois, quelle qualité, quelles perspectives de carrière de ce personnel ? Le métier de caissière - pardon, "hôtesse de caisse" est un des plus ingrats qui soit, en tête de liste de ces fameux "travailleurs pauvres"... qui sont d'ailleurs - soit dit en passant - des travailleuses dans 80% des cas. 30 heures maximum, pour rester performante. Donc une paie inférieure au SMIC, pour des conditions de travail particulièrement pénibles ( un espace de travail étroit qui ne dépasse pas le m2... des garde-chiourmes qui surveillent la moindre baisse d'attention... des cadences ultra-rapides, des clients pressés et peu aimables, des horaires de grande amplitude qui obligent des journées à rallonge, une vie hachée, garde d'enfants atypiques, etc.... Pas étonnant que ça ait chauffé dernièrement chez Carrefour, malgré les obstacles mis pour empêcher la grève.

Et à côté de ces 1000 mal-emplois crées, combien supprimés ? Des emplois sur les marchés forains de Pontoise et de Cergy-Saint-Christophe, des petits commerces de proximité qui n'arrivent plus à boucler leurs charges... Et ces emplois-là sont à temps plein, probablement avec des statuts moins précaires, même si le nombre d'heures est bien entendu supérieur... Pour les clients, quelle valeur ajoutée ? Il y a des années que je boycotte les grandes surfaces, pour bénéficier des services des petits commerces : être connue et bien servie, acheter des produits en vrac sans emballage, se faire livrer les courses sans aucun surcoût... J'ai envie de voir vivre la petite place près de chez moi, d'aller à pied chercher mon pain, mon épicerie, mes journaux et mes médicaments.

Quant aux habitants qui feraient leurs courses sur Paris et qu'il s'agirait de faire revenir, ne faudrait-il pas traiter la cause en fermant le robinet plutôt que d'éponger ?? Les évasions quotidiennes de travailleurs de l'agglomération ont explosé ces dernières années, faute d'une quelconque réflexion sur l'équilibre Habitat-Emploi entre les qualifications des actifs et les postes de travail des entreprises qui s'installent... S'il y avait un taux de travail sur place plus grand, la conciliation serait plus facile entre vie privée, vie familiale et vie de travail. Nos routes, nos RER seraient moins encombrés... Nos poumons aussi. Et nous aurions plus de temps pour profiter des services de notre agglomération. Non seulement fréquenter davantage les galeries des 3 Fontaines, mais aussi les équipements sportifs, les cinémas, les restaus, les parcs et les bois ou les bords de l'Oise... Les clients "évadés" sont d'abord des consommateurs contraints qui ne demanderaient pas mieux que de retrouver leur liberté.

(à suivre)

Jacqueline LORTHIOIS

QUELLE POLITIQUE D’EMPLOIS POUR CERGY-PONTOISE ?

La question de l’emploi reste la première préoccupation des français. C’est aussi sur notre territoire l’un des plus gros échecs du président sortant de notre agglomération.

<

[2] Ce nom a été donné par un spécialiste du développement local Hugues de Varine, avec qui j’ai longtemps travaillé.

Commentaires (0) | TrackBack (0)

L’agglomération de Cergy Pontoise enfin sur la voie des énergies renouvelables

communiqué de presse.

Monsieur le Rédacteur en Chef,

Nous vous serions reconnaissants de bien vouloir publier le communiqué ci-joint dans votre prochaine édition.

Vous remerciant pour votre attention, recevez, Monsieur le Rédacteur en Chef, nos sincères salutations.

Henri LEBLANC

Secrétaire des Verts Cergy-Pontoise

--------------------------------------------------------------------------------------

L’agglomération de Cergy Pontoise enfin sur la voie des énergies renouvelables

La communauté d’agglomération vient, à l’occasion de travaux d’étanchéité de la toiture terrasse de l’hôtel d’agglomération, d’achever sa première centrale solaire photovoltaïque. C’est avec satisfaction que les VERTS accueillent cette réalisation menée à terme par le vice président chargé du patrimoine.

Cette réalisation résulte du travail initial de proposition technique et de mise en contact entre les services techniques de l’agglomération et la société installatrice qui a été effectué par Marc DENIS, vice-président Vert en charge du traitement et de la Valorisation des Déchets et de la Politique de l’Energie.

Cette proposition innovante faite par notre vice-président (en remplacement du traditionnel épandage de revêtement bitumineux) présente de multiples avantages :

- la réfection de l’étanchéïté avec un matériau recyclable (contrairement au bitume) et dont la durée de vie est deux à trois fois plus longue, d’où une moindre production de déchets toxiques

- la production d’électricité qui ne produit pas de gaz à effet de serre et de déchets radioactifs et dont la revente constitue une ressource pour l’agglomération.

De plus, l’utilisation de cette technique a permis d’améliorer l’isolation thermique de la toiture.

Enfin, cette réalisation permet à la société cergypontaine qui commercialise ce produit de disposer localement d’une vitrine de démonstration pour ses clients. Une forme originale de soutien économique au tissu industriel de notre territoire.

Après la décision de construire une chaufferie bois pour alimenter le réseau de chaleur, cette première réalisation permet enfin à l’agglomération de Cergy Pontoise de sortir du « club des agglomérations sans solaire ».

Henri LEBLANC – Secrétaire des VERTS Cergy Pontoise

Commentaires (0) | TrackBack (0)

Mosquée de Cergy

                           

                                 Mosquee_du_dsert_2 Mosqueesouzbekistan_2

Cergy, le 7 décembre 2007

MOSQUEE DE CERGY : CE QUI DEVAIT ARRIVER, N’ARRIVE PAS !

Rien ne sera trop beau et cette mosquée on viendra du bout du monde pour l’admirer devaient se dire le Maire et quelques élus de Cergy. Mais aujourd’hui la réalité est tout autre.

En effet, plus de deux ans après avoir voté en conseil municipal de septembre 2005 la mise à disposition d’un terrain, les travaux de construction de la mosquée de Cergy n’ont toujours pas commencé. Et pour cause, la fédération musulmane de Cergy peine à recueillir les fonds nécessaires pour engager l’emprunt nécessaire à sa construction.

Lors de ce conseil municipal, nous étions intervenus pour signifier (et ce fût là notre principale réserve par rapport à l’esquisse présenté par l’architecte choisi par la ville) que ce projet  devait être défini par la communauté musulmane elle-même en fonction de ses besoins et de ses capacités financières. Nous avions aussi clairement signifié que la ville ne pourrait se porter caution sur les prêts souscrits par la Fédération Musulmane de Cergy que dans un cadre financier maîtrisé.

Il est légitime que la communauté musulmane puisse disposer, dans les meilleurs délais, d’un lieu de culte digne.

C’est pour cela que nous avons la conviction que le projet actuel doit être redéfini en fonction de la capacité de financement de la communauté musulmane en tenant compte de l’ensemble des coûts de construction, de remboursement des annuités d’emprunt, de fonctionnement et de maintenance.

Quant au projet d’Espace des Arts et Cultures du Monde d’un montant de 4 millions d’euros, dans le contexte budgétaire actuel, celui-ci doit être abandonnée. Là encore, la réserve que nous avions formulée lors de ce conseil municipal (« Nous serons donc particulièrement vigilants sur le niveau d’investissement qui lui sera consacré, car la ville a de multiples autres missions à remplir ») est plus que jamais d’actualité. Ce n’est pas, comme le suggère l’architecte, en lançant les travaux de construction de cet espace que l’on créera les conditions favorables à la réalisation de la mosquée.

Croire ou laisser croire que le problème réside dans l’absence de communication entre la ville et l’architecte consisterait à persister dans l’erreur. La solution est ailleurs. Elle passe inéluctablement par la redéfinition d’un projet certes plus modeste mais réaliste et réalisable par les intéressés eux mêmes.

Marc DENIS

Vice Président de la Communauté d’Agglomération

Président du groupe des élus Verts de Cergy Pontoise

La Croix Petit

  Croixpetitbi3_2 Chantiercroixpetitgrospql3_2

                                              Croixpetitdemaincl6_3

Cergy Pontoise, le 8 septembre 2004

Les groupes des élus VERTS de Cergy[1] et de la Communauté d’Agglomération[2]

à

Dominique LEFEBVRE, Maire de Cergy et Président de la CACP

Patrick LEMOINE, Adjoint au Maire chargé de l’Urbanisme

Bernard MORIN, Vice Président de la CACP chargé de l’Urbanisme

Emmanuel PEZET, Vice Président de la CACP chargé de l’Urbanisme

Nadia COURTY, Vice Présidente de la CACP chargée de la Solidarité Urbaine et Prévention

Objet : reconstruction du quartier de la Croix Petit

Cher (e) s Collègues,

Notre pays vient, cette année encore de vivre un épisode climatique marqué par de fortes chaleurs et la sécheresse dans de nombreuses régions.

Y a t-il entre celui-ci et l’effet de serre, conséquence de notre consommation énergétique et cause du changement climatique, un lien de causalité ? Ce qui est sûr, c’est que sur le plan statistique, la fréquence et l’intensité de ces épisodes climatiques « aberrants » et d’événements météorologiques extrêmes sont en nette augmentation au cours des deux dernières décennies. Toutes les études scientifiques convergent dans le sens d’un lien de causalité.

Nul ne peut et ne doit, aujourd’hui, s’affranchir de prendre cette question avec le plus grand sérieux et de l’intégrer dans sa réflexion sur l’ensemble des politiques publiques.

Comment ne pas rappeler qu’ après les transports, le secteur du bâtiment est le deuxième contributeur aux rejets en Gaz à Effet de Serre (GES).

En matière de construction, la démarche  de Haute Qualité Environnementale (HQE) constitue une piste de réponse et un moyen d’action pour lutter contre ce problème de notre siècle. Les technologies plus économes existent, elles ne demandent qu’ à être mises en œuvre.

Pour limiter la hausse du réchauffement moyen de la planéte à environ 1,5°C, ce qui est déjà conséquent, la France devra, à l’horizon 2050, diminuer ses rejets de GES par 4. Pour atteindre cet objectif, légiférer est certes nécessaire mais n’est pas suffisant. C’est bien par l’action quotidienne, volontariste et innovante que nous gagnerons ce combat essentiel pour l’avenir des générations futures.

C’est pourquoi, le projet de reconstruction du quartier de la Croix Petit se doit d’être exemplaire et préfigurer ce que devront être les opérations de constructions futures.

Après ces considérations introductives générales, permettez nous de suggérer, parmi d’autres, quelques exemples d’orientations relatives à quelques unes des cibles de la HQE à analyser :

Cible  « relation harmonieuse du bâtiment avec son environnement immédiat »

Intégrer les éléments d’infrastrcture (passerelles …) permettant la mise en œuvre d’un schéma de circulation douce (piéton, vélo) à destination des divers équipements périphériques (commerces, écoles, services publics …)

Cible « chantier à faibles nuisances »

Opérer la démolition selon une démarche de déconstruction sélective pour garantir une valorisation des déchets produits. Cette orientation qui correspond à l’esprit du plan départemental Val d’Oise d’élimination des déchets du BTP a été retenue pour la démolition des premiers bâtiments, elle doit se poursuivre sur l’ensemble de l’opération. Nous l’avions suggéré il y a près de deux ans, nous ne pouvons que nous réjouir que cette approche, nouvelle sur notre territoire, fasse l’objet d’une première mise en œuvre.

Cible « Gestion de l’énergie »

A côté de du raccordement au chauffage urbain,

-          utiliser une architecture bioclimatique, favorisant les apports solaires pour le chauffage

-          envisager le recours au photovoltaïque pour la production d’électricité nécessaire à l’éclairage des communs …

-          se fixer un objectif inférieur à la NRT 2000 (Nouvelle Réglementation Thermique), par exemple de moins 15 %, ce qui est largement atteignable et qui ne ferai qu’anticiper la révision prévue de la NRT 2000.

Cible « Gestion de l’eau »

-          Récupérer les eaux de pluie pour, par exemple, l’arrosage des espaces verts environnants et l’entretien et nettoyage des espaces communs (logettes déchets, hall …). Ce qui permettrait de diminuer les besoins de pompage dans la nappe phréatique.

-          Utiliser des toitures végétalisées : l’urbanisation accroit les surfaces imperméabilisées et le déficit d’alimentation de la nappe phréatique par manque d’infiltration. A l’image d’une éponge, ce type de toiture accumule l’eau dont une partie est utilisée par les plantes, une autre est évaporée et une autre évacuée par les canalisations. Lors d’orages, elle réduit l’engorgement des réseaux d’assainissement. Elle participe également à l’optimisation des performances thermiques des bâtiments et à l’amélioration hygrométrique des villes par la création de microclimats urbains.

…/…

Les technologies ne manquent pas, elles sont déjà opérationnelles dans de nombreux pays ou villes.

Enfin, nous nous permettons de vous rappeler que l’ARENE Ile de France propose gratuitement en début de projet une mission « Conseil express HQE ».

Le projet de reconstruction de la Croix Petit constitue une opération urbaine d’envergure pour laquelle la ville de Cergy et la Communauté d’Agglomération sont acteurs.  C’est pourquoi nous nous permettons de vous faire parvenir ce courrier.

Restant à votre disposition, recevez, Chers Collègues, nos cordiales salutations.

Marc DENIS


[1] Marc DENIS, Cyrille BAGOT, Jean François CORIOLLE, Aldjia SOUANEF, Pierre ALBRECHT, Assia RIAHI, Jean BONNEFOY, Dominique ROY

[2] Marc DENIS, Pierre ALBRECHT, Jean BONNEFOY, Rose Marie SAINT GERMES AKAR, Jean François BOUCET, Bernard ROUSSEL

Water Run à la Base de loisirs

Waterrun058qe_2      

WATER RUN à la BASE DE LOISIR de CERGY-NEUVILLE

Les VERTS disent 4 fois NON

Pour les VERTS, la base de loisir de CERGY-NEUVILLE doit rester principalement un espace de détente et de repos pour les cergypontains et les franciliens. Cette troisième édition du «WATER RUN» (qui se déroule à la fin de la semaine nationale pour le développement durable, en même temps que la journée «on est tous nature» organisée par la Ville de CERGY ou encore au lendemain d’un débat au Bureau de la Communauté d’Agglomération sur la mise en oeuvre d’un agenda 21) constitue un événement bruyant, inopportun pour le seul plaisir de quelques privilégiés qui ont les moyens de s’adonner à cette activité.

Si les VERTS étaient partagés quant à l’accueil du festival « FURIA SOUND » sur la base de loisir (manifestation culturelle et populaire), leur désapprobation est unanime et sans équivoque en ce qui concerne l’organisation du WATER RUN.

Ils disent 4 fois NON à cette manifestation.

NON car le bruit généré par les engins motorisés lors cette manifestation est une des principales nuisances dont se plaignent les riverains de la base.

NON car cette manifestation  constitue un hymne à la gloire de la vitesse alors que l’agglomération et les communes de CERGY-PONTOISE mènent des campagnes contre la vitesse en ville et pour la sécurité routière,


NON car  la base accueille une zone ornithologique et qu’en pleine période de nidification, cette manifestation constitue un danger pour les espèces animales peuplant cette réserve.


NON  car les pollutions générées par tous ces engins motorisés, pollution de l’eau et rejets atmosphériques, sont incompatibles avec les politiques menées pour lutter contre l’effet de serre et le changement climatique, et pour l’amélioration de la qualité de notre environnement.


L’accueil de cette manifestation, le soutien de la communauté d’agglomération méritent débat. Les VERTS invitent les conseillers communautaires et municipaux à se saisir de cette question.


Pour les VERTS, WATER RUN n’est pas une activité soutenable. La décision de continuer d’accueillir cette manifestation ne doit pas être une décision durable

Pour la libération de tous les otages dans le monde

 

IngridinfoIngrid1_3


La condition inhumaine

Plus de cinq ans qu’Ingrid BETANCOURT est l’otage des guérilleros des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie.

Le 30 novembre dernier une preuve de vie d’Ingrid BETANCOURT nous parvenait enfin de la jungle Colombienne. Un silence assourdissant de 4 ans et demi s’est enfin tu….

Une lettre a suivi Ingrid BETANCOURT est vivante.

Extrait de la lettre :

« Ici, nous vivons des comme des morts. C’est un moment très dur pour moi. Ils demandent des preuves de vie brusquement et je t’écris, mon âme tendue sur ce papier. Je vais mal physiquement. Je ne me suis pas réalimentée. J’ai l’appétit bloqué, les cheveux me tombent en grande quantité.

Je n’ai envie de rien. Je crois que c’est la seule chose de bien, je n’ai envie de rien car, ici dans cette jungle, l’unique réponse à tout est « non ».

Il vaut mieux donc, n’avoir envie de rien pour demeurer, au moins libre de désirs.

Comme je le disais, la vie ici n’est pas la vie, c’est un gaspillage lugubre de temps.

Il est important que je dédie ces lignes à ces êtres qui sont mon oxygène ma vie.

En Colombie, nous devons encore penser à notre origine, à qui nous sommes et où nous voulons aller. Moi, j’aspire à ce qu’un jour, nous ayons la soif de grandeur qui fait surgir les peuples du néant pour atteindre le soleil. Quand nous serons inconditionnels face à la défense de la vie et de la liberté des nôtres.

Cette grandeur est là, endormie dans les cœurs. Mais les cœurs se sont endurcis et pèsent tellement qu’ils ne nous permettent pas des sentiments élevés.

Je ne pourrais pas croire qu’il est possible de se libérer un jour d’ici, si je ne connaissais pas l’histoire de la France et de son peuple.  J’ai demandé à dieu qu’il me recouvre de la même force que celle avec laquelle la France a su supporter l’adversité, pour me sentir plus digne d’être comptée parmi ses enfants.

J’aime la France de toute mon âme, les voix de mon être cherchent à se nourrir des composants de son caractère national, elle qui cherche toujours à guider par principes et non par intérêts.

J’aime la France avec mon cœur, car j’admire la capacité de mobilisation d’un peuple qui, comme disait Camus, sait qui vivre s’engager.

Que dieu nous vienne en aide, nous guide et nous recouvre. Pour toujours et à jamais.

Projet A104

Action3_a104_2 

A 104 : Il faut « tordre le coût » à ce projet

Le 4 décembre 2007, les Verts, dans un communiqué de presse avaient déjà fourni leur propre analyse : «  On attend que les belles paroles présidentielles prononcées à l’issue du Grenelle se traduisent par des actes : le gel de projets autoroutiers en France.

Jour après jour, on voit qu’il n’en est rien. Le Gouvernement a confirmé plusieurs projets d’autoroute. Quant aux « contournantes » urbaines, exceptions au beau principe énoncé pendant le Grenelle, une quarantaine de projets autoroutiers sur la cinquantaine que compte notre pays restent en cours. Ils seront tous réalisés!  Aucun projet n’a été stoppé. Tous ces exemples confirment les craintes émises à l’issue du discours de Nicolas Sarkozy, à savoir que le rouleau compresseur administratif et économique laminera le Grenelle. » Et pourtant, l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre liée aux transports routiers est plus que jamais préoccupante.

Et voici qu’à cette catastrophe environnementale  vient aujourd’hui s’en ajouter une autre : celle de l’augmentation du coût du projet qui passe de 1,4 milliard d’euros (chiffre annoncé à l’issue du débat public pour le tracé vert) à plus de 2 milliards d’euros aujourd’hui. Cette annonce officielle ne constitue pas une surprise pour nous et confirme le coût que nous avions annoncé dans nos précédents communiqués depuis plus d’un an. (*) Malheureusement, il est envisageable que le coût final, en cas de réalisation, soit encore plus élevé.

Cette information nous montre, une fois de plus, qu’il est donc urgent de :

« Tordre le coût» à ce projet de prolongement d’A104 qui n’est pas rentable et qui repose, dans le contexte de hausse durable du prix du pétrole avant épuisement, sur des perspectives de trafic chaque jour plus obsolètes.

Réaffecter ce budget au développement d’autres moyens de transport (rail, fluvial, circulations douces).

Catastrophe environnementale, gâchis financier, rien n’épargnera le prolongement de l’A104.

Commentaires (0)